I - LA FRANCE

8. LE DIRECTOIRE (1795 à 1799)

Proclamation du Directoire, régime républicain succédant à la Convention, le 26.10.1795. La Constitution de l’an III institue un premier Directoire (1795-97). Le deuxième Directoire (1797 à 1799) après un coup d’État du conventionnel Paul Barras, nouveau Directeur soutenu par les troupes du général NAPOLÉON BONAPARTE. Dissolution avec le coup d’État du 18 Brumaire (expulsion de l’Orangerie des députés des Cinq-Cents) qui instaure un exécutif de trois consuls provisoires : Bonaparte, Sieyès et Roger Ducos (9.11.1799).
Consulat et Empire, cf. XIXe siècle
1903® L’Epopée napoléonienne – 1 . Napoléon Bonaparte (FR) de Lucien Nonguet. – av. Maximilien Charlier (gén. Napoléon Bonaparte). – Tableaux : 2. « Bonaparte au Pont d’Arcole » – 3. « Campagne d’Egypte, les Pyramides ».cf. XIXe s. : Napoléon.
1904Scènes du Directoire (FR) d’Alice Guy 
Gaumont, 92 m.
1909® Napoléon (FR) de Lucien Nonguet. – av. Maximilien Charlier (gén. Napoléon Bonaparte). – Tableaux : 1. Siège de Toulon, 2. Arcole, 3. Campagne d’Egypte. – cf. XIXe s. : Napoléon.
1911Le Rêve d’un joueur (FR) Pathé Frères no. 4520, 400 m. – av. Séverin. – Drame sous le Directoire.
1912® Giuseppina Beauharnais (IT) d’Enrico Guazzoni. – av. Gianna Terribili-Gonzales (Joséphine de Beauharnais), Vittorio Rossi Pianelli (gén. Napoléon Bonaparte).- Joséphine de Beauharnais (Marie-Josèphe-Rose Tascher de La Pagerie, vicomtesse de Beauharnais, 1763-1814).cf. XIXe s. : Napoléon.
1919The Spirit of Lafayette (US) de James Vincent 
J. Vincent Prod., 10 bob. – av. Earl Schenck (marquis de La Fayette), Marion Barney (Adrienne de La Fayette). – Emprisonné par les Autrichiens dans la forteresse d’Olmutz en Moravie, La Fayette est libéré en septembre 1797 sur demande de Bonaparte, dans le cadre du traité de Campo-Formio. Mais il ne pourra retourner en France qu’en 1800 et, démocrate convaincu, se tiendra à l’écart de la vie publique jusqu’à la chute de l’Empire.
1922Il fabbro del convento (IT) de Vincezo Denizot 
Milano Films, 6 épisodes, 1497 m. – av. Valentina Frascaroli, Paolo Raviglia, Lisette Paltrinieri. – Episode du Directoire (épisode no. 6 : « La giustizia degli zingari »). Les autres volets de ce mélodrame adapté de « Le Forgeron de la Cour Dieu » de Ponson du Terrail se déroulent respectivement en 1789 et en 1793.
1923® A Royal Divorce (GB) d’Alexander Butler. – av. Gwylim Evans (gén. Napoléon Bonaparte), Gertrude McCoy (Joséphine de Beauharnais), Lilian Hall-Davis (Stéphanie de Beauharnais), Jerrold Robertshaw (Talleyrand). – cf. XIXe s. : Napoléon.
Le jeune général Bonaparte (Albert Dieudonné) organise avec génie le siège de Toulon (« Napoléon » d’A. Gance, 1927).
1923*L’Auberge rouge (FR) de Jean Epstein 
Pathé Frères, 1642 m. – av. Léon Mathot (Prosper Magnan), Jean-David Evremond (Frédéric Taillefer), Pierre Hot (l’aubergiste), Gina Manès (sa fille), Pierre Hot, Marcelle Schmidt, Thomy Bourdelle.
En octobre 1799 sous le Directoire, l’assassinat d’un diamantaire hollandais dans une auberge entraîne l’exécution d’un innocent, le médecin Magnan. Le coupable, ami de la victime, devient fournisseur de la Grande Armée et payera son crime vingt ans plus tard (d’après un roman d’Honoré de Balzac, 1831). Un climat d’angoisse parfaitement restitué. Le deuxième long métrage de Jean Epstein, théoricien du cinéma, ami de Blaise Cendrars et de Louis Delluc qui deviendra un des principaux représentants de l’avant-garde française.
