II - LE ROYAUME D’ANGLETERRE
Georges III (Nigel Hawthorne) et la reine Charlotte (Helen Mirren) dans « The Madness of King George » (1995).
9. GEORGE III (1760 à 1810)
GEORGES III, né en 1738 (décédé en 1820), fils de Frederick Louis, prince de Galles, et d’Augusta de Saxe-Gotha ; petit-fils de George II. Roi de Grande-Bretagne et d’Irlande, Prince-Électeur puis roi de Hanovre. Reine : Charlotte Sophia von Mecklenburg-Strelitz. Guerre coloniale franco-anglaise en Amérique du Nord (1755 à 1763), puis guerre d’Indépendance (1776 à 1783) qui mène à la perte des colonies américaines. Guerre et blocus contre la France révolutionnaire, sous l’impulsion du ministre Sir William PITT. Débuts de la révolution industrielle.
Pendant les guerres napoléoniennes, George Augustus Frederick, prince de Galles, assume la RÉGENCE (1811/1820) en raison des troubles mentaux du monarque, vraisemblablement atteint de porphyrie.
Cf. aussi « The Scarlet Pimpernel (Le Mouron rouge) », sous Révolution française.
Pendant les guerres napoléoniennes, George Augustus Frederick, prince de Galles, assume la RÉGENCE (1811/1820) en raison des troubles mentaux du monarque, vraisemblablement atteint de porphyrie.
Cf. aussi « The Scarlet Pimpernel (Le Mouron rouge) », sous Révolution française.
1908 | A Rustic Heroine, or In the Days of King George (US) Vitagraph Co. of America, 192 m. |
1908 | The Press Gang ; or a Romance in the Time of King George III (US) Vitagraph Co. of America, 167 m. |
1910 | The Vicar of Wakefield (US) Thanhouser Film Corp., 1000 ft./13 min. - av. Martin J. Faust (rév. Charles Primrose, vicaire de Wakefield), Frank H. Crane, Anna Rosemond (Olivia Primrose), William Garwood, Marie Elie, Bertha Blanchard, Lucille Young, William Russell. Première adaptation du best-seller sentimental et didactique d'Oliver Goldsmith (Le Vicaire de Wakefield, paru en 1764): quoique cultivé et éduqué, le vicaire de Wakefield est un piètre homme d'affaires. Ayant fait un joli héritage, il a été escroqué et, à présent cinquantenaire, il vit dans la pauvreté avec sa femme et ses six enfants. Sa fille Olivia est séduite par Richard Thornhill, le hobereau qui possède les terres sur lesquelles se trouve la cure et fait jeter le vicaire en prison lorsque sa fille le quitte. Mais le faux mariage arrangé par le fripon a été béni à son insu par un vrai prêtre. Après une cascade de malheurs (le rapt de Sophie Primrose), le vicaire et sa famille ont leur avenir assuré grâce à la bienveillance de l'oncle de Richard, le puissant Sir William Thornhill. |
1910 | John Halifax, Gentleman (US) de Theodore Marston Thanhouser Film Corp., 1000 ft. – av. William Russell, Frank Hall Crane, Martin Faust. – En 1794, l’ascension sociale d’un ouvrier du Gloucestershire et son entrée dans la gentry, tournée à New Rochelle (New York) d’après le roman de Dinah Maria Mulock Craik (1856). |
1912 | The Vicar of Wakefield (GB) de Frank Powell Britannia Films, 923 ft. - av. Florence Barker (Olivia Primrose). - Adaptation du roman d'Oliver Goldsmith (1764), cf. 1910. |
1912 | Thomas Chatterton (IT) de Luigi Maggi SA Ambrosio, Torino, 325 m. – La vie du poète Chatterton (1752-1770) qui préféra se suicider à l’âge de dix-sept ans plutôt que de mourir de faim. |
1913 | The Vicar of Wakefield (GB) de Frank Wilson Hepworth Prod., 3275 ft. - av. Violet Hopson (Olivia Primrose), Harry Royston (Richard Thornhill), Warwick Buckland (Dr. Charles Primrose), Chrissie White (Sophia Primrose), Harry Gilbey (Sir William Thornhill), Marie de Solla (Mrs. Primrose), Jack Raymond (Moses Primrose), Harry Buss (Jenkinson). - Adaptation du roman d'Oliver Goldsmith (1764), cf. 1910. |
1913 | The Vicar of Wakefield (GB) de John Douglas Planet Films, 3000 ft. - av. Alys Collier (Sophia Primrose), Christine Rayner (Olivia Primrose). - Adaptation du roman d'Oliver Goldsmith (1764), cf. 1910. |
1913 | The House of Temperley (GB) de Harold M. Shaw London Films, 1458 m. – av. Charles Maude, Ben Webster, Lillian Logan, Charles Rock, Edward O’Neill. – Mélodrame situé dans le monde des pugilistes en 1770, d’après le roman « Rodney Stone » de Sir Arthur Conan Doyle (1896). |
1915 | John Halifax, Gentleman (GB) de George Pearson G. B. Samuelson Prod., 5355 ft. – av. Fred Paul (John Halifax), Peggy Hyland (Ursula March), Harry Paulo (Abel Fletcher), Lafayette Ranney (Phineas Fletcher), Charles Bennett, Edna Maude, Bertram Burleigh. – Remake du film de 1910 (cf.), tourné aux studios de Shepperton d’après le roman de Dinah Maria Mulock Craik (1856). |
1915 | Barnaby Rudge (GB) de Thomas Bentley Hepworth Picture Players, 1725 m. – av. Tom Powers (Barnaby Rudge), Violet Hopson, Stewart Rome, Chrissie White, Lionelle Howard. – 1780 mélodrame : un serrurier pris dans une ancienne affaire de meurtre (d’après Charles Dickens). |
1916 | The Vicar of Wakefield (GB) de Fred Paul Ideal Film, 6000 ft. - av. Laura Cowie (Olivia Primrose), A. E. George (Jenkinson), John Hare (Dr. Charles Primrose), Marie Illington (Mrs. Primrose), Martin Lewis (George Primrose), Margaret Shelley (Sophia Primrose), Mabel Twemlow (Miss Skeggs), Ben Webster (Sir William Thornhill), Frank Woolf (Mr. Burchell). - Adaptation du roman d'Oliver Goldsmith (1764), cf. 1910. |
1917 | ® The Spirit of ’76 (US) de George Siegman. – av. Jack Cosgrove (George III), cf. Amérique du Nord (4). |
1917 | The Vicar of Wakefield (US) d'Ernest C. Warde Thanhouser Film Corp., 8 bob./90 min. - av. Frederick Warde (rev. Charles Primrose), Boyd Marshall (George Primrose), Kathryn Adams (Olivia Primrose), Gladys Leslie (Sophia Primrose), Thomas A. Curran (Sir Geoffrey Thornhill), Robert Vaughn (Richard Thornhill), Carey L. Hastings (Mrs. Primrose), William Parke Jr. (Moses Primrose). - Adaptation du roman d'Oliver Goldsmith (1764), cf. 1910. |
1918 | Spinner o’ Dreams (GB) de Wilfred Noy Butcher’s Film Service, 1730 m. – av. Basil Gill, Odette Goimbault, James Carew, Stella Mervyn Campbell. – Mélodrame situé en 1786 au Lancashire : une rivalité entre fermiers. |
1920 | Rodney Stone (GB) de Percy Nash Screen Plays, 1950 ft. – av. Rex Davis, Lionel d’Aragon, Cecil Morton York, Ethel Newman. – Drame situé en 1796, d’après le roman de Sir Arthur Conan Doyle (cf. « The House of Temperley », 1913). |
