I - LA FRANCE

Le régent Philippe d’Orléans (Philippe Noiret) et le prince de Gonzague (Fabrice Luchini) (« Le Bossu », 1997).

4. LA RÉGENCE DE PHILIPPE, DUC D'ORLÉANS (1715 à 1723)

pendant la minorité de LOUIS XV (qui n’a que 5 ans quand meurt le Roi-Soleil).
Né en 1674, neveu de Louis XIV, marié à Mademoiselle de Blois, Philippe devient régent à la demande du Parlement (la cour souhaitant échapper à la férule dévote de Mme de Maintenon). Il est secondé par son Premier ministre le cardinal Guillaume DUBOIS (1656-1723), dit « l’abbé Dubois ». À la mort de Philippe d’Orléans, la Régence est confiée au duc de Bourbon, 1723/1726. Banqueroute du système financier de John Law en 1720.
1966(tv) Le Système Law / La Banqueroute de Law (FR) de Claude de Givray 
« Présence du passé » (TF1 14.2.66). – av. Antoni Stuart (John Law), Jean Negroni (Saint Simon), Claude Sainval (Philippe d’Orléans, le régent), Adrienne Serventi (princesse Palestine), Jacques Mauclair (Jean Buvat), Claude Monsart.
En 1716, le financier écossais John Law (1671-1729), ami proche de Philippe d’Orléans, fonde à Paris une banque générale et introduit le papier-monnaie. Devenue banque d’État, l’institution suscite une fièvre de spéculation inouïe, mais elle est à la merci d’une panique collective qui se déclenche effectivement en février 1720, et en décembre, Law est contraint de se réfugier à Bruxelles devant l’ampleur du désastre financier.
1975***Que la fête commence... (FR) de Bertrand Tavernier 
Fildebroc (Michelle de Broca)-UPF-Les Films de la Guéville, 119 min. – av. Philippe Noiret (Philippe d’Orléans, le régent), Jean Rochefort (l’abbé Guillaume Dubois), Jean-Pierre Marielle (marquis Clément de Pontcallec), Gérard Desarthe (duc de Bourbon), Marina Vlady (Mme de Parabère), Christine Pascal (Emilie), Alfred Adam (Villeroi), Jean-Roger Caussimon (le cardinal), Monique Lejeune (Mme de Sabran), Thierry Lhermitte (comte de Horn), Jacqueline Parent (Séverine), Hélène Vincent (Mme de Saint-Simon), François Dyrek (Montlouis), Bernard Lajarrige (Amaury de Lambilly), Michel Beaune (capt. La Griollais), Georges Riquier (Brunet d’Ivry).
Aidé par l’abbé Dubois, un libre-penseur cynique, canaille athée qui brigue la mitre d’archevêque, le régent Philippe d’Orléans mène une politique réformiste et une vie de plaisirs cultivée lors de « petits soupers » libertins, passant l'essentiel de son temps à lutiner les duchesses et les filles vénales. Homme libéral qui n’a que faire des privilèges, pragmatique, désabusé (il pressent la fin de son monde gangrèné), plein de douceur, se vautrant dans la débauche, il émeut l’aristocratie et l’Eglise. Mais la situation économique du royaume s’aggrave, les spéculations de John Law entraînent un désastre, et lorsqu’en 1719, des nobliaux en Bretagne sous la direction de Pontallec, hobereau matamore et naïf, se soulèvent contre la couronne, Dubois parvient à convaincre celui-ci de les faire exécuter. Dans les rues, la misère du peuple provoque des réactions violentes, la Révolution affûte ses couteaux …
