I - LA FRANCE
7. LA RÉVOLUTION FRANÇAISE (1789 à 1795)
Leslie Howard (g.) campe Sir Percy Blakeney en 1934
David Niven (dr.) est le « Mouron rouge » en 1949
7.12. The Scarlet Pimpernel (Le Mouron Rouge) de la Baronne Orczy
héros d'une série de romans imaginés par la baronne Emmuska Orczy. - En 1792/93, une organisation secrète anglaise dirigée par l’insaisissable « Mouron rouge » (alias Sir Percy Blakeney, champion du déguisement) sauve des aristocrates français condamnés à la guillotine par le Tribunal du peuple, à la barbe du redoutable Chauvelin, l’agent secret de Robespierre. – Personnage historique : François Bernard, marquis de Chauvelin (1766-1832).
Romans : « The Scarlet Pimpernel – Le Mouron Rouge » (1905), « I Will Repay – Le serment » (1906), « The Elusive Pimpernel – Les nouveaux exploits du Mouron Rouge » (1908), « Eldorado : A Story of the Scarlet Pimpernel – La capture du Mouron Rouge » (1913), « Lord Tony’s Wife – Le rire du Mouron Rouge » (1917), « The League of the Scarlet Pimpernel » (1919), « The Triumph of the Scarlet Pimpernel – Le triomphe du Mouron Rouge » (1922), « Sir Percy Hits Back – La vengeance de Sir Percy » (1927), « Adventures of the Scarlet Pimpernel » (1929), « The Scarlet Pimpernel Looks at the World » (1933), « The Way of the Scarlet Pimpernel – Les métamorphoses du Mouron Rouge » (1933), « Sir Percy Leads the Band – Le Mouron Rouge conduit le bal » (1936), « Mam’zelle Guillotine » (1940). À ces romans, il convient d’ajouter « Child of the Revolution » (narrateur : Sir Percy Blakeney) (1930) et « The Life and Exploits of the Scarlet Pimpernel », une pseudo-autobiographie de Sir Percy signée John Blakeney [i.e. John Orczy-Barstow, fils de la romancière) (1930). J.-C. Lavocat écrit « Le Retour du Mouron Rouge » (Bibliothèque Nelson, 1951).
Romans : « The Scarlet Pimpernel – Le Mouron Rouge » (1905), « I Will Repay – Le serment » (1906), « The Elusive Pimpernel – Les nouveaux exploits du Mouron Rouge » (1908), « Eldorado : A Story of the Scarlet Pimpernel – La capture du Mouron Rouge » (1913), « Lord Tony’s Wife – Le rire du Mouron Rouge » (1917), « The League of the Scarlet Pimpernel » (1919), « The Triumph of the Scarlet Pimpernel – Le triomphe du Mouron Rouge » (1922), « Sir Percy Hits Back – La vengeance de Sir Percy » (1927), « Adventures of the Scarlet Pimpernel » (1929), « The Scarlet Pimpernel Looks at the World » (1933), « The Way of the Scarlet Pimpernel – Les métamorphoses du Mouron Rouge » (1933), « Sir Percy Leads the Band – Le Mouron Rouge conduit le bal » (1936), « Mam’zelle Guillotine » (1940). À ces romans, il convient d’ajouter « Child of the Revolution » (narrateur : Sir Percy Blakeney) (1930) et « The Life and Exploits of the Scarlet Pimpernel », une pseudo-autobiographie de Sir Percy signée John Blakeney [i.e. John Orczy-Barstow, fils de la romancière) (1930). J.-C. Lavocat écrit « Le Retour du Mouron Rouge » (Bibliothèque Nelson, 1951).