1924 | ® America (US) de David Wark Griffith. – av. Arthur Donaldson (George III), Charles Bennett (William Pitt l’aîné) – cf. Amérique du Nord (10). |
1933 | *Berkeley Square (US) de Frank Lloyd Jesse L. Lasky/20th Century-Fox, 87 min. – av. Leslie Howard (Peter Standish), Betty Lawford (Marjorie Frant), Heather Angel (Helen Pettigrew), Juliette Compton (duchesse de Devonshire), Olaf Hytten (le peintre Sir Joshua Reynolds), Valerie Taylor (Kate Pettigrew), Irene Browne (Lady Ann Pettigrew). En retrouvant le journal d’un lointain ancêtre, l’Américain Peter Standish est transporté à son époque, à Londres en 1784, où il rencontre personnes et artistes (Reynolds) qui l’ont marqué. Débarqué en Angleterre juste après la Guerre d'indépendance, pour épouser Kate Pettigrew, il s'éprend de la soeur de cette dernière, Helen. Il fait plusieurs aller-retour entre le présent et le passé, et son vocabulaire du futur comme ses prédictions suscitent la méfiance de son entourage du XVIIIe siècle... Un mélodrame romantique d'après la pièce éponyme de John L. Balderston (1926), elle-même inspirée de The Sense of the Past, roman inachevé de Henry James (1917), un sujet qui influença fortement H. P. Lovecraft et Richard Matheson (on en retrouve la trace dans le film "Somewhere in Time / Quelque part dans le temps" de Jeannot Szwarc en 1980, tiré de Bid Time Return de Matheson). Leslie Howard, qui a co-produit, mis en scène et tenu le rôle de Standish dans la pièce de Balderston sur les planches à Londres (mars 1929) et à Broadway (novembre 1929), est nominé à l’Oscar pour ce même rôle au cinéma en 1934. Remake en 1951 sous le titre de "The House in the Square" (cf. infra). Le sujet a également été adapté à la télévision en 1948 (avec Manning Wilson), en 1949, en 1951 (avec Richard Greene et Grace Kelly) et deux fois en 1959. |
1934 | ® The Scarlet Pimpernel (GB) de Harold Young. – av. Nigel Bruce (George, prince de Galles), Melville Cooper (le peinte George Romney, 1734-1802) – cf. France (7.12). |
1936 | ® Lloyd’s of London (Le Pacte / CH : Les Lloyds de Londres) (US) de Henry King. – av. Douglas Scott/John Burton (Horatio Nelson jeune/adulte), Hugh Huntley (prince de Galles), Thomas Pogue (Benjamin Franklin), Sir Guy Standing (John Julius Angerstein, dir. de Lloyds). – Londres 1770-1805 : un ami d’enfance (fictif) de Nelson fait carrière à la compagnie d’assurances Lloyd’s. – cf. XIXe s., France : Napoléon. |
1937 | ® The Return of the Scarlet Pimpernel (GB) de Hanns Schwarz. – av. Evelyn Roberts (George, prince de Galles), cf. France (7.12). |
1938 | John Halifax Gentleman (GB) de George King George King Productions, 69 min. – av. John Warwick (John Halifax), Nancy Burne (Ursula March), Ralph Michael (Phineas Fletcher), D. J. Williams (Abel Fletcher), Brian Buchel (Lord Luxmore). – Remake des films de 1910 et 1915 (cf.), tourné en décembre 1937-janvier 1938 aux studios de Shepperton d’après le roman de Dinah Maria Mulock Craik (1856). |
1942 | ® The Young Mr. Pitt (CH : Le Jeune Monsieur Pitt) (GB) de Carol Reed. – av. Robert Donat (le Premier ministre Sir William Pitt, 1759-1806), Robert Morley (Charles James Fox), Raymond Lovell (George III), Agnes Lauchlan (la reine Charlotte). - cf. XIXe s., France : Napoléon. |
1942 | *Son of Fury – The Story of Benjamin Blake (Le Chevalier de la vengeance) (US) de John Cromwell [et Henry King] Darryl F. Zanuck/20th Century-Fox, 98 min. – av. Tyrone Power (Benjamin Blake), Gene Tierney (Eve), George Sanders (Sir Arthur Blake, baron de Breetholm), Frances Farmer (Isabel Blake), John Carradine (Caleb Green), Elsa Lanchester (Isabel, de Bristol), Harry Davenport (Amos Kidder), Ray Mala (chef tahitien). Destitué de ses droits par son tuteur et oncle Sir Arthur Blake, un nobliau de Bristol, Benjamin Blake, fait fortune dans les mers du Sud, à Tahiti, en trouvant des perles et revient se venger. Film d’aventures agréable tiré du roman « The Story of Benjamin Blake, Son of Fury » d’Edison Marshall (1941), dont la fin est modifiée pour le cinéma : Eve ne se suicide pas lorsque Benjamin retourne en Angleterre, et ce dernier n’épouse pas Isabel, dont il a réalisé la duplicité. Tourné à Century-City, aux Busch Gardens de Pasadena et à Honolulu (paysages exotiques filmés par Otto Brower, sans les acteurs). Un des derniers rôles de Frances Farmer. Remake : « The Treasure of the Golden Condor » (1953) de Delmer Daves, cf. France (6). |
1946 | **Bedlam (US) de Mark Robson Val Lewton/RKO Radio Pictures, 82 min. – av. Boris Karloff (Master George Sims), Anna Lee (Nell Bowen), Billy House (Lord Mortimer), Leland Hodgson (le parlementaire John Wilks), Richard Fraser (William Hannay), Ian Wolfe (Sidney Long), Foster Phinney (John Montagu, comte de Sandwich), Joan Newton (Dorothea the Dove), Elizabeth Russell (Mistress Sims), Jason Robards Sr. (Oliver Todd). Londres 1761, l’asile d’aliénés de Sainte-Marie de Bethlehem, dit « Bedlam », à Moorfields, est entre les mains de son gardien-chef George Sims, un criminel sadique qui torture ses pensionnaires et les exhibe pour amuser la bonne société. Au cours d’une représentation spéciale organisée pour Lord Mortimer, l’un des fous meurt étouffé par la peinture dorée dont il est recouvert. La comédienne Nell Bowen, la maîtresse de Lord Mortimer, est profondément choquée par la façon dont Sims accomplit sa tâche. Elle l’humilie en public et, se retournant contre son puissant protecteur, se met en devoir d’obtenir des réformes pour l’institution ; un jeune Quaker, Hannay, la soutient. Jaloux, agacé et inquiet que l’on révèle sa complicité avec Sims, car l’asile pourrait aussi servir à faire disparaître des ennemis politiques trop inconfortables des « Tories » (conservateurs), Lord Mortimer fait enfermer Nell à Bedlam sous de fausses accusations. Tandis que Hannay s’efforce pour obtenir la révision de son procès, Nell gagne la confiance des pensionnaires de Bedlam à force de gentillesse et de compréhension ; lorsque Sims tente d’ébranler sa raison, les malades s’emparent de lui et font son procès ; l’un d’eux le poignarde, il finit emmuré. Hannay aide Nell à retrouver sa liberté et le parlementaire progressiste John Wilks, des « Whigs », met fin à ces agissements scandaleux. Jeux inquiétant d’ombres expressionnistes (photo : Nicholas Musuraca), tableaux morbides, la folie qui s’insinue dans « l’Age des Lumières » : un petit classique du film horrifique produit aux studios RKO par le légendaire Val Lewton (« Cat People »), artiste lettré qui fait recycler les décors d’église de « The Bells of St. Mary’s » de Leo McCarey pour son antre cauchemardesque. L’intrigue fait apparaître Lord Sandwich (1718-1792), connu pour sa corruption et son incompétence, et qui pourrait avoir servi de modèle indirect pour le personnage fictif de Lord Mortimer : sa première femme est morte folle, sa deuxième était une chanteuse d’opéra. L’authentique asile de Bedlam a effectivement été pendant quelque temps un lieu de curiosité et de divertissement pour les oisifs de la capitale (un dessin cruel de William Hogarth dans « A Rake’s Progress », datant de 1735, a inspiré les scénaristes) ; l’entrée coûtait un penny et l’on comptait près de cent mille visiteurs par an. Le film est interdit en Grande-Bretagne pour sa représentation jugée trop réaliste du sort réservé aux aliénés dans l’Angleterre du XVIII e siècle. Pas de distribution en France avant 1974. |
1947 | ® Mrs. Fitzherbert (GB) de Montgomery Tully. – av. Frederick Valk (George III). – cf. Angleterre XIXe s. (1). |
1949 | ® The Elusive Pimpernel (GB) de Michael Powell, Emeric Pressburger. – av. Jack Hawkins (George, prince de Galles) – cf. France (7.12). |
1951 | *The House in the Square / US : I’ll Never Forget You (US/GB) de Roy Ward Baker Sol C. Siegel/20th Century-Fox, 90 min. – av. Tyrone Power (Dr. Peter Standish), Ann Blyth (Helen Pettigrew/Martha Forsyth), Michael Rennie (Roger Forsyth), Robert Atkins (Dr. Samuel Johnson), Alex McCrindle (James Boswell), Ronald Simpson (Sir Joshua Reynolds), Kathleen Byron (Georgiana Spencer, duchesse de Devonshire), Felix Aylmer (Sir William Sutherland). Un remake plaisant de « Berkeley Square » (cf. film de 1933), d’après la pièce de John L. Balderston (1926) : un savant atomique américain est transporté dans le passé où il devient son propre ancêtre. Les séquences se déroulant en 1784 sont en Technicolor, celles au présent en noir et blanc. Ann Blyth remplace Constace Smith après trois jours de tournage, sur ordre de Darryl F. Zanuck (C. Smith avait auparavant remplacé Micheline Presle). Filmé en Grande-Bretagne, aux studios de Denham et à Londres (Berkeley Square). |
1953 | (tv) The Clay of Kings (GB) d’Albert McCleery série « Hallmark Hall of Fame » (NBC 7.6.53). av. Roger Moore (Josiah Wedgwood), Judith Braun, Basil Howes, Pierre Myers, Marjorie Eaton, Shiela Huntington, Peter Donat. Josiah Wedgwood (1730-1795) met au point un nouveau type de porcelaine (« Queen’s Ware ») pour la reine Charlotte et lutte en faveur de l’abolition de l’esclavage. |
1954 | John Wesley (GB/US) de Norman Walker GHW Films-Radio and Film Commission of the Methodist Church-R.N.F. Evans, Religious Films Ltd.-Rank Film, 77 min. – av. Leonard Sachs (John Wesley), Keith Pyott (Rev. Samuel Wesley), Curigwen Lewis (Susannah Wesley), Derek Aylward (Charles Wesley), Arthur Young (George III). La vie de John Wesley (1703-1791), fondateur du Méthodisme, en Angleterre, en Irlande puis brièvement en Amérique du Nord (Savannah, Géorgie, 1735 à 1737). Biopic didactique produit grâce aux dons de 500 églises méthodistes (coûts: 200'00 £) et tourné en Eastmancolor aux Gate Studios à Elstree. Pas d'exploitation commerciale. Le patron de la Rank Organisation qui parraine l'entreprise, J. Arthur Rank, était lui-même un fervent méthodiste. |
1954 | ® Beau Brummel (US) de Curtis Bernhardt. – av. Robert Morley (George III). – cf. Angleterre XIXe s. (1). |
1956 | ® (tv) The Scarlet Pimpernel (GB) de Michael McCarthy, etc. – av. Alexander Gauge (George, prince de Galles) – cf. France (7.12). |
1957 | (tv) The Lass of Richmond Hill (GB) de Rudolph Cartier « BBC Sunday-Night Theatre » (BBC 9.6.57), 90 min. – av. George Woodbridge (George III), Lucie Mannheim (la reine Charlotte), Tony Britton (George, prince de Galles), Annette Carell (Caroline de Brunswick), Sylvia Childs (Priscilla), Jeannette Sterke (Maria Fitzherbert), Graham Leaman (révérend Robert Burt), Marius Goring (Richard Brinsley Sheridan), Margaret Diamond (Lady Jersey). |
1957 | (tv) The Life of Samuel Johnson (US) série « Omnibus » no. 133 (NBC 15.12.57). – av. Peter Ustinov (Dr. Samuel Johnson), Kenneth Haigh (James Boswell), Eithne Dunn. – Vie du romancier et philosophe anglais (1709-1784). |
1959 | (tv) Berkeley Square (US) de George Schaefer « Hallmark Hall of Fame » (NBC 5.2.59). – av. John Kerr, Jeannie Carson, Edna Best, John Colicos. – Cf. film de 1933. |
1959 | ® John Paul Jones (US) de John Farrow. – av. Eric Pohlmann (George III), cf. Amérique du Nord (4.9). |
1960 | (tv) Barnaby Rudge (GB) de Morris Brady BBCtv (BBC 30.9.60), 13 x 30 min. – av. John Wood (Barnaby Rudge), Newton Blick (Gabriel Varden), Jennifer Daniel (Dolly Varden), Bernard Brown (Edward Chester), Isabel Dean (Mrs. Rudge), Alan Haywood (Joe Willet). – Drame situé en 1780, d’après Charles Dickens (cf. film de 1915). |
1964 | ® (tv) Le Matelot de nulle part (FR) de Marcel Cravenne. – av. Jean-Pierre Bernard (George III). |
1964 | The Black Torment (GB) de Robert Hartford-Davis Compton-Tekli, 85 min. – av. Heather Sears, John Turner, Ann Lynn, Peter Arne. – Fait divers criminel en 1780. |
1969 | (tv) Chatterton (FR) de Jean Vernier (1e Ch.RTF 23.9.69). – av. Alain Ferral (Thomas Chatterton), Fernand Ledoux, Françoise Cingal, François Nocher. Le poète maudit (1752-1770) qui préféra se suicider à l’arsenic plutôt que de mourir de faim devint pour les romantiques le symbole de l’homme de génie non reconnu (d’après la pièce d’Alfred de Vigny, 1835). |
1971 | (tv) Boswell’s Life of Johnson (GB) de Clarke Tait Scottish Television (STV 2.1.71). – av. Timothy West (Dr. Samuel Johnson), Julian Glover (James Boswell), John Byron (Georges III), Wynne Clark (Anne Seward), Sylvia Syms (Hester Thrale), John Neville (David Garrick), Clifford Earl (Oliver Goldsmith), Bryan Pringle (Sir John Hawkins). |
1972 | ® Lady Caroline Lamb (GB/IT) de Robert Bolt. – av. Ralph Richardson (George III). – cf. Angleterre au XIXe s. (1). |
Les parades du dimanche sous George III (« Barry Lyndon » de Stanley Kubrick, 1975).
