III - L’ITALIE

4. ITALIE CENTRALE : TOSCANE ET OMBRIE

4.3. La République de Pise, la Corse et la Sardaigne

Ayant combattu victorieusement les pirates sarrasins et les Byzantins au IXe et Xe siècle, Pise, une des quatre républiques maritimes d'Italie, devient au XIe siècle le premier port du nord de la mer Tyrrhénienne, en concentrant le commerce entre la Toscane et la Corse, la Sardaigne et les côtes de l'Espagne et du sud de la France. Le pape et l'empereur accordent l'indépendance politique à la ville ainsi que la suprématie sur la CORSE et la SARDAIGNE. La République de Pise, un des piliers du parti gibelin (pour l'empereur), perd la guerre contre ses rivales Venise et Gênes et, conquise par Florence en 1406 puis à nouveau en 1509, perd son rôle de port principal de la Toscane au profit de Livourne.
Tyran de Pise, UGOLINO (Hugolin) DELLA GHERARDESCA (1220-1289), comte de Donoratico nommé " podestà ", puis " capitano del popolo ", gouverne par la terreur mais finit renversé par l'archevêque local Ruggieri degli Ubaldini. Celui-ci l'accuse de trahir la cause des gibelins, s'empare du pouvoir en fomentant une insurrection populaire et le fait mourir de faim avec ses deux fils et ses deux petits-fils. La légende dit qu'ayant été le dernier à survivre, il aurait mangé le corps des enfants morts près de lui. - Le personnage et son sort terrible sont évoqués par Dante dans La Divine Comédie (chant XXIII de " L'Enfer ") et dans les Canterbury Tales de Geoffrey Chaucer.
1909Il conte Ugolino (Le Comte Ugolin) (IT) de Giovanni Pastrone
Itala Film Torino, 240 m. - cf. film de 1949. - GB, US: Count Ugolino.
1911Re Enzo (Dalle cronache dell'Italica storia del 1270) (IT) de Giuseppe De Liguoro
Milano Films, 225 m.
Capturé par les guelfes lors de la bataille de Fossalta, le roi Enzo [Heinz] de Sardaigne, écrivain et poète, fils illégitime et malchanceux de Frédéric II de Hohenstaufen, est emprisonné de 1249 jusqu'à sa mort en 1272 dans le palais qui porte son nom à Bologne. Amoureuse, la belle comtesse de Mannheim tente vainement d'organiser son évasion. - GB : King Enzo, DE : König Erenzo.
1911® L'Inferno (L'Enfer) (IT) d'Adolfo Padovan. - av. Giuseppe De Liguoro (le comte Ugolino). - En enfer, Dante et Virgile rencontrent Ugolino et l'infâme archevêque Ruggieri degli Ubaldini (cf. chap. 4.5).
1914Severo Torelli (FR) de Louis Feuillade
Société des Établissements Louis Gaumont/S.E.G. (Paris), 1208 m./60 min. - av. Paul Chevalet (Barnabo Spinola, gouverneur de Pise), Fernand Herrmann (Severo Torelli), Jehan Le Gal (Gian-Battista Torelli, noble de Pise, son père), Renée Carl (Donna Pia, son épouse), Musidora (la courtisane Portia), Edmond Bréon (Fra Paolo), Georges Melchior et Laurent Morléas (des amis de Severo), le petit William (Sandrino), Marthe Vinot (Catarina), Louise Lagrange.
Pise en 1494. Le jeune Severo, qui a juré de poignarder le tyran de sa ville, Barnabo Spinola, condottiere de la République de Florence et gouverneur de Pise, apprend qu'il s'agit de son propre père. D'après un drame en cinq actes de François Coppée (1883).
1915La Gorgona (La Gorgone) (IT) de Mario Caserini
Società Anonima Ambrosio, Torino, 1200 m. - Madeleine Céliat (Spina di Pietro dite " La Gorgone ", fille de Pietro Pisano), Annibale Ninchi (Lamberto Fiquinaldo), Cesare Zocchi (Marcello Fiquinaldo, son père), Giulio Donadio (Arrigo del Coscetto).