1917 | The Scarlet Pimpernel (US) de Richard Stanton Fox Film Corp., 5 bob./50 min. – av. Dustin Farnum (Sir Percy Blakeney), Winifred Kingston (Marguerite Saint-Just, Lady Blakeney), William Burgess (Chauvelin), Bertram Grassby (Sir Andrew Ffoulkes), Howard Gaye (Lord Anthony Dewhurst), Jack Nelson (Armand Saint-Just), Willard Louis (Mr. Jellyband), Ben Hadley (Desles). Synopsis, cf. infra, film de 1934. Tourné aux studios Fox de Fort Lee, New Jersey. |
1920 | The Elusive Pimpernel (GB) de Maurice Elvey Sir Oswald Stoll/Stoll Picture Prod., 1666 m. – av. Cecil Humphreys (Sir Percy Blakeney), Marie Blanche (Lady Marguerite Blakeney), Norman Page (Chauvelin), Fotheringham Lysons (Robespierre), Teddy Arundell (Colet d’Herbois), Madge Stuart (Juliette Marny), A. Harding Steerman (abbé Jouquet), Dorothy Hanson (Mlle Cardeille). – Tourné aux Stoll Studios à Cricklewood (Camden). |
1923 | I Will Repay / US : Swords and the Woman (GB) de Henry Kolker RC Pictures-Ideal, 2140 m./70 min. – av. Holmes Herbert (Sir Percy Blakeney), Flora Le Breton (Juliette de Mornay), Pedro de Cordoba (Paul Deroulède), Ivan Samson (vicomte de Mornay), A. B. Imeson (Fouquier-Tinville), Georges Tréville (duc de Mornay), Robert Lang (Villefranche), Marquisette Bosky. – Tournage aux Neptune Studios à Elstree, puis en extérieurs à Douvres et à Beauvais. |
1928 | The Triumph of the Scarlet Pimpernel / US : The Scarlet Daredevil (GB) de Thomas Hayes Hunter Herbert Wilcox/British & Dominions Film Corp., 2575 m./94 min. – av. Matheson Lang (Sir Percy Blakeney), Juliette Compton (Thérésa Cabarrus), Nelson Keys (Robespierre), Marjorie Hume (Lady Marguerite Blakeney), Haddon Mason (Jean-Lambert Tallien), Harold Huth (Fouquier-Tinville), J. Fisher White (Armand Saint-Just), Douglas Payne (Rateau). – Filmé aux studios de Cricklewood (Camden). |
1934 | ***The Scarlet Pimpernel (Le Chevalier de Londres) (GB) de Harold Young, [Alexander Korda, Rowland V. Brown] Alexander Korda/London Film Productions, 98 min. – av. Leslie Howard (Sir Percy Blakeney), Merle Oberon (Lady Marguerite Blakeney), Raymond Massey (Chauvelin), Nigel Bruce (George, prince de Galles), Ernest Milton (Maximilien de Robespierre), Anthony Bushell (Sir Anthony Ffoulkes), Joan Gardner (Suzanne de Tournay), Walter Rilla (Armand Saint-Just), Melville Cooper (George Romney), Bramwell Fletcher (prêtre), Mabel Terry-Lewis (comtesse de Tournay), O. B. Clarence (comte de Tournay), Edmund Breon (col. Winterbottom), John Turnbull (Jellyband, l’aubergiste), Gertrude Musgrove (Sally), Allan Jeayes (Lord Grenville), William Freshman (Lord Timothy Hastings), Hindle Edgar (Lord Wilmot), Edmund Willard (Bibot). Le Mouron Rouge n’est autre que Sir Percy Blakeney, faux dandy préoccupé en apparence que de beaux habits et de belles parures (sur le modèle de Beau Brummell), ami intime du Prince de Galles et marié à une ex-comédienne française, Lady Marguerite. Celle-ci ignore tout de ses activités, mais son frère, Armand Saint-Just, est un des lieutenants de son mari. Robespierre envoie en Angleterre un nouvel ambassadeur, Chauvelin, avec la consigne de démasquer leur insaisissable adversaire... ou perdre la tête. Chauvelin, qui connaît Marguerite, conclut un marché avec elle : la vie de son frère, qu’il a fait arrêter à Paris, contre la véritable identité du Mouron. Blakeney retourne sur le continent avec ses gens pour sauver Armand. Lorsque Lady Marguerite découvre par hasard les activités secrètes de son mari, elle se rend à son tour en France pour l'avertir du piège que lui tend Chauvelin, et ce dernier la fait arrêter. A Douvres, Blakeney, champion du déguisement, dupe avec brio les agents de Robespierre et ramène son petit monde sur l'autre rive de la Manche, en sécurité… Cette première version sonore, visant le marché international, est commencée par l’Américain Rowland V. Brown, connu pour ses films de gangsters (« Blood Money »). Il est renvoyé après quelques jours – car la production estime que ses images sont trop brutales et sanglantes. Le nabab britannique Alexander Korda réalise lui-même la plus grande partie du film – aux British & Dominions Studios à Elstree et à Laleham-on-Thames -, mais laisse signer son monteur