1973-75 | ***Barry Lyndon (GB/US/IE) de Stanley Kubrick S.Kubrick, Jan Harlan, Bernard Williams/Peregrine-Hawk Film-Warner Bros., 187 min. – av. Ryan O’Neil (Redmond Barry), Marisa Berenson (Lady Honoria Lyndon), Gay Hamilton (Nora Brady, cousine de Redmond), Patrick Magee (chevalier du Balibari), Hardy Kruger (cpt. Potzdorf), Steven Berkoff (Lord Ludd), Murray Melvin (révérend Samuel Runt), Frank Middlemass (Sir Charles Lyndon), André Morell (Lord Gustavus Adolphus Wendover), Godrey Quigley (cpt. Grogan), Leonard Rossiter (cpt. John Quin), Arthur O'Sullivan (cpt. Feeny, le brigand), Leon Vitali (Lord Bullingdon), Billy Boyle (Seamus Feeny), Jonathan Cecil (ltn. Jonathan Fakenham), Roger Boothe (George III), Wolf Kahler (le prince de Tübingen). Ferdy Mayne (col. Bülow), David Morley (Bryan Patrick Lyndon), Anthony Sharp (Lord Hallam), Michael Hordern (narration). L’ascension aventureuse d’un arriviste sans scrupules. Né dans un village d'Irlande, Redmond Barry s'engage dans l'armée britannique après avoir tué (croit-il) un officier anglais en duel et fui son pays natal. Il part sur le continent combattre les Français dans l'armée prussienne (où il participe à la bataille de Minden en 1758 lors de la Guerre de Sept Ans), déserte en 1763 et devient joueur aux cartes et tricheur professionnel dans toutes les cours d'Europe où son habileté à l'épée lui permet de défier tous ses débiteurs en duel. En 1773, Redmond Barry réussit à épouser la comtesse de Lyndon, une veuve riche et belle, pour lui prendre son nom; son beau-fils, Lord Bullington, le hait. Le mariage est malheureux, il trompe son épouse et dilapide sa fortune à la colère de son beau-fils, héritier putatif. Lady Lyndon lui donne un fils, Bryan Patrick, qui meurt accidentellement à l'âge de neuf ans. Après avoir essayé en vain d’obtenir un titre de noblesse qui assurerait sa position sociale si Lady Lyndon venait à mourir, Barry devient alcoolique, sombre dans une déchéance pitoyable et tourmente son épouse qui fait une tentative de suicide. A cette nouvelle, Lord Bullingtonm, à présent adulte, rentre en Angleterre, provoque Barry en duel au pistolet et le blesse à la jambe. Barry est amputé. Son beau-fils lui accorde une rente annuelle à condition qu'il divorce et quitte à tout jamais le royaume. Epilogue: "Ce fut sous le règne du roi Georges III que ces personnages vécurent et se querellèrent; bons ou mauvais, beaux ou laids, riches ou pauvres, ils sont tous égaux maintenant". (Scénario d’après Memoirs of Barry Lyndon, Esq., un roman peu connu de William Makepeace Thackeray, paru en 1844). Au départ, Kubrick souhaitait adapter plutôt Vanity Fair de Thackeray. Un chef-d’œuvre majestueux, glacé, fascinant et, surtout, visuellement stupéfiant: l'effort de la mise en scène se porte sur des sujets picturaux, en adoptant avec maestria l'esthétique du passé (intérieurs éclairés à la bougie) pour aboutir à une splendeur hiératique de tableaux à la Gainsborough ou Watteau rarement vue au cinéma. Le film fonctionne comme un piège: au fil de son ascension sociale, Lyndon devient de plus en plus étranger: "Les personnages sont mis à distance, et leur petitesse saute aux yeux face à une histoire qui les dépasse" (F. Strauss, Télérama, 13.1.16). Sur exigence de la Warner, Kubrick confie le rôle-titre à Ryan O'Neil, la vedette de "Love Story" (Robert Redford ayant refusé). Tournage ruineux et interrompu deux fois (trois ans de travail, six mois de repérages, 11 millions de $) en Irlande (château de Cahir, comté de Kilkenny, Waterford, Carrick-on-Suir, Kells, Dublin Castle), en Angleterre (Petworth House, Castle Howard, divers intérieurs à Wilton House près de Salisbury, Longleat House à Warminster, à Corsham Court à l’ouest de Chippenham) et en Allemagne (Ludwigsburg, château de Sanssouci à Potsdam). Sept nominations à l'Oscar, dont quatre gagnées (photo, costumes, décors). La musique, également oscarisée, emprunte des passages de Haendel, Bach, Schubert, Mozart, Vivaldi, Paisiello, Frédéric le Grand et des airs traditionnels irlandais de Seán O Riada qui deviendront des tubes à la sortie du film. BAFTA 1976 (réalisation, photo). Un échec public dans les pays anglo-saxons, mais globalement un bon accueil en Europe de l'Ouest. |
1974 | (tv) John Halifax, Gentleman (GB) de Tristan de Vere Cole John McRae/BBCtv (BBC1 20.1.-17.2.74), 5 x 50 min. – av. Robert Coleby (John Halifax), Gwen Taylor (Ursula March), Tony Calvin (Phineas Fletcher), Barbara Shelley (Lady Caroline), John Phillips (Abel Fletcher), Phillip Hinton (Lord Ravenal). En 1794, l’ascension sociale d’un ouvrier du Gloucestershire et son entrée dans la gentry, tournée aux studios de Shepperton d’après le roman de Dinah Maria Mulock Craik (1856). |
1975 | (tv) The Fight Against Slavery (GB) de Christopher Ralling BBCtv-Time Life (BBC2 19.3.75), 6 x 55 min. – av. John Castle (Rév. John Newton), David Collings (William Wilberforce), Bryan Marshall (William Knibb), Gareth Thomas (Thomas Clarkson), Ronald Lacey (Charles James Fox), Ronald Pickup (William Pitt), John Richmond (Lord Mansfield), Patrick Barr (col. Lawson). La naissance du mouvement abolitionniste au XVIIIe s., les sermons du révérend John Newton, l’engagement de Wilberforce et de Clarkson en 1787 (cf. « Amazing Grace », 2006). |
1975-1977 | (tv) Poldark (GB) de Christopher Barry, Philip Dudley, Paul Annett, Roger Jenkins, Kenneth Ives BBCtv-London Films-Lionheart Television International (BBC1 5.10.75-21.8.77 / 11.9.-4.12.77), 29 x 52 min. – av. Robin Ellis (Ross Poldark), Angharad Rees (Demelza), Jill Townsend (Elizabeth Warleggan), Ralph Bates (George Warleggan), Clive Francis (Francis Poldark), Judy Geeson (Caroline Penvenen), Paul Curran (Jud Paynter), Mary Wimbush (Prudie Paynter), Forbes Collins (Zacky Martin), Kevin McNally (Drake Carne), David Delve (Sam Carne). Cornouailles dans les années 1783-1810 (d'après le roman de Winston Graham): après avoir combattu au sein de l'armée britannique en Amérique du Nord, Poldark, passé pour mort, lutte afin de récupérer ses domaines saisis par des voisins. Son père lui a légué des affairs en piteux état, et la belle Elizabeth Chynoweth, qui n'a pas eu la patience de l'attendre, convole avec son cousin Francis. L'aristocrate désargenté retrousse les manches et rouvre la mine de cuivre familiale tout en devenant le Robin des Bois des Lumières. La série, très populaire, esquisse les prémices de la première révolution industrielle. Tournage aux studios de Pinewood et en Cornouailles (Lostwithiel, Botallac, Pentireglaze, Port Isaac, Towednack, Braddock, Doyden Castle, Godolphin House, etc.). Remakes en 1996 et 2015-2019. |
1976 | ® (tv) The Adams Chronicles (US) de Paul Bogart, etc. – av. John Tillinger (George III) - cf. Amérique du Nord (4.6). |