Un des meilleurs films historiques français, au montage nerveux, plein de verve et de mots irrespectueux, des comédiens prodigieux, une suite de notations et d’observations insolites ou cocasses sur une époque charnière (les seaux d’urine à Versailles, les médecins ignares aux grands masques de toucan). Passionné par la peinture des périodes de transition, Bertrand Tavernier casse le vernis de l'Histoire officielle et ses personnages ont une profondeur d'âme qui, sans les excuser, les rend émouvants et humains. Ce sont les faiblesses du Régent qui le rendent attachant, un homme désespéré, dans l'impossibilité de s'intéresser à lui-même: "Il était atteint de ce dégoût secret de lui-même, de cet accès périodique d'indifférence qui le glaçait au milieu du bonheur" (Saint-Simon), et Noiret sait admirablement mettre ce trait en évidence. Il en fait un homme à la fois sympathique et misérable, seigneurial et digne de pitié. On a même droit à un opéra oublié, composé par Philippe d’Orléans. Quant à Émilie, la pathétique jeune prostituée pleine de tendresse et de douceur meurtrie, elle personnifie le regard moral du cinéaste. Un succès public retentissant avec plus d’un million d’entrées, 4 Césars (Tavernier, Rochefort, scénario, décors), 3 nominations, Grand Prix de la Critique 1976. Tournage : châteaux d’Aulnay-sous-Boësses (Loiret), de Champs (Seine et Marne) et de Courances (Essonne), Guermantes (Seine et Marne), abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire), châteaux de Kerouzéré (Finistère), de Tonquédec (Côtes d’Armor), Le Mans (Sarthe) et Vaux-le-Vicomte (Seine-et-Marne).
1977(tv) Le Loup blanc – 1. L’Albinos – 2. La Forêt de Rennes – 3. Jean Blanc (FR) de Jean-Pierre Decourt 
FR3 Lille [FR3 30.-31.12.77-1.1.78), 3 x 55 min. – av. Jacques Rosny (Jean Blanc, dit le loup blanc)), Henri Lambert (Balbouet), Michel Vitold (marquis de Treml), Maryvonne Schiltz (Goton), Claude Giraud (Hervé de Vaunoy).
En 1720, un justicier mystérieux sévit dans la Bretagne saignée par le fisc royal (d’après le premier roman historique de Paul Féval). Tournage en Bretagne (forêts de Paimpont, d’Huelgoat), dans le Nord-Finistère, et les châteaux de Josselin, Kerjean et Rosenbo).
1978(tv) La Banqueroute de Law (FR) de Jean-François Delassus 
« Les samedis de l’Histoire » (FR3 2.9.78), 100 min. – av. Georges Claisse (John Law), Jean Parédès (Philippe d’Orléans, le régent), Hubert de Lapparent (abbé Dubois), Evelyne Dandry (Mme de Tencin), Guy Grosso (Vernezobre), Pierre Doris (Homère), Christian Marin (Rémy), Michel Modo (Victor), Jacques Blot (Modeste).
A force d’intrigues, l’aventurier et financier écossais John Law (cf. 1966) qui a mis à bas les finances de la France avec sa planche à billets, parvient à imposer ses idées économiques au Régent, mais il commet l’erreur de fabriquer des billets de banque en trop grand nombre. D’après le livre d’Edgar Faure.
1982(tv) Le Veneur noir – 1. La Mort en guenilles – 2. La Fille du diable (FR) de Paul Planchon 
FR3 Lyon (FR3 29.-30.12.82), 2 x 85 min. – av. Georges Marchal (le Veneur Noir), François-Eric Gendron (baron Philippe de Nossac), Anne Canovas (Hélène Borelli/Lily Morgenstein), Pierre Banderet (marquis de Simiane), Michel Baumann.
En 1723, un personnage inquiétant prétendant être le fils du diable mystifie Philippe de Nossac, désespéré par la perte de sa bien-aimée. Un mélo baroque et flamboyant, d’après « La Baronne trépassée », roman-feuilleton de Pierre Alexis Ponson du Terrail, tourné au château du Haut-Koenigsbourg.
2017(tv) Philippe d'Orléans, le régent libertin (FR) de Benjamin Lehrer (fict.) et David Jankowski (doc.)