américain, Harold Young, un débutant dans la mise en scène. Le scénario de Lajos Biro et S. N. Bermann, basé sur une adaptation des auteurs dramatiques Robert Sherwood et Arthur Wimperis, privilégie les portraits psychologiques plutôt que les scènes d’action physique, et se focalise sur le jeu d’échecs mortel entre Sir Percy et Chauvelin, un duel remarquablement soutenu par Leslie Howard (dans le rôle de sa vie), poseur, maniéré, faux imbécile de boudoir, et le toujours inquiétant Raymond Massey. D'origine indo-galloise, Merle Oberon (bientôt Mrs. Korda) fait une resplendissante Lady Blakeney, et la beauté des images et des décors contribue à un enchantement visuel dans lequel l’apparition du peintre George Romney (1734-1802) en portraitiste de l’héroïne trouve sa pleine justification. Mais si le film, élégant et racé, aurait mérité quelques séquences plus musclées telles que l’envisageait Rowland Brown - plus de Mouron Rouge et moins de Sir Percy, du moins au début du récit -, il développe avec subtilité et une grande justesse de ton la déchirure entre Sir Percy et son épouse, la souffrance, la méfiance et le manque de communication qui s'installe dans le couple (dans le passé, Lady Marguerite a, sans s'en douter, livré au "rasoir national" une famille qui avait abusé d'elle). En 1934/35, le film de Korda oppose sciemment les valeurs de l’ancienne Europe à la brutalité bruyante de ses nouveaux maîtres : les débordements sanglants de la Révolution française - amplement illustrés par une guillotine en activité permanente et les hurlements de joie des "tricoteuses" à chaque tête tranchée, sans distinction de sexe ou d'âge - évoquent ici le règne de l’hystérie collective et de la bestialité récemment instauré dans l’Allemagne « révolutionnaire » d’Adolf Hitler. Le plus grand succès public d’Alexander Korda, même supérieur à son fameux « Private Lives of Henry VIII », et le film anglais le plus populaire des années trente. Ressorti en 1942, le film obtiendra à nouveau un succès sans précédent, en raison justement de son contenu politique latent. Anti-nazi engagé, Leslie Howard (comme Korda un juif d’origine hongroise) représente alors aux yeux du public la quintessence de l’âme britannique et de son esprit de résistance ! En France, en revanche, la sortie du film en salle est extrêmement discrète, la presse n'en parle que du bout des lèvres, la publicité est quasiment inexistante. Si les romans de la baronne Orczy obtiennent un indéniable succès en librairie (notamment dans la jolie collection Nelson), le spectacle sanguinaire de la Terreur à l'écran et le portrait peu flatteur de Robespierre embarrassent tout le monde, à la veille du Front Populaire. Et malgré l'"Entente cordiale" et la menace nazie, la perfide Albion a encore peu de supporters dans un Hexagone en proie à ses propres démons idéologiques, entre gauche militante et droite nationaliste. En revanche, un comble, le film est bien accueilli dans le Reich et en Italie fasciste, où la censure politique n'y voit que du feu. Leslie Howard précisera le tir en 1941 avec son "Pimpernel Smith" qui s'en prend directement aux nazis. – Nota bene : à Hollywood, le 12.12.1938 sur CBS, Cecil B. DeMille met en ondes une adaptation radiophonique du film interprétée par Leslie Howard et Olivia de Havilland (« Lux Radio Theatre », 60 min.). |
1937 | The Return of the Scarlet Pimpernel (GB) de Hanns Schwartz [et Adrian Brunel] Arnold Pressburger-Alexander Korda/London Film Productions, 94 min. – av. Barry K. Barnes (Sir Percy Blakeney), Sophie Stewart (Lady Marguerite Blakeney), Margaretta Scott (Theresa Cabarrus), James Mason (Jean-Lambert Tallien), Francis Lister (Chauvelin), Henry Oscar (Robespierre), Evelyn Roberts (George, prince de Galles), Anthony Bushell (Sir Andrew Ffoulkes), Patrick Barr (Lord Timothy Hastings), David Tree (Lord Harry Denning), John Counsell (Sir John Selton), Hugh Miller (Dr. Calmet), O. B. Clarence (De Marre), Esme Percy (Richard Brinsley Sheridan), Edmund Breon (col. Winterbottom), Frank Allenby (prof. Wilkins). En 1794, Sir Percy et sa bande reprennent du service en France pour sauver non seulement Lady Blakeney, kidnappée par Chauvelin, mais aussi le Conventionnel