1978 | (tv) Clouds of Glory – 1. William and Dorothy – 2. The Rime of the Ancient Mariner (GB) de Ken Russell Granada TV (ITC 9+16.7.78), 2 x 50 min. – av. David Warner (William Wordsworth), Felicity Kendal (Dorothy Wordsworth, sa soeur), David Hemmings (Samuel Taylor Coleridge), Kika Markham (Sarah Coleridge), Preston Lockwood. – Somersetshire 1797-1816 : l’amitié des deux poètes romantiques Wordsworth et Coleridge. |
1979 | ® (tv) Prince Regent (GB) de Michael Simpson. – av. Nigel Davenport (George III). – cf. XIXe s., Angleterre (1). |
1982 | (tv) Caleb Williams / Les Aventures de Caleb Williams / Die Abenteuer des Caleb William (Tödliches Geheimnis) (FR/DE/AT/CH/GB) de Herbert Wise TF1-ZDF-ORF-SRG-TeleMünchen-Tyne Tees TV-Claridge Films (TF1 13.8.-3.9.82), 4 x 80 min. / (ZDF 2-14.12.82), 4 x 90 min. / Channel Four 20.8.83, 6 x 85 min.). – av. Mick Ford (Caleb Williams), Günther Maria Halmer (Ferdinando Falkland), Stephen Rea (Barnabas Tyrell), Franz Rudnick (George Williams), Jacques Maury (Forester Falkland), Chrissie Cotterill (Jane Alcott), Arthur Brauss (le bandit Grimes). En 1794, Caleb, un jeune paysan désargenté, devient le secrétaire privé de l’aristocrate Falkland, ignorant que celui-ci est l’assassin de son père, et à l’origine de sa ruine. Il s’enfuit du domaine, échappe à la prison, Falkland se pend. D’après le roman à thèse sociopolitique sur les abus du pouvoir, « Things As They Are ; or, The Adventures of Caleb Williams » de William Godwin (1794). |
1982 | ® (tv) The Scarlet Pimpernel (US/GB) de Clive Donner. – av. Julian Fellowes (George, prince de Galles) – cf. France (7.12). |
1983 | (tv) The Falklands Factor (GB) de Colin Bucksey série « Play for Today », Louis Marks/BBCtv (BBC1 26.4.83), 60 min. – av. Donald Pleasence (Dr. Samuel Johnson), James Grout (William Strahan), Terence Rigby (William Pitt l’aîné, comte de Chatham), Norman Rodway (Nicholas Calvert), John Bird (Lord North), Ben Aris (Edmund Burke), Malcolm Terris (Mr. Dowdeswell). En 1770, dans un pamphlet politique, l’écrivain Samuel Johnson (1709-1784) met le gouvernement britannique en garde contre la guerre avec l’Espagne à propos des îles Falkland (Malouines). Les flottes anglaise, espagnole et française se font face en juin 1770, mais Louis XV se retire et le conflit s’enlise. Le scénario de Don Shaw fait évidemment écho à la toute récente guerre des Malouines en avril-juin 1982. |
1993 | (tv) Boswell & Johnson’s Tour of the Western Islands (GB) de John Byrne série « Screenplay », Panavision Production-BBCtv (BBC2 27.10.93), 60 min. – av. Robbie Coltrane (Dr. Samuel Johnson), John Sessions (James Boswell), Leo Sho-Silva (Joseph), Celia Imrie (Lady Flora MacDonald), Tony Halfpenny (Coll), Alan David (Sir Aeneas MacPherson), Joanne Thirsk (Caroline MacPherson), Carol MacReady (Lady MacPherson), Mark Anstée (cpt. MacLeod), Donald MacNeill (McLeod of Raasay), Penelope McGhie (Miss Campbell), Nicola Esson (Elizabeth McQuarrie), Ian Dury (Dr. Reid). – En automne 1773, l’écrivain Samuel Johnson explore et visite les Hebrides. |
1994 | ***The Madness of King George (La Folie du roi Georges) (GB/US) de Nicholas Hytner Samuel Goldwyn-Channel Four, 107 min. – av. Nigel Hawthorne (George III), Helen Mirren (la reine Charlotte), Amanda Donohoe (Lady Pembroke), Rupert Everett (George, le prince de Galles), Ian Holm (docteur Francis Willis), Rupert Graves (Greville), Julian Wadham (William Pitt le Jeune), Jim Carter (Charles James Fox), Julian Rhind-Tutt (le duc de York), Matthew Lloyd Davies (Papandick), Adrian Scarborough (Fortnum). En 1788, le roi Georges III, époux fidèle, représente aux yeux de la nation l’harmonie et la stabilité. Pourtant, son entourage s’inquiète de ses excentricités de plus en plus fréquentes. Le roi semble perdre la tête, se comporte de manière plus que familière et injurieuse envers sa cour. Déclaré fou, il est démis de ses fonctions et interné sans ménagement dans un asile de campagne, tandis que son fils, le prince de Galles, manœuvre pour obtenir la régence. Mais grâce aux soins éclairés du docteur Francis Willis, un ancien prêtre, le roi guérit et peut se montrer au Parlement à temps pour court-circuiter la prise de pouvoir fomentée par son fils... Selon la médecine moderne, Georges III était atteint de porphyrie, maladie physique et non psychique due à des médicaments contaminés par de l’arsenic. Son règne a ainsi été marqué par cinq grandes crises de folie, la plus connue ayant duré d’octobre 1788 à février 1789. Une réalisation somptueuse et raffinée, entre bouffonnerie et tragédie, admirablement interprétée par Nigel Hawthorne, qui brosse un portrait subtil, ambivalent de ce monarque à part (il récite « Le roi Lear »), personnage en souffrance, en conflit avec son fils et qui engendre la compassion. Adaptation d’Alan Bennett, d’après sa pièce, déjà mise en scène au théâtre par Hytner, également avec Hawthorne dans le rôle du souverain malade (« The Madness of George III », 1991). Tourné à Arundel Castle (West Sussex), à Broughton Castle (Oxfordshire), Wilton House (Wiltshire), Eton College (Berkshire), Bodleian Library et Thame Park (Oxford), Old Royal Naval College à Greenwich (Londres), Syon Park et aux studios de Shepperton avec des décors signés Ken Adam (« Barry Lyndon » de Kubrick). Oscar pour Ken Adam, nominations pour Hawthorne, Mirren et Bennett. 14 nominations au BAFTA Award, Prix d’interprétation féminine pour Helen Mirren au festival de Cannes 1995. Un des cent meilleurs films anglais selon le British Film Institute. |
1996 | (tv) A Royal Scandal (GB) de Sheree Folkson « Masterpiece Theatre », WGBH (Boston)-BBCtv (BBC1 16.6.96), 60 min. – av. Richard E. Grant (George, prince de Galles, futur Georges IV), Susan Lynch (Caroline de Brunswick), Michael Kitchen (Lord Malmesbury), Irene Richards (Maria Fitzherbert), Denis Lawson (Henry Brougham), Frances Barber (Lady Jersey), Oliver Ford Davies (Lord Liverpool), Stephen Boxer (Lord Hood), George Antoni (Teodoro Majocchi), Amanda Elwes (Lady Charlotte Douglas), Philip Voss (Sir Robert Gifford). En 1794, Lord Malmesbury négocie le mariage du prince de Galles, Georges, avec la protestante Caroline de Brunswick – alors que le prince est déjà secrètement marié avec une veuve catholique, Maria Fitzherbert, et a une liaison avec Lady Jersey. |
1996 | (tv) Poldark (GB) de Richard Laxton Sally Haynes/HTV Harlech Television (Wales & West) (ITV 3.10.96), 102 min. - av. John Bowe (Ross Poldark), Mel Martin (Demelza), Michael Attwell (George Warleggan), Ioan Gruffudd (Jeremy Poldark), Kelly Reilly (Clowance Poldark), Nicholas Gleaves (Siephen Cravenson), Gabrielle Lloyd (Jane Gimlet), Sarah Carpenter (Lady Harriet), James Saxon (le Prince Régent), Nicholas Rowe (Lord Edward Fitzmaurice), Andrew Readman (Dr. Dwight Enys), Fiona Victory (Caroline Enys), Michael Troughton (le duc de Leeds). Le roman de Winston Graham, déjà l'objet d'une télésérie de la BBC en 1975-1977, puis en 2015 (cf.), filmé sur place en Cornouailles. |