Série "Secrets d'Histoire" présentée par Stéphane Berne (saison 11, épis. 6), Jean-Louis Remilleux/Société Européenne de Production-France Télévisions (FR2 10.8.17), 118 min.
Docu-fiction tourné sur les lieux historiques, avec reconstitutions et comédiens anonymes.
2017***L'Échange des princesses (FR/BE) de Marc Dugain
Patrick André, Charles Gillibert, Geneviève Lemal/High Sea Production-Scope Pictures-Motion Partners-France 3 Cinéma (27.12.17), 100 min. - av. Lambert Wilson (Philippe V d'Espagne), Olivier Gourmet (Philippe d'Orléans, Régent de France), Anamaria Vartolomei (Louise-Elisabeth, Mlle de Montpensier, fille du Régent), Juliane Lepoureau (Marie-Victoire, fille de Philippe V), Catherine Mouchet (Mme de Ventadour) Kacey Mottet Klein (Don Luis, fils de Philippe V), Igor Van Dessel (Louis XV), Maya Sansa (Elisabeth Farnese, reine d'Espagne), Andréa Ferréol (la Princesse Palatine, Elisabeth von der Pfalz), Thomas Mustin (le duc de Condé), Vincent Londez (le duc de Saint-Simon, ambassadeur de France en Espagne), Patrick Descamps (le maréchal de Villeroy), Gwendolyn Gourvenec (La Quadra). Didier SAuvegrain (le cardinal de Fleury), Jonas Wertz (le duc de Boufflers), Ana Rodriguez (Maria Nieves), Pedro Cabanas (le gouverneur de Don Luis).
En 1721, une idée audacieuse germe dans la tête de Philippe d'Orléans, Régent de France: Louis XV, 11 ans, va bientôt devenir roi et un échange de princesses permettrait de consolider la paix avec l'Espagne après des années de guerre et deux millions de morts. Il marie donc sa propre fille, Louise-Elisabeth, 12 ans, à l'héritier du trône d'Espagne, 14 ans, et Louis XV doit épouser la petite infante d'Espagne, Anna Maria Victoria, âgée de 4 ans. Mais l'entrée précipitée dans la cour des Grands de ces jeunes princesses, sacrifiées sur l'autel des jeux de pouvoirs, aura raison de leur insouciance. La spontanétie de la petite Marie-Victoire séduit vite la Cour aux Tuileries, mais pas son promis, qui demeure très distant. A Madrid, Louise-Elisabeth, impudente, esprit rebelle, ignore son futur époux, jeune dadais timide et sensible, provoque le clergé bigot et est prise en grippe par ses futurs beaux-parents; elle refuse de partager sa couche avec son fiancé, ayant découvert le plaisir féminin entre les bras d'une camériste, La Quadra. Phiippe V, aussi dévot que dépressif, passe par des moments de démence mystique et décide, à la stupeur générale, d'abdiquer en faveur de son fils, qui sse sent un peu dépassé. A Versailles, Louis XV est couronné à la majorité de ses treize ans, mais Marie-Victoire reste encore une enfant, bien loin de la puberté. Le jeune Condé lui conseille de la remplacer par une épouse capable de lui donner rapidement une descendance (Marie Leczinska). Alors que Don Luis commence à se faire apprécier de Louise-Elisabeth, il meurt de la variole et son père, dépité, doit remonter sur le trône. La double alliance a vécu, les deux princesses sont renvoyées dans leurs pays respectifs.