Synopsis : La République de Pise en l'an 1097. Surnommée " la Gorgone ", Spina, la jeune fille vierge de Pietro Pisano, est chargée telle une ancienne vestale de maintenir une lampe votive allumée en permanence pendant la guerre que les Pisanais livrent aux Sarrasins dans la Méditerranée, signe d'un présage de victoire. L'aristocrate florentin Lamberto Fiquinaldo, auquel la cité a retiré le commandement des armées et qui cherche à se venger, s'introduit dans le lieu gardé où séjourne Spina pour la violer, puis réalise que celle-ci s'est éprise de lui. Repentant, il se suicide avant le retour des Pisans victorieux. Ayant manqué à sa mission, Spina se lance des murs de la ville et suit Lamberto dans la mort. - Un scénario d'Arrigo Frusto tiré du drame de Sem Benelli (1913). Cf. aussi film de 1942.
1916Monna Vanna (IT) de Mario Caserini
Società Anonima Ambrosio, Torino, 852 m. - av. Madeleine Céliat (Monna Vanna [Giovanna]), Luigi Chiesa (Guido Colonna, son mari), Arthur Hamilton Revelle (Prinzivalle, général florentin), Cesare Zocchi (Marco Colonna, père de Guido), François Paul Donadio (Giannello), Maria Caserini Gasperini (Monna Bianca), Umberto Scalpellini (l'orfèvre).
Synopsis : Assiégée par Florence en 1498, la ville de Pise que défend Guido Colonna est à la limite de sa résistance. À son père Marco Colonna, envoyé en parlementaire dans le camp florentin du général Prinzivalle, ce dernier confie qu'il accepte de ne pas donner l'assaut final à la cité comme l'a ordonné Florence si la belle épouse de Guido, Monna Vanna, qu'il adore depuis son adolescence, passe une nuit sous sa tente, seule et nue sous son manteau. Monna Vanna accepte le sacrifice, mais Prinzivalle, bouleversé, la respecte. Entretemps, Florence cherche à se débarrasser de son général devenu trop populaire. Monna Vanna lui sauve la vie en l'hébergeant dans la ville. Colonna refuse de croire son épouse et fait incarcérer son rival. Outrée par le manque de confiance de son époux, Monna Vanna affirme avoir été violée et vouloir venger son honneur personnellement. Colonna lui remet les clés de la prison et elle s'enfuit avec Prinzivalle. - Adaptation de la pièce de Maurice Maeterlinck (1902), drame qui fera aussi l'objet de plusieurs opéras (Emil Abrányi en 1907, Henry Février en 1909, Nicolae Brânzeu en 1934 et Sergueï Rachmaninov, fragment présenté en 1984).
1917Monna Vanna (DE/HU) d'Eugen Illès
Aladár Fodor, János Fröhlich/Kino-Riport (Budapest)-Neutral-Film GmbH (Berlin), 4 bob. - av. Ica von Lenkeffy (Giovanna, Monna Vanne), Alfréd Deésy (Prinzivalle), Gyula Szöreghy (Guido Colonna), Béla Báton. - cf. film de 1916.
1921® La Mirabile Visione (IT) de Luigi Sapelli. - av. Ettore Berti (le comte Ugolino). - cf. Dante (chap. 4.5).
1922® Dante nella vita e nei tempi suoi (IT) de Domenico Gaido. - av. Eugenio Gilardoni (le comte Ugolino).- cf. Dante (chap. 4.5).
Lee Parry-Wegener dans « Monna Vanna » de Richard Eichberg (1922).
1922Monna Vanna (Madonna Giovanna) (DE) de Richard Eichberg
Richard Eichberg/Emelka AG (München), 7 bob./3346 m. - av. Lee Parry (Giovanna dite Monna [Madonna] Vanna), Paul Wegener (Guido Gurlino), Hans Sturm (Piero Luici), Olaf Fjord (gén. Pitelloso Vitelli), Toni Zimmerer (Niccolo Machiavelli), Lyda Salmonova (Maddalena Pazzi), Paul Graetz (le bouffon), Hans Trautner-Hurka (Toni), Emil Rameau (le chancelier Federigo Fondalo), Max Pohl (le prieur Coelestin), Albert Steinrück (Andrea Buonacorsi), Fritz Kampers (gén. Rinuzzio), Oskar Marion (Burgli).