1997 | ® (tv) Liberty ! The American Revolution (US) d’Ellen Hoyde, Muffie Meyer. – av. Alex Jennings (George III). – cf. Amérique du Nord (4). |
1997 | (tv) The House of Angelo / The Fightmaster (GB) de Jim Goddard BBCtv-British Sky Broadcasting (Sky 17.9.97). – av. Edward Woodward (Dominic Angelo), Peter Woodward (Harry Angelo), Julian Glover (Sir Robert Willoughby), Isla Blair (Peg Wallington), Sarah Woodward, Sylvia Syms, Anthony Valentine. A la demande du roi, le représentant de la Louisiane en visite en Grande-Bretagne séjourne dans l’Académie des Armes d’Angelo afin qu’il soit à l’abri d’éventuels assassins français. |
1998 | (tv) A Respectable Trade (GB/IE/AU) de Suri Krishnamma BBCtv-Irish Screen-Nine Network Australia (BBC 19.4.98), 4 x 60 min. – av. Warren Clarke (Josiah Cole), Anna Massey (Sarah Cole), Emma Fielding (Frances Scott Cole), Ariyon Bakare (Mehuru/Moses), Ralph Brown (Dr. Hadley), Richard Briers (Sir Charles Fairley), Grahame Fox (John Bates), Jenny Agutter (Lady Scott), Simon Williams (Lord Scott). Chronique d’une famille anglaise de marchands d’esclaves établie à Bristol en 1788 (d’après le roman de Philippa Gregory, 1996). |
1998 | ® (tv) The Scarlet Pimpernel (GB) de Patrick Lau, Ed Bennett. – av. Jonathan Coy (George, prince de Galles) – cf. France (7.12). |
1998 | ® (tv) Vanity Fair (GB) de Marc Munden. – av. Roger Ashton-Griffiths (George III), cf. Napoléon : Angleterre. |
1999 | The Clandestine Marriage (GB) de Christopher Miles Stanway-Portman-BBCtv, 90 min. – av. Nigel Hawthorne, Joan Collins, Timothy Spall, Tom Hollander, Paul Nicholls. – Comédie des erreurs romantique et exhubérante d’après George Coleman et David Garrick, en 1766. |
2000 | ® (tv) Jack of All Trades (US/NZ) de Josh Becker. – av. Mark Hadlow (George III). – cf. XIXe s., Angleterre (1). |
2001 | Pandaemonium (Pandemonium) (GB) de Julin Temple Arts Council of England-BBC-Film Council, 126 min. – av. Linus Roache (Samuel Coleridge), John Hannah (William Wordsworth), Guy Lankester (Lord Byron), Samantha Morton (Sara Coleridge), Emily Woof (Dorothy Wordsworth), Emma Fielding (Mary Wordsworth), Andy Serkis (John Thelwall), Dexter Fletcher (Humphry Davy), Edith Southey (Andrea Lowe). La collaboration poétique de Wordsworth et Coleridge, en 1779 : l’amitié dans l’écriture, la trahison, le radicalisme politique. |
2002 | ® (tv) Benjamin Franklin (US) d’Ellen Hovde, Muffie Meyer. – av. Anthony Cochrane (George III). – cf. Amérique du Nord (4.5). |
2004 | (tv) How Mad Was King George ? (GB) de Claire Whalley série « Time Watch », BBCtv (BBC2 6.2.04), 50 min. – av. Geoffrey Streatfeild (Georges III), Amy Shindler (reine Charlotte), Ed Tolputt (prince de Galles), David Prowiss (George III jeune), Louis Taney (Fanny Burney), Ramon Alcaraz (Robert Fulke Greville). – Docu-fiction (cf. film de 1994). |
2005 | Tristram Shandy : A Cock and Bull Story (Tournage dans un jardin anglais) (GB) de Michael Winterbottom Scion Films-BBC Films-Baby Cow Prod.-EM Media See, 94 min. – av. Steve Coogan (Tristram Shandy / Walter Shandy), Rob Brydon (capt. Toby Shandy), Keeley Hawes (Elizabeth), Shirley Henderson (Susannah), Raymond Waring (Trim), Paul Kynman (Obadiah). De la difficulté à filmer l’infilmable roman « The Life and Opinions of Tristram Shandy, Gentleman » de Laurence Sterne (1760-1767). |
2005 | (tv) The Slavery Business – 1. How to Make a Million from Slavery – 2. Sugar Dynasty (GB) de Michael Samuels (1), Georgina Harvey (2) BBCtv-The Open University (BBC2 3.+10.8.05), 2 x 55 min. – av.Robert Pugh (Henry Lascelles), Jack Shepherd (Robert Dinwiddle), John Standing (Lord Carteret), Ben Crompton (Hodge), Rupert Frazer (Stephen Makepeace), Raymond Coulthard (Edwin Lascelles), Richard Dillane (William Beckford of Somerley), Orlando Wells (William Beckford of Fonthille), Ken Bones (Thomas Wildman), Patrick Dury (Cyrus Reddig), Diana Kent (Maria Beckford), Steven Geller (William Courtney), Oliver Gordon (duc de Beckford), La Toya Moulton (Quasheba Beckford), Alistair Findlay (Lord Loughborough). En 1774, la dénonciation de l’esclavagisme qui fait la fortune de certaines grandes familles. La campagne abolutionniste n’aboutira complètement qu’en 1833. – Episode 3 (« Breaking the Chains »), cf. XIXe s., Angleterre s. William IV (2). |
2006 | *Amazing Grace (GB/US) de Michael Apted Ingenious Film Partners-Lakeshore International, 118 min. – av. Ioan Gruffud (William Wilberforce), Romola Garai (Barbara Wilberforce-Spooner), Benedict Cumberbatch (William Pitt le jeune), Ciaran Hinds (Lord Tarleton), Rufus Sewell (Thomas Clarkson), Youssou N’Dour (Ouladqh Equiano), Michael Gambon (Lord Charles James Fox), Albert Finney (John Newton), Nicholas Farrell (Henry Thornton Wilberforce), Georgie Glen (Hannah More), Stephen Campbell Moore (James Stephen), Toby Jones (William, duc de Clarence). En 1780, l’idéaliste et réformateur évangéliste William Wilberforce (1759-1833), alors âgé de 21 ans, entre dans la Chambre des Communes encouragé par son ami William Pitt, le futur Premier ministre. En 1797, Wilberforce manœuvre pour entrer au Parlement avec l’appui de Thomas Clarkson et susciter l’abolition de la traite négrière, ce qui arrivera finalement en 1807, lorsque sa campagne parlementaire contre le commerce des esclaves durant près de 26 ans aboutira au « Slave Trade Act ». L’abolition de l’esclavage étant associée, dans l’imaginaire public, avec la Révolution française, sa cause est l’objet de constantes attaques des radicaux britanniques, d’un soutien populaire aléatoire et de la rupture avec Pitt qui place ses priorités dans la lutte contre Napoléon. Un biopic intelligent et convaincant (réalisé pour commémorer le bicentenaire de l’abolition) qui est coproduit par Terrence Malick, mais un sujet trop aride pour le spectateur lambda. En dehors des pays anglo-saxons et d’une poignée de festivals, la carrière du film sera limitée au marché vidéo. Tournage à Oxford, Greenwich, Salisbury, Brentford (Syon House), Hertford (Balls Park), Blandford (Chettle House), Chatham, Gloucester, Folkestone, Isleworth (Osterley Park House), Hampton Court Palace (Surrey) et aux studios d’Elstree à Borehamwood. Lauréat du Christopher Award 2008 à New York (film, réalisation, scénario, production), nominé au Evening Standard British Film Award (scénario de Steven Knight) et au London Critics Circle Film Award (pour Benedict Cumberbatch). |