Une reconstitution brillante des cours françaises et espagnoles, du quotidien monotone et de la tyrannie de l'étiquette, une fresque d'une justesse exemplaire, des images aux éclairages et aux couleurs délicats, des portraits psychologiques d'une rare subtilité et une interprétation sans faille, avec Lambert Wilson dans un de ses rôles les plus marquants. Bref, un modèle de film historique qui frappe par son intelligence, sans effets sensationnels ni ostentation déplacée, mais parfaitement adéquat dans son propos. Tournage en Belgique dans le Brabant wallonne (château de La Hulpe), château de Beloeil (prov. Hainaut), château de Gaasbeek (Pajottenland) pour les châteaux royaux de Madrid, des Tuileries et de Versailles. Scénario de Marc Dugain et Chantal Thomas d'après le roman de Chantal Thomas, paru en 2013. Nomination aux Césars 2018 comme meilleur film étranger.
2021(tv) La Guerre des trônes - 3. L'Héritage du Roi-Soleil (1715-1723) (FR) de Vanessa Pontet et Alain Brunard
Série "La Guerre des trônes - La véritable histoire de l'Europe" présentée par Bruno Solo (saison 5, épis. 1-3), Samuel Kissous, Josette D. Normandeau/Pernet Media-Idéacom International-France Télévisions-Histoire TV (FR5 23.12.21), 52 min. - av. Bartholomew Boutellis (le Régent Philippe d'Orléans), Serge Swysen (l'abbé Guillaume Dubois), Fred Etherlinck (John Law), Manu Libert (le Dauphin Louis-Ferdinand). - Après la mort de Louis XIV c'est son arrière petit-fils, Louis, qui monte sur le trône. Ce dernier étant trop jeune pour régner, c'est Philippe d'Orléans, le fils du frère de Louis XIV, qui est nommé Régent et qui détient le pouvoir en France. La période de la Régence déstabilise les alliances en Europe. Elle est également marquée par une certaine agitation à la Cour, par la montée du progressisme et par la libération des mœurs en France.

4.1. La tragédienne Adrienne Lecouvreur

(1692-1730). - La grande comédienne entre à la Comédie-Française en 1717, où elle triomphe dans les créations de rôles de Racine et de Corneille (Phèdre, Polyeucte), mais aussi dans le lit de Voltaire, du chevalier de Rohan et du comte d'Argenteuil. Sa liaison avec Maurice de Saxe, maréchal de France (1696-1750), avive la jalousie de Françoise de Lorraine, duchesse de Bouillon, qui l'empoisonne, dit la légende. Elle est ensevelie dans un terrain vague. - cf. « Adrienne Lecouvreur », drame d’Eugène Scribe et Ernest Legouvé (1849) et l'opéra de Francesco Cilèa (1902).
1912Adrienne Lecouvreur (FR) de Louis Mercanton, Henri Desfontaines 
Urban Trading, 857 m./ca. 10 min. – av. Sarah Bernhardt (Adrienne Lecouvreur), Max Maxudian (le maréchal Maurice de Saxe), Lou Tellegen, Albert Decoeur.
Une adaptation de Sarah Bernhardt (qui réécrit le drame de Scribe-Legouvé), inaugurée sur scène à Paris en 1907 au « Théâtre Sarah Bernhardt ».
1919Adriana Lecouvreur (IT) d’Ugo Falena 
Tespi Film, 2196 m. – av. Bianca Stagno-Bellincioni (Adrienne Lecouvreur), Enrico Roma (le maréchal Maurice de Saxe), Mario May (la duchesse de Bouillon).
1928[Dream of Love (Cœur de tzigane) (US) de Fred Niblo 
Irving Thalberg/Metro-Goldwyn-Mayer, 65 min. – av. Joan Crawford (Adrienne [Lecouvreur]), Nils Asther (prince Maurice [de Saxe]), Aileen Pringle (la duchesse), Warner Oland (le duc), Carmel Myers (la comtesse), Harry Reinhardt (le comte), Harry Myers (le baron), Alphonse Martell (Michonet), Fletcher Norton (Ivan).
Le script de Dorothy Farnum tait l’identité réelle des personnages dont on ne mentionne que les prénoms : Adrienne, une gitane (sic), Maurice, etc., et situe l’action dans un quelconque royaume de Ruritanie au XIXe siècle.]