Tallien (James Mason), qui a défié Robespierre, de la guillotine. Mise en chantier d’une suite plus modeste du film de 1934 (dont on retrouve les scènes de foule), hélas sans Leslie Howard, celui-ci étant remplacé par un acteur pâlot et gauche du Mercury Theatre londonien. Tourné dans les nouveaux studios d’Alexander Korda à Denham (Buckinghamshire) et dans les environs, ce retour décevant du Mouron Rouge se veut ouvertement politique, la réalisation en étant confiée à l’Allemand Hanns Schwarz, un vétéran de la Ufa qui a fui le Reich pour des raisons raciales (comme le producteur du film, Arnold Pressburger). Sir Percy Blakeney et ses complices boivent ici à la santé « de l’Angleterre et de la liberté ». L’élimination de plusieurs membres de la Convention rappelle à la fois la « nuit des longs couteaux » contre la SA et les procès staliniens en Union soviétique. Ce ne sont plus par la ruse ou les déguisements que le Mouron Rouge remporte la victoire sur Robespierre, mais par l’action violente, sous l’acclamation des Parisiens eux-mêmes ! Chauvelin supplie Sir Percy de le sauver de la colère du peuple ; ce dernier l’emmène en Angleterre où, suprême punition, il devra apprendre à jouer au cricket… L’auteur dramatique et parlementaire Richard Brinsley Sheridan (1751-1816) fait une brève apparition dans l’intrigue. |
1941 | [Pimpernel Smith / Mister V (Monsieur Smith, agent secret) (GB) de Leslie Howard ; L. Howard/British National Films, 100 min. – av. Leslie Howard (prof. Horatio Smith, dit Pimpernel Smith), Mary Morris, Francis Sullivan. – Action transposée pendant la Deuxième guerre mondiale : à la frontière suisse, un paisible professeur d'archéologie roule la Gestapo en se faisant passer pour un doux rêveur universitaire à la recherche de "vestiges aryens" et qui se risque jusqu'à Berlin pour y sauver des juifs ou opposants au régime nazi. Leslie Howard, qui participe activement à l'effort de guerre au travers de films, d'articles et d'émissions radiophoniques, reprend ici son rôle de 1934. Deux ans plus tard, de retour de Lisbonne, son avion sera abattu par la Luftwaffe au-dessus du Golfe de Gascogne.] |
1948 | [The Scarlet Pumpernickel (US) de Charles M. Jones (« Looney Tunes ») ; Warner Bros, Merrie Melodies, 7 min. – Dessin animé parodique av. le personnage de Daffy.] |
1949 | *The Elusive Pimpernel / US : The Fighting Pimpernel (CH : Le Secret de la fleur écarlate) (GB/US) de Michael Powell et Emeric Pressburger London Film Productions–The Archers (Powell & Pressburger)-Sam Goldwyn Prod., 115 min./109 min. – av. David Niven (Sir Percy Blakeney), Margaret Leighton (Lady Marguerite Blakeney), Jack Hawkins (George, prince de Galles), Cyril Cusack (Chauvelin), Robert Coote (Sir Andrew Ffoulkes), Edmond Audran (Armand Saint-Just), Danielle Godet (Suzanne de Tournai), Howard Vernon (comte de Tournai), Gérard Nery (Philippe de Tournai), Arlette Marchal (comtesse de Tournai), Charles Victor (col. Winterbotham), Eugene Deckers (capt. Merières), David Oxley (capt. Duroc), Raymond Rollett (Bibot), Philip Stainton (Jellyband), Arthur Wontner (Lord Grenville), David Hutcheson (Lord Anthony Dewhurst), John Fitzgerald (Sir Michael Travers), Rachel Devirys (marquise de St. Cyr). Remake en Technicolor du film de 1934, avec une fin spectaculaire située non à Calais mais au Mont-Saint-Michel (donc sans rapport avec le roman « The Elusive Pimpernel »). Alexander Korda s’allie avec le producteur américain Sam Goldwyn, qui met David Niven à disposition du film, mais interfère lourdement dans la réalisation, imposée au tandem Powell-Pressburger (ceux-ci souhaitaient initialement transformer le récit en comédie musicale). Le tournage, qui coûte une fortune en raison des tensions constantes et des tergiversations entre Korda et Goldwyn, a lieu en intérieurs au National Studios d’Elstree et au London Film Studio à Shepperton, et en extérieurs à Douvres, The Ailesbury Column à Savernake Forest (course de berlines), Marlborough Downs, Royal Crescent à Bath (bal de Lady Grenville), The Stables (Carlton House terrace). C’est en France (châteaux de Villandry, Usse, Chaumont, Loches, Chambord, Blois, Tours) et en particulier au Mont-Saint-Michel; c'est là, juste