2006 | (tv) Samuel Johnson, the Dictionary Man (GB) de Richard Alwyn October Films-BBCtv (BBC4 26.6.06), 55 min. – av. Roger Ashton-Griffiths (Samuel Johnson), Brian Timoney (James Boswell), David Mallinson (Dr. Adams), Sue Wallace (Tety), Emma Dewhurst (Mme Desmoulins), Julie Covington (mère de Johnson), Ian Falconer, Cameron Stewart, Matthew Ashforde. – Docu-fiction. |
2008 | *The Duchess (GB/FR/IT) de Saul Dibb Qwerty Films-Magnolia-Pathé Renn-Bim, 110 min. – av. Keira Knightley (Georgiana Spencer, duchesse de Devonshire), Ralph Fiennes (duc de Devonshire), Charlotte Rampling (Lady Spencer), Hayley Atwell (Lady Elizabeth Foster), Demonic Cooper (Charles Grey), Simon McBurney (Charles James Fox), Aidan McArdle (Richard Brinsley Sheridan), John Shrapnel (gén. Grey). En 1774, Lady Georgiana Spencer, belle et cultivée, épouse l’austère duc de Devonshire, qui n’attend de sa jeune épouse qu’un héritier mâle. Arrière-arrière-grand-tante de Lady Diana Spencer, elle devient reine de la mode et la passionaria d’un parti politique libéral dont elle triple l’audience, les Whigs. Elle vit une liaison scandaleuse avec Charles Grey, futur Premier ministre auquel elle donnera une fille, situation reposant sur un pacte conjugal qui s'achève par un ménage à trois. Indépendamment des calculs people des producteurs en misant sur cette ancêtre de "Lady Di", libre-penseuse provocante, le film brosse le portrait raisonnablement convaincant d’une société, de ses conventions et de ses hypocrisies pas si éloignées des nôtres (en sacrifiant toutefois le poids de la Lady dans la vie sociale de l'époque). À regarder le tableau célèbre que fit Gainsborough de la duchesse, il y a fort à parier que celle-ci fut plus excentrique encore que la Georgiana du film, sagement calibrée sur les stéréotypes d'aujourd'hui. Tournage au château de Kedleston Hall, à Chatsworth House (Derbyshire), à Bath, à l’Old Royal Naval College de Greenwich (Londres), Somerset House (Strand), Holkham Hall (Norfolk), Clandon Hall (Surrey), Basildon Park (Berkshire), Theatre Royal Bristol, West Wycombe House (Buckinghamshire) et Osterley Park House (Isleworth). |
2008 | (tv) Sieg der Feuermaschine (DE) d’Axel Engstfeld série « Mission X (Le fabuleux destin des inventions) », ZDF (Arte 16.8.08), 52 min. – av. Walter Kreye (narration). – Docu-fiction : en 1769, l’Ecossais James Watts met au point les principes de la machine à vapeur et crée les bases de la révolution industrielle. En 1775, l’industriel Matthew Boulton, de Birmingham, met ses capitaux à disposition. |
2009/10 | (tv) Garrow’s Law (GB) de Peter Lydon, Ashley Pearce BBCtv (BBC 1.11.09-5.12.10), 8 x 55 min. (2 saisons) – av. Andrew Buchan (Sir William Garrow), Alun Armstrong (John Southouse), Lyndsey Marshall (Lady Sarah Hill), Michael Culkin (juge Buller), Rupert Graves (Sir Arthur Hill), Aidan McArdle (John Silvester). Les cas défendus par Sir William Garrow (1760-1840), avocat à la cour criminelle de British Old Bailey. « Champion des pauvres », défenseur des classes défavorisées, il imposa le concept juridique d’« innocent jusqu’à preuve du contraire » (« innocent until proven guilty ») et se fit ainsi de puissants ennemis parmi l’aristocratie britannique. Tournage à Dumbarton et à l’université d’Edinbourg (Ecosse). Grand prix de la Royal Television Society 2010. |
2013 | Belle (GB) d'Amma Asante Damian Jones/DJ Films-Isle of Man Film-Head Gear Film-Pinewood Studios, 105 min. - av. Gugu Mbatha-Raw (Dido Elizabeth Belle), Matthew Goode (cpt. Sir John Lindsay), Sam Reid (John Davinier), Tom Wilkinson (William Murray, Lord Mansfield), Emily Watson (Lady Mansfield), James Ashford (Tom Felton), Sarah Gadon (Elizabeth Murray), Miranda Richardson (Lady Ashford), Alex Jennings (Lord Ashford), Lamin Tamba (Alaudah Eqiano), Rupert Wickham (rév. Davinier), Penelope Wilton (Lady Mary Murray). Un récit inspiré par la vie de la métisse Dido Elizabeth Belle (1761-1804), enfant naturelle d'un amiral de la Royal Navy, Sir John Lindsay, et de l'esclave Maria Belle. Dido grandit à Kenwood House (Hampstead) dans le palais de son grand-oncle, William Murray, comte de Mansfield, et de son épouse, Lady Mansfield. Elle bénéficie de nombreux privilèges, mais la couleur de se peau l'empêche de participer pleinement aux traditions de son rang social. Elle épouse John Davinier, le fils idéaliste d'un révérend qui pousse Lord Mansfield à présider en 1772, en sa qualité de Président de la Haute Court d'Angleterre et du Pays de Galles (Lord Chief Justice), un procès concernant un esclave noir dont la conclusion retentissante peut être considérée comme la première étape de l'abolition de l'esclavage en Grande-Bretagne. Tourné aux studios de Pinewood et en extérieurs à Oxford, à Londres, à Isle of Man (Castletown, Douglas), à Isleworth (Osterley Park House), Brentford (Syon House) et West Wycombe. De l'illustration politiquement très correcte, un produit d'une société multi-ethnique, léché mais impavide. |
2015 | (tv) The Scandalous Lady W (GB) de Sheree Folkson Madonna Baptiste/BBCtv (BBC2 17.8.15), 90 min. - av. Natalie Dormer (Seymour Dorothy Fleming, Lady Worsley), Shaun Evans (Sir Richard Worsley), Aneurin Barnard (cpt. George Bisset), Robert Morgan (Mr. Hesse), Alex Beckett (cpt. Leversuch), Elizabeth Rider (Elizabeth Figg), Jessica Gunning (Mary Sotheby), Oliver Chris (vicomte Deerhurst). La richissime Lady Seymour Fleming épouse Sir Richard Worsley, un politicien ambitieux, pervers et voyeur qui assiste caché aux débats de sa femme avec 26 amants. Lasse de ces jeux, elle fugue avec le meilleur ami de son conjoint, le capitaine Bisset. Au cours du procès qui s'ensuit, Lady Worsley expose publiquement la vie dissolue de son époux… La star de "Game of Thrones", Natalie Dormer, dans une restitution pâlotte et indifférente du scandale provoquée par le procès en séparation de Lady Worsley (1758-1818), qui finit sa vie comme demi-mondaine; un script de David Eldridge, d'après le livre Lady Worsley's Whim de Hallie Rubenhold. Tournage à Clandon Hall à Guildford, à Ham House à Richmond et à Chiswick House (Burlington Lane) à Londres. |
2015-2019 | (tv) Poldark (GB) de Joss Agnew, Sallie Aprahamian, Edward Bazalgette, William McGregor, Charlie Palmer, William Sinclair, Stephen Woolfenden, Brian Kelly, Justin Molotnikov et Richard Senior Michael Ray, Roopesh Pareh, Margaret Mitchell, Eliza Mellor/Mammoth Screen (BBC1 15.7.15-26.8.19) (5 saisons) 43 x 55 min. - av. Aidan Turner (Ross Poldark), Eleanor Tomlinson (Demelza Poldark), Jack Farthing (George Warleggan), Tristan Sturrock (Zackie Martin), Heida Reed (Elizabeth Warleggan), Gabriella Wilde (Caroline Enys), Pip Torrens (Cary Warleggan), Harry Richardson (Drake Carne), Ellise Chappell (Morwenna Carne), John Hollingworth (cpt. Henshawe), Edward Bennett (le Premier ministre Sir William Pitt), Nico Rogner (le gén. Jules Toussaint). Le best-seller de Winston Graham, déjà filmé pour la télévision britannique en 1975-1977 et 1996 (cf.), tourné dans le Wiltshire, le pays de Galles, le Gloucestershire et en Cornouailles. |