Un scénario n'ayant qu'un lointain rapport avec le drame de Maeterlinck (cf. 1916), inspiré plutôt des récits d'époque de Niccolo Machiavelli et Paolo Giovio. Synopsis : À la fin du XVe siècle, Florence et Pise se livrent une guerre sans merci, Gurlino, le souverain de Pise, ayant rompu son mariage avec la Florentine volage Maddalena Pazzi et enlevé une jeune orpheline vénitienne, Giovanna Vanna dite " Madonna Vanna ", 17 ans. Les Florentins assiègent et s'emparent de Pise. Monna Vanna, qui a été contrainte d'épouser Gurlino, est éprise du beau général florentin Pitelloso Vitelli que convoite également Maddalena. Alors que les combats reprennent, " Monna Vanna ", vénérée comme une sainte, soulage la population souffrante et affamée et Vitelli organise des livraisons de nourriture. Considéré comme une traître par les Florentins, Vitelli ordonne la levée du siège et épouse Monna Vanna après le décès de Gurlino. - Une fresque opulente, aux décors somptueux de Kurt Richter et avec des milliers de figurants, dominée par Paul Wegener (Der Golem) et son épouse Lee Parry. Tournage de mai à septembre 1922 aux studios Jofa-Talier (Berlin-Johannisthal) et Emelka (München-Geiselgasteig) et en extérieurs à Dachau-Etzhausen.
1942La Gorgona (IT) de Guido Brignone
Mario Zama, Giovanni Germani/Florentia Film-Artisti Associati, 85 min. - av. Mariella Lotti (Spina di Pietro, dite " La Gorgone ", fille de Pietro Pisano), Rossano Brazzi (Lamberto Finquinaldo), Camillo Pilotto (Marcello Finquinaldo), Piero Camabuci (Arrigo del Coscetto), Annibale Betrone (le comte Ranieri), Tina Lattanzi (la comtesse Matilde de Toscane), Lauro Gazzolo (le serviteur de Spina), Enza Delbi (Bianca), Gorella Gori (Berta), Emilio Cigoli (Miniato), Giulia Martinelli (Celeste), Amelia Beretta (Berta), Achille Majeroni (le consul Marignano), Cesare Fantoni (Pietro Moricone), Giorgio Capecchi (cpt. Borso), Giovanni Onorato (Nicastro).
La République de Pise en lutte contre les Sarrasins en 1097. Une nouvelle adaptation de la pièce mélodramatique de Sem Benelli (cf. film de 1915) tournée aux studios Scalera à Rome. Une exploitation limitée en raison de la guerre.
Carlo Ninchi, le comte Ugolino de Riccardo Freda (1949).
1949* Il conte Ugolino / Il cavaliere di ferro (IT) de Riccardo Freda
Raffaele Colamunici, Riccardo Freda, Umberto Momi/Forum Film, 86 min. - av. Carlo Ninchi (le comte Ugolino/Hugolin della Gherardesca), Gianna Maria Canale (Emilia, sa fille), Peter Trent (l'archevêque Ruggero Ubaldini), Piero Palermini (Balduccio Ubaldini), Carla Calò (Haidée), Luigi Pavese (Sismondi), Ugo Sasso (Fortebraccio), Ciro Berardi (Lanfranchi), Armando Guarneri (Gualandi).