avant la montée des eaux, que l’insolent Sir Percy berne, une fois de plus, les sbires jacobins de Chauvelin. Comme la majorité des autres aventures cinématographiques du « chevalier de Londres », celle-ci reste inédite dans l'Hexagone … pour cause de susceptibilité nationale: l'aventurier Blakeney vient en aide aux nobles pourchassés par les artisans de la Révolution, une activité intolérable pour la France de l'immédiate après-guerre où le Parti communiste français est au faîte de sa puissance ! Le film, visuellement très chatoyant, représente la Grande-Bretagne au festival de Venise 1949 ; l’accueil critique est tellement décourageant qu’il est entièrement remanié et ne sort à Londres qu’en janvier 1951 – et en 1955 aux États-Unis. |
1950/51 | (tv) The Scarlet Pimpernel (GB) de Fred O’Donovan « BBC Sunday-Night Theatre » (BBC 5.2.50 et 14.1.51), 119 min. – av. James Carney (Sir Percy Blakeney), Margaretta Scott (Lady Blakeney), Sydney Tafler (Chauvelin), John Witty (Sir Andrew Ffoulkes), Bryan Coleman (Lord Anthony Dewhurst), Dennis Fraser (Armand Saint-Just), Anthony Sharp (chevalier Paul de Grignon), Michael Brennan (capitaine), David Aylmer (citoyen Hebert), Edgar K. Bruce (Jellyband), Julia Braddock (Sally Jellyband), Richmond Nairne (vicomte de Tournai), Alison Petrie/Margaret Goodman (Suzanne de Tournai), Sybil Rares/Henzie Raeburn (comtesse de Tournai), Evelyn Moore (Lady Portaries), Graveley Edwards (Lord Grenville), Raymond Rollett/Jack Livesey (prince de Galles), Walter Horsbrugh/Peter MacDonell (comte de Tournai). La pièce écrite en 1903 par la baronne Orczy et son époux, Montague MacLean Barstow (soit deux ans avant la parution du roman) ; la dramatique est diffusée deux fois, avec quelques petites variations dans le casting. |
1954 | Io sono la Primula Rossa (Il Sanculotto) (IT) de Giorgio C. Simonelli Cinefilms-Giovanni Amati, 102 min. – av. Renato Rascel (Sir Archibald Trucibald IV of Norfolk), Flora Medini (Lady Elisabeth, son épouse), Kerima (Lola), Luigi Pavese (James), Laura Gazzolo (le citoyen Chiffon), Eva Vanicek (Jacqueline de Fleury), Sergio Fantoni (Lord Sheridan, le Mouron Rouge), Mara Werlen (Lady Patricia Sheridan), France Degand (Jeanne Lamoureuse). Comédie parodique : deux « Mourons Rouges » se rencontrent en France, l’un étant le mystérieux sauveur des victimes de la Terreur, l’autre étant un aristocrate anglais qui fuit son épouse jalouse sous l’identité du premier ; les deux déjouent les plans du sinistre citoyen Chiffon. Filmé aux studios Titanus à Rome, d’après un scénario de Steno. |
1955 | [The Purple Mask (Le Cavalier au masque) (US) de Bruce Humberstone Howard Christie/Universal-International, 82 min. – av. Tony Curtis (René de Travière, le Masque Pourpre), Colleen Miller (Laurette de Latour), Dan O’Herlihy (citoyen Brisquet), John Hoyt (Fouché), Robert Cornthwaite (Napoléon Bonaparte), Angela Lansbury (Mme Valentine), Gene Barry (capt. Charles Laverne), George Dolenz (Marcel Cadonal), Paul Cavanagh (duc de Latour). Adaptation apocryphe du « Mouron Rouge » dont l’action est déplacée en 1803 sous le Consulat. Un aristocrate français masqué, professeur de danse à Paris, sauve de la guillotine les royalistes qui complotent contre Napoléon, où Fouché est transformé en une sorte de Chauvelin ! Un film de cape et épée hautement fantaisiste et fabriqué sur mesure pour le bondissant Tony Curtis. Tournage en CinemaScope et Technicolor aux studios Universal et à Bidwell Park (Chico), d’après la pièce « Le Cavalier au masque » de Paul Armont et Jean Manoussi (1913). ] |
1956 | (tv) The Scarlet Pimpernel / The Adventures of the Scarlet Pimpernel (GB) de Michael McCarthy (épis. 1, 4), Dennis Vance (2, 3, 4, 6), David MacDonald (5, 7, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 17, 18), Wolf Rilla (8, 15) Rayant Prod.-Towers of London (Harry Alan Towers)-ITC Ltd. (ITV 24.2.