2017 | (tv) George III - The Genius of the Mad King (GB) de John Bridcut Crux Productions-BBC (BBC2 31.1.17), 55 min. - av. Simon Callow (voix de George III), Sian Thomas (voix de la reine Charlotte), Robert Hardman (présentation). - Docu-fiction avec reconstitutions: les papiers personnels du souverain conservés aux archives de Windsor Castle révèlent un homme avide d'érudition et de voyages, patron des sciences et des arts. |
2017-2019 | (tv) Harlots (Les Filles de joie) (GB/US) série de Coky Giedroyc, Jill Robertson, China Moo-Young, Philippa Langdale, Robin Sheppard, Chloe Thomas et Debs Paterson Grainne Marmion, Lawrence Till, Pat Tookey-Dickson/Monumental Television-ITV-Hulu (ITV 3.4.17-28.8.19), 24 x 52 min. - av. Samantha Morton (Margaret Wells), Lesley Manville (Lydia Quigley), Kate Fleetwood (Nancy Birch), Holli Dempsey (Emily Lacey), Eloise Smyth (Lucy Wells), Bronwyn James (Fanny Lambert), Danny Sapani (William North), Jordan A. Nash (Jacob Wells North), Jessica Brown Findlay (Charlotte Wells), Liv Tyler (Lady Isabella Fitzwilliam), Alfie Allen (Isaac Pincher), Pippa Bennett-Warner (Harriet Lennox), Anna Calder-Marshall (Mrs. May), La guerre des prostituées dans deux maisons closes du Londres de 1760. |
2020-2024 | (tv) Bridgerton (La Chronique des Bridgerton) (US) de Tom Verica, Tricia Brock, Sheree Folksong, Alrick Riley, Julie Anne Robinson, Cheryl Dune, Alex Pillai, Andrew Ahn Shonda Rimes, Michelle Wright, Holden Chang, Sarah Dollard, Sarada McDermott, Marco Esquivel, Eli Wilson Pelton/Shondaland-CVD Productions (Netflix 25.12.20-13.6.24), 25 x 60 min. - av. Claudia Jessie (Eloise Bridgerton), Phoebe Dynevor (Daphne Bridgerton), Nicola Coughlan (Penelope Featherington), Luke Newton (Colin Bridgerton), Julie Andrews (Lady Whistledown), Jessica Madsen (Cressida Cowper), Polly Walker (Lady Portia Featherington), Regé-Jean Page (le duc de Hastings), Luke Thompson (Benedict Bridgerton), Golda Rosheuvel (la reine Charlotte de Mecklembourg-Strelitz), James Fleet (George III), Ian Attard (l'amiral Horatio Nelson), Freddie Stroma (le prince Friedrich de Prusse, neveu de la reine), Adjoha Andoh (Lady Agatha Danbury). Basé sur la série de romans de Julia Quinn (2000 à 2006) qui brasse faits historiques de la Régence et falbalas romanesques avec un fort parfum pop, le tout filmé dans le Herfordshire (Wrotham Park), à Wilton, Bath, Castle Howard à York, etc. La reine allemande Sophie-Charlotte de Mecklembourg-Strelitz (1744-1818), grand-mère de la reine Victoria, a ici le teint basané qui signerait ses origines africaine et portugaise (... historiquement du n'importe-quoi!), tyrannise la cour d'Angleterre, cligne des paupières avec un humour assassin sous ses faux cils tout en gérant avec un cynisme ludique la vie sentimentale, matrimoniale et surtout sexuelle autour d'elle. Un long, très long bal de richesses, luxure et trahisons autour de cette mère-maquerelle à la fois canaille et bonne-fée protectrice. Pour amateurs peu difficiles. |
9.1. Sweeney Todd, le barbier de Fleet Street
tueur et détrousseur de matelots vers 1760. Personnage dont la légende fut dramatisée dans « The String of Pearls or The Fiend of Fleet Street » de Thomas Peckett Prest et George Dibdin Pitt (1847) ; cf. aussi le musical « Sweeney Todd – The Demon Barber of Fleet Street » de Stephen Sondheim (1979).
1926 | Sweeney Todd (GB) de George Dewhurst New Era, 305 m. – av. G. A. Baughan (Sweeney Todd), P. L. Mannock, Lionel Colliers. – Version burlesque. |
1928 | Sweeney Todd (GB) de Walter West QTS-Ideal, 73 min. – av. Moore Marriott (Sweeney Todd), Zoe Palmer, Charles Ashton, Iris Darbyshire, Judd Green, Philip Hewland. |
1936 | Sweeney Todd, the Demon Barber of Fleet Street (Sweeney Todd) (GB) de George King Metro-Goldwyn-Mayer, 68 min. – av. Tod Slaughter (Sweeney Tood), Bruce Seton, Eve Lister, Stella Rho, Ben Soutten. – Un barbier tueur, quinquagénaire bedonnant, sévit par désir d’ascension sociale : il égorge les riches capitaines de vaisseau de retour des Indes (transposé au XIXe siècle). Tourné aux studios de Shepperton. |
1970 | Bloodthirsty Butchers / The Blood Butcher (US) d’Andy Milligan Constitution Films, 79min. – av. John Miranda (Sweeney Todd), Annabella Wood, Berwick Kaler,Jane Hilary, Michael Cox. |
1982 | (tv-mus) Sweeney Todd : the Demon Barber of Fleet Street (US) de Terry Hughes, Harold Prince RKO-Nederlander Productions (Entertainment Channel 12.9.82), 140 min. – av. Angela Lansbury (Nellie Lovett), George Hearn (Sweeney Todd), Sara Woods (mendiante), Cris Groenendaal (Anthony Hope), Edmund Lyndeck (juge Turpin). – Captation vidéo de la pièce de Christopher Bond, musique de Stephen Sondheim. |
1997 | (tv) Sweeney Todd / The Tale of Sweeney Todd (L’Échoppe de l’horreur) (IE/US) de John Schlesinger World 2000-Hallmark Entertainment-Showtime Networks (19.4.98), 92 min. – av. Ben Kingsley (Sweeney Todd), Joanna Lumley (Mrs. Lovett), Campbell Scott (Ben Carlyle), Selina Boyack, John Kavanagh, Katherine Schlesinger. – Tourné à Dublin. |
2001 | (tv-mus) Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street in Concert (US) de Lonny Price Ellen M. Krass Prod.-KQED (PBS 31.10.01), 150 min. – av. George Hearn (Sweeney Todd), Patti LuPone (Mrs. Lovett), Neil Patrick Harris (Tobias Ragg). – Captation de la comédie musicale de Stephen Sondheim. |
2005 | (tv) Sweeney Todd (GB) de David Moore Box TV-Pie Shop-Siez 9 Prod.-BBCtv (BBC 3.1.06), 90 min. – av. Ray Winstone (Sweeney Todd), Essie Davis (Mrs. Lovett), David Warner (Fielding), Tom Hardy (Mathew), Ben Walker (Tobias). – Tourné à Bucarest aux MediaPro Studios. |
2007 | *Sweeney Todd, the Demon Barber of Fleet Street (Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street) (US) de Tim Burton Parkes/MacDonald-Zanuck Company-Katterli Frauenferider, 117 min. – av. Johnny Depp (Sweenie Todd alias Benjamin Barker), Helena Bonham Carter (Mrs. Nellie Lovett), Sacha Baron Cohen (Pirelli), Alan Rickman (juge Turpin), Timothy Spall (Beadle), Jamie Campbell Bower (Anthony), Jayne Wisener (Johanna), Ed Sanders (Toby). Un barbier injustement envoyé au bagne par un juge jaloux qui détient sa fille, jure de se venger à sa sortie. De retour à Londres, sa vie de famille détruite, il « rase la gorge des gentilhommes dont on n’entend plus parler après ». Une folie baroque du tandem Burton-Depp d’après la comédie musicale horrifique de Stephen Sondheim et Hugh Wheeler (1979), dont l’action est déplacée dans la Londres victorienne du XIXe s. |