Synopsis : Tyran de Pise, cité alors en guerre contre Gênes, le comte Ugolino della Gherardesca (v. 1220-1269) gouverne avec autorité et a beaucoup d'ennemis. Depuis des années, il se croit l'ami de l'archevêque Ruggieri degli Ubaldini, l'archevêque de Pise (1271-1295), un mondain jaloux qui le hait et cherche à le ruiner. Le clerc malfaisant utilise Haidée, la belle maîtresse d'Ugolino que son amant traite comme une esclave, et Emilia, la fille aînée d'Ugolino, fâchée avec son géniteur parce qu'il désapprouve son amour pour Balduccio, le neveu de l'archevêque. En fabriquant un faux document, Ruggieri pousse Ugolino à tuer Balduccio que l'écrit fait passer pour un traître. Emilia accuse son père d'assassinat et devant le Conseil des Dix, Ruggieri feint ne rien savoir du document incriminateur dont il est l'auteur. Ugolino est accusé de trahison envers la République et condamné à périr sans nourriture avec sa descendance mâle, emmuré dans une tour du château. Emilia parvient à s'évader grâce à Haidée, qui le paye de sa vie. Emilia convainc le pape à Rome d'intervenir, mais l'aide arrive trop tard : les autres enfants d'Ugolino sont morts de faim, et leur père, qui a perdu la raison, a survécu en dévorant leur chair.
Le scénario de cette bande au budget minimaliste, signé Stefano Vanzina (Steno), Mario Monicelli et Riccardo Freda, est fort bien mis en valeur par une magnifique photo en noir et blanc qui annonce, dans ses moments les plus horrifiques, le fameux I vampiri (Les Vampires, 1957) du même Freda, où la muse du cinéaste, la sulfureuse Gianna Maria Canale, fait des ravages. C'est déjà elle qui interprète Emilia, fille du tyran emmuré. Ayant obtenu l'autorisation papale de libérer son père, elle fait enfoncer la paroi, mais tandis qu'elle s'avance vers la caméra jusqu'à ce que son visage remplisse tout l'écran, ses traits passent de l'espoir à la terreur indicible. Fin. Freda nous épargne ce qu'elle voit (preuve de cannibalisme) et laisse le spectateur sous le choc de cet ultime gros plan et du cri d'Emilia. Les décors étriqués - construits aux studios S.A.F.A.-Palatino à Rome - accentuent la claustrophobie ambiante ; les extérieurs sont filmés au château Caetani à Sermoneta (Latium). Quoique l'anthropophagie d'Ugolino ne soit pas attestée par les contemporains, Dante place le personnage en Enfer aux côtés de Ruggeri dans sa Divine Comédie : le châtiment de l'archevêque démoniaque est d'être dévoré sans cesse par celui qu'il a fait mourir de faim. La caution de Dante empêche le Vatican de sévir contre le portrait peu flatteur d'un homme d'Église et le film sera exploité en URSS en raison de son " anticléricalisme ". - US : Count Ugolino / The Iron Swordsman.
1956Il mantello rosso / Les Révoltés (IT/FR) de Giuseppe Maria Scotese
Elios Vercelloni, Albino Principe/Trio Film-Franca Film (Roma)-Centre Cinéma (Paris), 102 min. - av. Fausto Tozzi (Luca de' Bardi), Patricia Medina (Laura Lanfranchi), Jean Murat (Cosimo Lanfranchi, le Capitaine du Peuple, son père), Bruce Cabot (cpt. Raniero D'Anversa dit " Il Fiammingo / le Flamand "), Domenico Modugno (Saro), Guy Mairesse (Guercio le Borgne), Lyla Rocco (Stella), Eduardo de Santis (capitaine des Guelfes), Carlo Marazzini (Cosimo de' Bardi), Franco Caruso (le comte de Francesca), Nyta Dover (la comtesse de Francesca), Colette Déreal, Jeanne Fusier-Gir, Giacomo Rossi Stuart, Franco Fantasia, Andrea Fantasia, Jean-François Calvé.
Synopsis : Pise en 1500. Le banquier Cosimo de' Bardi, est sauvagement assassiné par le capitaine Raniero D'Anversa/Rainier d'Anvers, un aventurier flamand qui impose à la République le lourd joug des Médicis. Luca de' Bardi, son fils, jure de le venger et opère maintes actions d'éclat masqué et sous un manteau rouge, flanqué d'une petite armée de cavaliers également masqués. Pour retrouver l'instigateur du crime, il se présente à la cour comme peintre et obtient de faire le portrait de Laura, la fille du gouverneur (autoproclamé " capitaine du peuple "). Raniero obtient par chantage la main de Laura, mais Luca intervient le soir-même des fiançailles. Succombant sous le nombre, il est perdu quand ses partisans, déguisés en moines, interviennent massivement. Luca tue Raniero en duel au sommet de la tour de Pise.