-22.6.56), 18 x 25 min. – av. Marius Goring (Sir Percy Blakeney), Stanley Van Beers (Chauvelin), Patrick Troughton (Sir Andrew Ffoulkes), Alexander Gauge (George, prince de Galles), Lucie Mannheim (comtesse Caroline de La Vallière), Susy Richmond (Madame Tussaud), Anthony Newlands (Robespierre), Christopher Lee (Louis), Yvonne Furneaux (Suzanne de Fleury), Robert Shaw (Lord Anthony Dewhurst), Peter O’Toole (un soldat), Anthony Newlands (Lord Richard Hastings), Cyril Shaps (Bibot), Nicolette Bernard (Lady Ponsonby), Joan Maude (duchesse de Northumberland), Walter Rilla (l’abbé), Jean Aubrey (Rachel Rothstein). La première télésérie britannique en costumes, avec un Sir Percy Blakeney célibataire, c'est-à-dire privé de sa Lady Marguerite, qui est remplacée ici par une comtesse La Vallière (le couple est interprété par les époux Marius Goring-Lucie Mannheim). Goring – coproducteur avec Dennis Vance et David MacDonald – avait déjà tenu le rôle du Mouron Rouge dans la série radiophonique de la BBC en 1952-53, et le rôle lui sied à merveille. Une suite d’aventures apocryphes tournées en noir et blanc aux National Studios à Elstree. Chaque épisode commence par le fameux quatrain moqueur de Sir Percy : « They seek him here, they seek him there / Those Frenchies seek him ev’rywhere / Is he in Heaven, is he in Hell / That cursed elusive Pimpernel ? » (Ils le cherchent par ici, ils le cherchent par là / Ces Français le cherchent partout / Est-il au ciel, est-il en enfer / Ce maudit, insaisissable Mouron?"). Un succès cathodique mérité. Episodes : 1. « The Hostage » – 2. « Sir Percy’s Wager » – 3. « Lady in Distress » – 4. « The Elusive Chauvelin » – 5. « Something Remembered » – 6. « The Sword of Justice » – 7. « Thanksgiving Day » – 8. « Sir Andrew’s Fate » – 9. « The Ambassador’s Lady » – 10. « The Christmas Present » – 11. « The Flower Woman » – 12. « The Imaginary Invalid » – 13. « The Princess » – 14. « Antoine and Antoinette » – 15. « Winged Madonna » – 16. « Genlemen of the Road » – 17. « The Farmer’s Boy » – 18. « A Tale of Two Pigtails ». |
1956 | (tv) O Pimpinela Escarlate (BR) de Luiz Gallon Prod. Televisão Tupi, São Paulo (feuilleton). – av. José Parisi (Sir Percy Blakeney), Vida Alves (Lady Blakeney). – Adaptation de J. Silvestre. |
1960 | (tv) The Scarlet Pimpernel (US) de Marc Daniels William Bast-CBS « Family Classics / The DuPont Show of the Month » (CBS 28.10.60/18.12.60), 90 min./2 parties. – av. Michael Rennie (Sir Percy Blakeney), Maureen O’Hara (Lady Marguerite Blakeney), Reginald Denny (Chauvelin), Suzanne Storrs (Suzanne de Tournai), Zachary Scott, William Shatner, Leonardo Cimino, Eric Berry, James O’Hara. |
1964 | (tv) La Primula Rossa (IT) d’Antonello Falqui « Biblioteca di Studio Uno » (RAI 4.4.64), 80 min. – av. Tata Giacobotti (Sir Percy Blakeney), Renato Rascal (Robespierre), Lucia Mannucci (Lady Marguerite Blakeney), Felice Chiusano (Chauvelin), Virgilio Savona (Armand Saint-Just), Silvio Gigli (Louis XVI), Giuseppe Porelli (Lord Anthony Dewhurst), Nietta Zocchi (Marie-Antoinette), Ave Ninchi (comtesse de Tournay), Antonio Venturi (vicomte de Tournay), Elsa Vazzoler (vicomtesse de Saint-Cyr). – Parodie musicale. |
1967 | Carry On : Don’t Lose Your Head / US : Carry on Pimpernel (CH : Les Cinglés de la guillotine) (GB) de Gerald Thomas Adder, 90 min. – av. Sidney James (Sir Rodney Ffing, alias The Black Fingernail), Kenneth Williams (citoyen Camembert), Jim Dale (Lord Darcy de Pue), Joan Sims (Désirée Dubarry), Peter Gilmore (Robespierre), Peter Butterworth (citoyen Bidet), Charles Hawtrey (duc de Pommfrit). Parodie loufoque et lourdingue de la série populaire des « Carry On » : des nobles anglais sauvent leurs pairs français de la guillotine en se déguisant pour tromper la vigilence du redoutable citoyen Camembert. Filmé en Eastmancolor aux studios de Pinewood et en extérieurs dans le Buckinghamshire (Black Park à Iver Heath, Claydon, Cliveden House à Taplow, Waddesdon Manor), et à Guildford (Clandon Hall). |
1968 | Den røde pimpernell (NO) de Rolf Clemens NRK Barne- og Ungdomsavdelingen-Norsk Rikskringkasting (NRK, Oslo) (NRK 14.-21.-28.9.68), . - av. Helge Reiss (Sir Percy Blakeney), Alf Malland (Chauvelin), Bente Børsum (Suzanne de Tournay), Ingerid Vardund (Lady Marguerite), Odd Furøy (Sir Andrew), Jørn Ording (Maximilien Robespierre), Rønnaug Alten (Grevinne de Tournay), Eilif Armand (Richard), Georg Johnson (Jacques de Tournay), Joachim Calmeyer (Armand), Stig Egede-Nissen (Marki Duplessis), Arne Lie (le Prince de Galles), Thorleif Reiss (Lord Grenville), Knut M.Hansson (le comte de Tournay), Liv Thorsen (Lady Anne). |
