I - LA FRANCE
3. LOUIS XIV, LE "ROI-SOLEIL" (1661 à 1715)
La vieille Mlle de Scudéry (Henny Porten) découvre un terrible secret (« Das Fräulein von Scuderi » d’Eugen York, 1955).
3.4. "Mademoiselle de Scudéry" d'E. T. A. Hoffmann
nouvelle d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1819).
Une « Miss Marple », la détective d’Agatha Christie, active à Versailles : en 1680 à la cour de Louis XIV, Madeleine de Scudéry, une femme de lettres âgée, élucide une affaire de meurtres et de vols en série commis par le bijoutier René Cardillac, un orfèvre tellement fier de son art qu’il va jusqu’à tuer ses clients pour récupérer les bijoux qu’il a ciselés et qu’il considère comme sa propriété. Cf. aussi « Cardillac », opéra de Paul Hindemith et Ferdinand Lion (1926/1952). – Fameuse pour son salon littéraire que fréquentaient Mme de Sévigné et La Rochefoucauld, l’authentique Mme de Scudéry (1607-1701) rédigea plusieurs romans galants à clef.
Une « Miss Marple », la détective d’Agatha Christie, active à Versailles : en 1680 à la cour de Louis XIV, Madeleine de Scudéry, une femme de lettres âgée, élucide une affaire de meurtres et de vols en série commis par le bijoutier René Cardillac, un orfèvre tellement fier de son art qu’il va jusqu’à tuer ses clients pour récupérer les bijoux qu’il a ciselés et qu’il considère comme sa propriété. Cf. aussi « Cardillac », opéra de Paul Hindemith et Ferdinand Lion (1926/1952). – Fameuse pour son salon littéraire que fréquentaient Mme de Sévigné et La Rochefoucauld, l’authentique Mme de Scudéry (1607-1701) rédigea plusieurs romans galants à clef.
1911 | Mademoiselle de Scuderi (Mademoiselle de Scudery) (IT) de Mario Caserini Cines, 364 m. – av. Maria Gasparini (Madeleine de Scudéry), Gianna Terribili-Gonzales, Orlando Ricci. |
1920 | Der Besessene oder Das Fräulein von Scuderi (DE) de Gottfried Hacker et Karl Frey H. Müller Filmindustrie, München, 1726 m. – av. Arnold Marlé (René Cardillac), Thesy Pricken (Madelon, sa fille), Anna Dandler (Madeleine de Scudéry), Reinhard Bauer (Olivier), Franz Scharwenka (comte de Miossens), Adolf Gondrell (Degrais, cdt. de police), Max Weydner (père de Cardillac), Hedda Berger (la mère). |
1930 | [Juwelen - Sensation im Diamantenklub (AT) de Hans Brückner Listo Film, 2400 m./6 bob. - av. Maria Sorell, Oscar Beregi Sr., Alexander Critico, Beate Tyrolt. - Version moderne.] |
1939 | Das Stilett (DE) de Jürgen von Alten Terra Filmkunst (Ernst Günter Techow), 452 m./15 min. – av. Paul Bildt (René Cardillac), Bernhard Minetti (préfet de police), Karl Stepanek (lieut. Degrais), Hilde Schneider (Manon, sa fille), Reinhold Bernt (Olivier Brusson), Axel Monjé (comte de Württemberg), Ursula Deinert (Madeleine). L’affaire Cardillac sans Mlle de Scudéry : après sept assassinats, le bijoutier dément finit poignardé en légitime défense par le comte de Württemberg. Court métrage d’avant-programme tourné aux studios Ufa-Babelsberg à Berlin. |
1950 | ® Die tödlichen Träume (DE) de Paul Martin. – av. Walter Franck (René Cardillac), Harald Paulsen (Olivier Brusson). |