C'est le premier film entièrement italien en écran panoramique (Stereocinescope) et en Ferraniacolor, rehaussé par deux acteurs d'Hollywood, l'Anglo-Espagnole Patricia Medina (épouse de Joseph Cotten, elle vient de tourner Mr. Arkadin pour Orson Welles en Espagne) et Bruce Cabot, le sauveur de Fay Wray dans King Kong en 1933 ; le chanteur Domenico Modugno (" Nel blu di pinto di blu ") se produit en ménestrel. Pierre Kast et France Roche travaillent à l'adaptation. Le tournage s'opère aux studios Pisorno à Tirrenia, avec des extérieurs à Pise, notamment au haut la fameuse tour. De beaux extérieurs, une action assez dynamique, un scénario classique du genre cape et épée, mais avec plus de moyens. - BE: Le Manteau rouge, DE, AT : Rebell für die Freiheit, ES : El tirano de Pisa, US : The Red Cloak.
1962/63Le verdi bandiere di Allah / Pod zelenim zastavama (Les Canons de San Antioco) (IT/YU) de Giacomo Gentilomo et Guido Zurli
Franco Caruso, Guido Robuschi, Gian Stellari/Italia Produzione Film (Roma)-Dobrava Film(Zagreb)-Globus Film (Zagreb), 100 min. - av. José Suarez (cpt. Dionigi Tragona), Linda Cristal (Alima, sa fiancée), Cristina Gajoni (Isabella), Mimmo Palmara (le vizir Ibrahim/Jaspar), Walter Barnes (le prieur), Hélène Chanel (Rosalana), Vittorio Sanipoli (le cheikh Selim), Thea Fleming (Sara), José Jaspe et José Torres (des pirates sarrasins), Renato Montalbano.
En Sardaigne sur l'île de Sant'Antioco, vers 1500. Derrière les murs de sa forteresse, Demetrios, un gouverneur ambitieux corrompu par l'or français de Charles VIII et allié secret du vizir Ibrahim, cherche à saper la trève entre l'Espagne et l'Empire ottoman en attirant des pirates barbaresques. Mais le capitaine Dionigi Tragona contrecarre ces plans et punit les méchants. - Tournage en Totalscope et Eastmancolor aux studios Pisorno à Tirrenia (Pise) et en extérieurs en Yougoslavie. Nota bene : la Sardaigne passe sous domination pisane du XIe au XIVe siècle, et en 1420, l'île est vendue au roi d'Aragon. - ES : El bucanero de la Media Luna, US (tv) : Green Flags of Allah, Slave Girls of Sheba.
1974® (tv) Pokol - Inferno (HU) d'András Rajnai. - av. Iván Darvas (le comte Ugolino della Gherardesca). - cf. Dante (chap. 4.5).
2008(vd) The Mandrake Root (GB(IT) de Malachi Bogdanov
Simon M. Woods/European Drama Network (London), 75 min. - av. Geoffrey Bateman (Nicia Calpucci), Emanuela Di Biase (la Dame), Chiara Jackson (Lucrezia Calpucci), Jason Nicoli (Callimaco), Jonathan Owen (frère Timeto), Craig Painting (Siro), Mike Rogers (Ligurio), Den Woods (Sostrata), Andrea Foddai, Mario Olivieri, Carlo Dessi.
La pièce La Mandragore de Machiavel (cf. chap. 4.8, film de 1965) transposée de Florence à Sassari en Sardaigne, en 1504. Tourné en quinze jours à Sassari et sorti au Sardinia Film Festival. Une réalisation nominée à titre de meilleur drame de l'année par la Royal Television Society (Midlands). - IT : La mandragola.