1969 | (tv) The Elusive Pimpernel (GB) de Gerald Blake Campbell Logan-BBCtv (BBC1 20.4.69), 10 x 25 min. – av. Anton Rogers (Sir Percy Blakeney), Diane Fletcher (Lady Marguerite Blakeney), Bernard Hepton (Chauvelin), Jimmy Gardner (Robespierre), Malcolm Reynolds (Armand Saint-Just), Tamara Fuerst (Juliette de Marny), David Reynolds (Charles de Marny), Norma West (Désirée Candeille). |
1982 | *(tv) The Scarlet Pimpernel (GB) de Clive Donner David Conroy/CBS-London Film-Edgar J. Scherick Assoc. (CBS 9.11.82), 2 x 90 min. – av. Anthony Andrews (Sir Percy Blakeney), Jane Seymour (Marguerite Saint-Just, Lady Blakeney), Ian McKellen (Paul Chauvelin), James Villiers (baron de Batz), Richard Morant (Robespierre), Julian Fellowes (George, prince de Galles), David Gant (Fouquet), Richard Charles (le Dauphin, Louis XVII), Malcolm Jamieson (Armand Saint-Just), Eleanor David (Louise), Denis Lill (comte de Tournay), Ann Firbank (comtesse de Tournay), Timothy Carlton (comte de Beaulieu), Gordon Gostelow (Duval), Dominic Jephcott (Sir Andrew Ffoulkes), Christopher Villiers (Lord Anthony Dewhurst), Geoffrey Toone (marquis de St. Cyr), Daphne Anderson (Lady Grenville), Nick Brimble (Bibot), Mark Drewry (Lord Timothy Hastings). Dans cette version fort réussie, Sir Percy Blakeney sauve aussi le Dauphin de France (le scénario de William Bast s’inspire également de chapitres du roman « Eldorado »). Anthony Andrews est très convainquant en Sir Percy, et le film introduit des sous-entendus sur une liaison passée entre Lady Blakeney (la meilleure Lady depuis Korda) et Chauvelin, personnage plus subtil et ambigu que d’habitude. Lauréat d’un Emmy Award (costumes) et de deux nominations (décors, production). Tournage à Blenheim Palace (Woodstock), Brocket Hall (Lemsford), Broughton Castle (Banbury), Castell Coch (Tongwynlais, p. la prison du Temple), Lindisfarne Castle en Northumberland (pour Mont St. Pierre), Milton Manor (Oxfordshire, manoir des Blakeney) et Ragley Hall (Alcester, pour les domaines de Lord Grenville). |
1999 | *(tv) The Scarlet Pimpernel (1) (GB) de Patrick Lau BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 24.1.99), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), Elie McGovern (Lady Marguerite Blakeney), Martin Shaw (Paul Chauvelin), Anthony Green (Sir Andrew Ffoulkes), Pascal Langdane (Armand Saint-Just), Ronan Vibert (Robespierre), Jonathan Coy (George, prince de Galles), Beth Goddard (Suzanne de Tournay), Jamie Bamber (Lord Henry Dewhurst), John McEnery (Sir William Wetherby), Christopher Fairbanks (Fumier, assistant de Chauvelin). Série relativement luxueuse tournée en République tchèque en collaboration avec Spacek Films, à Prague (palais Salmovsky, vieille ville, studios Barrandov), à Brno, Ltimoysi et Zatec, puis à Wrotham Park (Barnet, Hertfordshire) pour le manoir des Blakeney. Des excellents dialogues et une photo stylisée et inventive dans ses trois premiers épisodes. Chauvelin est présenté comme l’ancien amant de Lady Blakeney, toujours amoureux, séduisant et tourmenté. Remarquable aussi Robespierre, terrifiant dans sa froideur et son indifférence à la vie humaine. Le premier épisode suit assez fidèlement à l’intrigue du roman, les autres sont pure invention des scénaristes. Nominé au BAFTA TV Award pour les meilleurs décors (Maurice Cain). |
1999 | (tv) The Scarlet Pimpernel – 2. Valentin Gautier / US : The Scarlet Pimpernel Meets Madame Guillotine (GB) de Patrick Lau BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 31.1.99), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), Elie McGovern (Lady Marguerite Blakeney), Martin Shaw (Chauvelin), Anthony Green (Sir Andrew Ffoulkes), Pascal Langdane (Armand Saint-Just), Ronan Vibert (Robespierre), Jonathan Coy (George, prince de Galles), Peter Jeffrey (marquis de Rochambeau), Julie Cox (Hélène de Rochambeau), Denise Black (Gabrielle Damiens alias Madame Guillotine), Alex Norton (Carnot), Robert Perkins (Vanel), James Callis (vicomte Henri Duverger de la Roche-Châtelane), Christopher Fairbanks (Fumier, assistant de Chauvelin). Sir Percy se rend en Vendée pour sauver Hélène, la