1938Adrienne Lecouvreur (FR/DE) de Marcel L’Herbier 
Ufa-Alliance Cinématographique Européenne (ACE), 106 min. – av. Yvonne Printemps (Adrienne Lecouvreur), Pierre Fresnay (le maréchal Maurice de Saxe), André Lefaur (duc de Bouillon), Fernand Bercher (Voltaire), Marcel André (Philippe d’Orléans, le régent), Jean Worms (le duc de Chaumont), Gabrielle Robinne (Mlle Duclos de Chateauneuf), Junie Astor (la duchesse de Bouillon), Larquey (Pitou), Thomy Bourdelle (Pauly), Jacques Catelain (D’Argental), Jacqueline Pacaud (Fanchon).
Petite blanchisseuse, Adrienne rêve de devenir actrice comme La Duclos, la grande tragédienne de la Comédie-Française. Elle y parvient avec l’appui de son amant, le jeune maréchal Maurice de Saxe, promu Grand-Duc de Courlande. Mais l’ancienne maîtresse du maréchal, la duchesse de Bouillon, fait empoisonner sa rivale qui meurt dans les bras de son amant. (L’authentique Maurice préféra la duchesse à la comédienne.)
Une production de l'ACE, filiale française de l'Ufa, tournée à l'initiative de Georges Lampin aux studios Ufa-Neubabelsberg à Berlin, où l’on reconstitue notamment la salle de la Comédie-Française avec 600 figurants. Soucieuse de son image à l'étranger (à la veille de l'Anschluss de l'Autriche), l'Allemagne nazie met à disposition des cinéastes français (de gauche comme de droite) ses studios impressionnants et des moyens impensables en France pour réaliser, sans censure ni le moindre contrôle artistique, les films de leurs rêves; L'Herbier, mais aussi Jean Grémillon, le communiste Louis Daquin, René Clair, Jacques Feyder, Jacques de Baroncelli et Raoul Ploquin se laissent séduire par les sirènes berlinoises. Les dialogues sont de l'auteur dramatique François Porché. Le film ne sera pas exploité en Allemagne et sort en France en octobre 1938, étiqueté "made in Germany"; l'accueil est mitigé en raison des tension politiques du moment, L'Herbier est vivement pris à part dans la presse de gauche.
1945® Echec au roy (FR) de Jean-Paul Paulin. – av. Madeleine Rousset (Adrienne Lecouvreur).
1955Adriana Lecouvreur (IT) de Guido Salvini 
Salvini Film, 87 min. – av. Valentina Cortese (Adrienne Lecouvreur), Gabriele Ferzetti (le maréchal Maurice de Saxe), Olga Villi (la duchesse de Bouillon). – Tourné à Cinecittà.
1956(tv) Mars et Melpomène (FR) de Maurice Cazeneuve
(1e Ch. RTF 8.9.56). – av. interprètes anonymes. – Les amours d’Adrienne Lecouvreur et du maréchal de Saxe (d'après Paul Nivoix).
1976® Le Siècle des Lumières (FR) de Claude Brulé. – av. Michèle Grellier (Adrienne Lecouvreur).
1976(tv-mus) Adriana Lecouvreur (JP) de Giuseppe De Tomasi
NHK Lirica Italiana-Shibuya-ku Tokyo (tv 20.9.76), 148 min. - av. Montserrat Caballé (Adrienne Lecouvreur), Fiorenza Cossotto (la duchesse de Bouillon), José Carreras (le maréchal Maurice de Saxe), Attilio d'Orazi (Michonnet, régisseur), Ivo Vinco (le duc de Bouillon), Piero De Palma (l'abbé de Chazeuil). - Amoureuse de Maurice de Saxe, la vedette de la Comédie-Française célébrée par Voltaire meurt empoisonnée par sa rivale, la duchesse de Bouillon (le sujet est puisé dans une rivalité historiquement authentique). L'opéra de Francesco Cilea (1902) sur un livret d'Arturo Colauti, d'après la pièce d'Eugène Scribe et Ernest Legouve (1849).
