3 – l’égypte 
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2001 (vd-mus)
Aida
(IT) Franco Zeffirelli (aussi décors) ;
TDK DVD/ Live Opera Heaven VJS, 188 min. – av.
Adina Aaron (Aïda), Scott Piper (Radamès), Kate Ald-
rich (Amnéris), Giuseppe Garra (Amonasro), Enrico
Giuseppe Iori (Ramfis), Paolo Pecchioli (Pharaon). –
Captation du 27.1.01 au Teatro Verdi de Busseto (ville
natale du compositeur), direction musicale de Massimi-
liano Stefanelli. 23 ans après son
Gesù de Nazareth
té-
lévisé, Zeffirelli revient à l’Antiquité à travers la mise en
scène d’opéra aux décors somptueux, celle-ci ayant toujours
primé sur son activité cinématographique, comme en témoi-
gnent ses films-opéras
La Traviata
(1982),
Otello
(1986)
et
Callas Forever
(2002), les œuvres les plus abouties hor-
mis ses deux adaptations de Shakespeare.
2006 (tv-mus)
Aïda
(FR /CH) Nicolas Joel (th), Andy Som-
mer (tv) ; (Arte 21.6.06), 150 min. – av. Nina Stemme
(Aïda), Luciana d’Intino (Amnéris), Salvatore Licitra
(Radamès), Juan Pons (Amonasro), Matti Salminen
(Ramfis). –
Captation du 31.5.06 à l’Opéra de Zurich
(Opernhaus), direction musicale d’Adam Fischer. Le drame
antique est transposé à l’époque de sa création, vers 1870,
lorsque les grandes puissances occidentales s’emparaient du
Moyen-Orient. Replacée dans le décorum de la haute so-
ciété du XIX 
e
siècle, l’intrigue se joue en crinolines sur fond
d’exotisme et permet une relecture idéologique originale.
2006 (tv-mus)
Aïda
(IT) Franco Zeffirelli (th), Patrizia Car-
mine (tv) ; RAI (Mezzo 7.12.07), 158 min. – av. Violeta
Urmana (Aïda), Ildiko Komiosi (Amnéris), Roberto Ala-
gna (Radamès), Carlo Guelfi (Amonasro). –
Captation
de l’
Aïda
mégapharaonique mis en scène par Zeffirelli, 83
ans, à la Scala de Milan (direction musicale de Riccardo
Chailly), cinq ans après son travail au Teatro Verdi de Bus-
seto (cf. 2001). Mais l’opéra hybride de Verdi, qui ouvre un
passage entre le grand drame historique (
Don Carlos
) et la
fresque religieuse (
Requiem
), avec ses scènes statiques et ges-
ticulantes ne facilite pas le travail de cet ancien assistant de
Visconti. A la Scala, où il avait débuté triomphalement en
1953, Zeffirelli tombe dans le piège de la grandiloquence
creuse au détriment de l’humain : un plateau croulant sous
les figurants, le contreplaqué or et les faux lapis-lazuli.
Renata Tebaldi prête sa voix à la jeune Sophia Loren dans
Aïda
de Clemente Fracassi (1953)
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