fille adoptive du marquis de Rochambeau (en réalité, elle est la fille que Chauvelin eut lorsqu’il s’appelait encore Valentin Gautier). Madame Guillotine y fait exécuter prêtres et religieuses, et le vicomte Henri, chef des Vendéens et amant d’Hélène, déclenche en représailles la bataille de Cholet (17 octobre 1793) où il trouve la mort et qui se termine par la victoire des Républicains. Chauvelin tue Madame Guillotine à l’instant où celle-ci va abattre sa fille aux côtés de Sir Percy. Reconstitution minimaliste de la bataille de Cholet qui fut la plus sanglante de la guerre de Vendée, remportée par Marceau et Kléber. Le personnage fictif du vicomte Henri est un renvoi au marquis vendéen Charles de Bonchamp (1760-1793). |
1999 | (tv) The Scarlet Pimpernel – 3. A King’s Ransom / US : The Scarlet Pimpernel and the Kidnapped King (GB) d’Edward Bennett BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 7.2.99), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), Elie McGovern (Lady Marguerite Blakeney), Martin Shaw (Chauvelin), Dalibor Sípek (le Dauphin, Louis XVII), Suzanne Bertish (La Tournaine, alias Chevalier d’Orly), Ron Donachie (Mazarini), Anthony Green (Sir Andrew Ffoulkes), Ronan Vibert (Robespierre), Jonathan Coy (George, prince de Galles), Christopher Fairbanks (Fumier, assistant de Chauvelin). En 1794, le Dauphin, prisonnier au Temple, est enlevé par un individu masqué, le Chevalier d’Orly, redoutable sabreur. Sir Percy et Chauvelin rivalisent pour récupérer le fils de Louis XVI que ce premier parvient à ramener en Angleterre. Pour sauver la face, Robespierre fait remplacer le Dauphin par un sosie à Paris. |
2000 | (tv) The Scarlet Pimpernel – 4. Ennui (GB) de Graham Theakston BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 18.10.00), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), John McEnery (Sir William Wetherby), Ronan Vibert (Robespierre), Emily Bruni (Annette de Martignac), Stuart Bunce (Philippe Lispard), Jonathan Coy (George, prince de Galles). Deuxième série de trois épisodes du cycle proposé en janvier-février 1999 : En revenant de France, Sir Percy apprend que son épouse est morte en couches. Exit également le troublant Chauvelin, ce qui prive les récits suivants d’un ressort dramatique important, ceux-ci se limitant dorénavant à des sauvetages convenus et peu crédibles, exécutés en plein Paris les armes à la main (au lieu de la ruse et des déguisements chers à la baronne Orczy). Ici, Sir Percy trompe sa douleur en sauvant les parents d’une jeune tête brûlée aimée par un diplomate français. |
2000 | (tv) The Scarlet Pimpernel – 5. Friends and Enemies (GB) de Simon Langton BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 25.10.00), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), John McEnery (Sir William Wetherby), Ronan Vibert (Robespierre), Anton Lesser (Antoine Picard), Joanna Roth (Françoise Picard, sa soeur), Matthew Gravelle (le peintre Joseph Turner), Simon Williams (Sir Henry Cavendish), Jonathan Coy (George, prince de Galles). Paris 1793. Robespierre fait arrêter le savant (fictif) Antoine Picard qui travaille à un explosif révolutionnaire. Sir Percy utilise cette bombe pour faire évader le savant et détruire l’échafaud. Deux personnages historiques : le peintre Joseph Mallard William Turner (1775-1851) qui peint le domaine de Sir Percy, et le physicien-chimiste Sir Henry Cavendish (1731-1810) qui participe à la fabrication de la bombe et introduit Picard à la British Academy of Sciences. |
2000 | (tv) The Scarlet Pimpernel – 6. A Good Name (GB) de Simon Langton BBCtv Birmingham-London Film-A&E Television Networks-Space Films (BBC1 1.11.00), 90 min. – av. Richard E. Grant (Sir Percy Blakeney), John McEnery (Sir William Wetherby), Caroline Carver (Claudette), Mark Umbers (Lord Sidney), Danny Webb (Libersac), Ronan Vibert (Robespierre), Jonathan Coy (George, prince de Galles). A la cour du Régent, Claudette, une jeune réfugiée, fait passer son amoureux Lord Sidney pour son sauveur masqué, le Mouron Rouge. Le malheureux est enlevé par Robespierre et Sir Percy sauve le couple de la guillotine, discrètement aidé par Robespierre qui a reconnu en Claudette sa fille illégitime! |