1978® Ce diable d’homme (FR) Marcel Carmus. – av. Nicole Garcia (Adrienne Lecouvreur).
1979(tv-mus) Adrienne Lecouvreur (FR) de Giuseppe De Tomasi (th) et Jean Manceau (tv)
Teatro San Carlo (FR3 20.1.79), 143 min. – av. Montserrat Caballé (Adrienne Lecouvreur), José Carreras (le marécahl Maurice de Saxe), Orazio Mori (le duc de Bouillon), Maria Luisa Nave (la duchesse de Bouillon), Enrico Mori. – L’opéra de Francesco Cilèa, d'après Eugène Scribe. Cf. captation de 1976.
1984(tv-mus) Adriana Lecouvreur (AU) de John Copley (th) et Hugh Davison (tv)
The Australian Opera (Sydney Opera House)-Australian Broadcasting Corporation (ABC), 140 min. - av. Joan Sutherland (Adriana Lecouvreur), Heather Begg (la duchesse de Bouillon), Anson Austin (le maréchal Maurice de Saxe), John Shaw (Michonnet, le régisseur). - L'opéra de Francesco Cilea (1902) sur un livret d'Arturo Colauti, d'après la pièce d'Eugène Scribe et Ernest Legouve (1849). Cf. captation de 1976.
1989(tv-mus) Adriana Lecouvreur (IT) de Lamberto Puggelli (th) et Brian Large (tv)
Teatro alla Scala (Milano)-Radiotelevisione italiana (RAI 2.6.89), 158 min. - av. Mirella Freni (Adrienne Lecouvreur), Peter Dvorsky (le maréchal Maurice de Saxe), Fiorenza Cossotto (la duchesse de Bouillon), Ivo Vinco (le duc de Bouillon), Alessandro Cassis (Michonnet, le régisseur), Ernesto Gavazzi /(l'abbé de Chazeuil), Patrizia Dordi (Jouvenot), Sara Mingardo (Dangeville), Oslavio di Credico (Poisson), Giuseppe Riva (Philippe Quinault). - L'opéra de Francesco Cilea (1902) sur un livret d'Arturo Colauti, d'après la pièce d'Eugène Scribe et Ernest Legouve (1849).Cf. captation de 1976.
1997(tv-mus) Adrianne Lecouvreur (PL) de Mariusz Trelinski
"Teatr Telewiji"-Skorpion Art Film-Televizja Polska (TVP 19.5.97), 73 min. - av. Danuta Stenka (Adrienne Lecouvreur), Jan Frycz (le maréchal Maurice de Saxe), Krystyna Janda (la duchesse de Bouillon), Jan Peszek (le duc de Bouillon), Mariusz Benoit (l'abbé de Chazeuil), Magdalena Cielecka (Mlle Jouvenot), Katarzyna Figura (la duchesse d'Aumont), Janusz Gajos (Michonnet), Szymon Kusmider (Quinaut). - L'opéra de Francesco Cilea (1902) sur un livret d'Arturo Colauti, d'après la pièce d'Eugène Scribe et Ernest Legouve (1849).Cf. captation de 1976.
2011(tv-mus) Adriana Lecouvreur (GB) de David McVicar
Covent Garden, London (Arte 7.5.11), 155 min. – av. Angela Gherghiu (Adrienne Lecouvreur), Jonas Kaufmann (le maréchal Maurice de Saxe), Maurizio Muraro (le duc de Bouillon), Olga Borodina (la duchesse de Bouillon). – L'opéra de Francesco Cilea (1902) sur un livret d'Arturo Colauti, d'après la pièce d'Eugène Scribe et Ernest Legouve (1849). Cf. la captation de 1976.