1955 | Das Fräulein von Scuderi / RFA : Die Schätze des Teufels / AT : Der Unheimliche von Paris / Fröken von Scuderi (Mademoiselle de Scudéri) (DE-RDA/SE) d’Eugen York DEFA Berlin-AB Pandora Film Stockholm, 100 min. – av. Henny Porten (Madeleine de Scudéry), Willy A. Kleinau (René Cardillac), Anne Vernon (Madelon, sa fille), Roland Alexandre (Olivier Brusson), Dorothea Wieck (Mme de Maintenon), Mathieu Ahlersmeyer (Louis XIV), Richard Häussler (comte de Miossens), Angelika Hauff (Mme de St. Croix), Alexander Engel (La Régnie), Hans-Peter Thielen (Degrais), Johannes Arpe (Louvois), Gerhard Frickhöffer (M. de la Fare), Alf Östlund (directeur de théâtre), Pat Svensson. Tournage aux studios de Berlin-Babelsberg et à Lund (Suède). Come-back et dernier film de Henny Porten, jadis la plus grande star du cinéma allemand. Première au festival de Locarno 1955. Le film (avec Roland Alexandre, de la Comédie-Française) est critiqué en Allemagne de l’Est pour sa peinture trop complaisante de la cour de Versailles. Le scénario modifie pourtant les motifs qui poussent Cardillac à assassiner ses clients: chez Hoffmann, c'est la fascination des bijoux et la passion maladive pour son travail qui l'incitent à récupérer les bijoux; dans le film, en revanche, c'est la haine de l'aristocratie volage et arrogante (la mère de l'orfèvre sanglant a été séduite, le père tué par un noble). Une réalisation soignée (décors, éclairages) mais un peu trop sage, lourde et languissante. |
1957 | (tv) Cardillac (DE) de Volker von Collande Bayerischer Rundfunk-Ufa (ARD 2.11.57). – av. Alfred Schieske (René Cardillac), Ingeborg Löffler (Madelon, sa fille), Reinhard Brandt (Olivier Brusson), Arno Assmann (La Regnie), Erich Fiedler (Failais), Tilo von Berlepsch (Genet). |
1968 | [Cardillac (DE) d’Edgar Reitz E. Reiz Filmprod. München, 97 min. – av. Hans Christian Blech (René Cardillac), Catana Cayetano (Madelon, sa fille), Rolf Becker (Olivier Brusson), Liane Hielscher. – En costumes modernes.] |
1971 | (tv) La señorita de Scuderi (ES) série « Novela » (TVE 11.10.71), 50 min. – av. Josep Castillo Escalona, Enrique Guitart, Josefina Güell, Consuelo de Nieva, Mayrata O’Wisiedo. |
1976 | (tv) Das Fräulein von Scuderi (DE) de Lütz Büscher (ZDF 27.1.76). – av. Angela Salloker (Madeleine de Scudéry), Hannes Messemer (René Cardillac), Wolfram Weniger (Olivier Brusson), Iris Berben (Madelon), Richard Lauffen (Louis XIV), Helga Roloff (Mme de Maintenon), Alfons Höckman (La Régnie), Peter Bongartz (Desgrais), Harry Kalenberg (Argenson), Bruni Löbel (La Martinière), Hans Stetter (comte de Miossens), Mogens von Gadow (Baptiste), Walter Gnilka (Boileau-Despréaux). |
1985 | (tv-mus) Cardillac (DE) de Jean-Pierre Ponnelle (th), Brian Large (tv) Bayerische Staatsoper-Bayerischer Rundfunk (BR 17.11.85), 89 min. – av. Donald McIntyre (Cardillac), Maria de Francesca-Cavazza (Madelon, sa fille), Robert Schunk (officier), Hans Günter Nöcker (marchand d’or), Joef Hopferwieser (le cavalier), Doris Soffel (la dame), Karl Helm (prévôt). Captation de l’opéra de Paul Hindemith et Ferdinand Lion à l’Opéra de Munich, sous la direction musicale de Wolfgang Sawallisch. |