1927® ***Napoléon (FR) d’Abel Gance [et Victor Tourjanski, Alexandre Volkoff]. – av. Albert Dieudonné (gén. Napoléon Bonaparte), Gina Manès (Joséphine de Beauharnais), Robert de Ansorena (gén. Desaix), Pierre Batcheff (gén. Hoche), Alexandre Bernard (gén. Dugommier), Roger Blum (Talma), Sylvio Caviccia (Lucien Bonaparte), Roger Chantal (Jérôme Bonaparte), Guy Favière (Fouché), Jean Gaudray (Tallien), Georges Hénin (Eugène de Beauharnais), Georges Lampin (Joseph Bonaparte), Maxudian (Barras), Genica Missirio (Murat), Fernand Rauzena (Louis Bonaparte), Philippe Rolla (Masséna), Saint-Allier (le peintre David), Eugénie Buffet (Laetitia Bonaparte), Yvette Dieudonné (Elisa Bonaparte), Simone Genevois (Pauline Bonaparte), Pierrette Lugan (Caroline Bonaparte), Janine Pen (Hortense de Beauharnais), André Standard (Thérèsa Cabarrus/Mme Tallien), Suzy Vernon (Mme Récamier), Percy Day (Lord Admiral Hood). – Institution du Directoire, rencontre avec Joséphine, premières escarmouches de la campagne d’Italie, à Montenotte en mars 1796. – Commentaires, cf. XIXe s. : Napoléon (films diachroniques).
Bonaparte (Daniel Gélin) séduit et épouse Joséphine de Beauharnais (Michèle Morgan) (« Napoléon » de S. Guitry, 1954).
1928® The Lady of Victories (US) de William R. Neill. – av. Otto Matiesen (gén. Napoléon Bonaparte), Agnes Ayres (Joséphine de Beauharnais). – La destinée de Joséphine, de sa jeunesse à la Martinique en 1779 jusqu’à sa mort à la Malmaison en 1814.cf. XIXe s. : Napoléon.
1938® Remontons les Champs-Elysées (FR) de Sacha Guitry. – av. Jean-Louis Allibert (gén. Bonaparte).
1938® A Royal Divorce (GB) de Jack Raymond. – av. Ruth Chatterton (Joséphine de Beauharnais), Pierre Blanchar (gén. Napoléon Bonaparte), Frank Cellier (Talleyrand), Carol Goodner (Mme Tallien), Auriol Lee (Laetitia Bonaparte), George Curzon (Barras), John Laurie (Joseph Bonaparte), David Farrar (Louis Bonaparte), Rosalyn Boulter (Hortense de Beauharnais), Jack Hawkins (Hippolyte Charles), Morant Caplat (Eugène de Beauharnais). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1939® La sposa dei re (IT) de Duilio Coletti. – av. Elsa De Giorgi (Désirée Clary), Augusto Marcacci (gén. Napoléon Bonaparte), Mario Pisu (Jean-Baptiste Bernadotte), Laura Solari (Julie Clary), Dina Perbellini (Mme Clary), Nita Gualdi (Pauline Bonaparte), Achille Majeroni (Talleyrand), Norma Nova (Joséphine), Emilio Cigoli (Joseph Bonaparte). – Désirée Clary (1777-1860), premier amour et fiancée délaissée de Bonaparte.cf. XIXe s. : Napoléon.
1941® Suvorov (Souvarov) (SU) de Vsevolod Poudovkine et Mikhaïl Doller. – av. Nicolaï Tcherkassov-Sergejev (gén. Alexandre Souvarov, 1729-1800), A. Iachtinski (Paul Ier), S. Killigin (prince Piotr Bagration). – 1794-1799 : Souvarov combat les Français en Italie et en Suisse, mais doit se retirer devant l’armée d’Helvétie de Masséna à Zurich, cf. s. Napoléon et s.Russie : Paul Ier (8).
1942® Le Destin fabuleux de Désirée Clary (FR) de Sacha Guitry. – av. Jean-Louis Barrault (gén. Napoléon Bonaparte), Carlettina/Geneviève Guitry/Gaby Morlay (Désirée Clary enfant/adolescente/adulte), Jacques Varennes (Jean-Baptiste Bernadotte), Aimé Clariond (Joseph Bonaparte), Lise Delamare (Joséphine de Beauharnais), Jean Périer (Talleyrand), Georges Spanelly (Davout), Jean Davy (Berthier), Camille Fournier (Julie Clary, Mme Joseph Bonaparte), Jean Hervé (Talma). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1944® Pamela ou l’énigme du Temple (FR) de Pierre de Herain. – av. Renée Saint-Cyr, Yvette Lebon (Mme Tallien), Fernand Gravey (Barras), Georges Marchal, Jean Chaduc (gén. Napoléon Bonaparte), Serge Emrich (le Dauphin), Gisèle Casadessus (Joséphine de Beauharnais). – cf. Révolution : le Dauphin (7.7).
1953® Admiral Ouchakov : Korabli chturmuiut bastiony (Amiral Tempête – 2e partie : Les Navires attaquent les bastions) (SU) de Mikhail Romm. – av. J. Pereversev (amiral Fédor Fédorovitch Ouchakov), W. Lekarev (Napoléon Bonaparte), I. Solovjev (Horatio Nelson), E. Kusmina (Lady Hamilton), I. Toltschanov (Lord Hamilton), S. Martinson (Ferdinand IV, roi de Naples), A.Voitzik (Maria-Caroline de Habsbourg). – Méditerranée 1799 : à la pointe d’une flotte russo-turque, Ouchakov reprend la forteresse de Corfou, conquiert Malte et aide Nelson à chasser les Français de Naples. – Cf. Russie : Paul Ier(8).
1954® Napoléon (FR/IT) de Sacha Guitry. – av. Daniel Gélin (gén. Napoléon Bonaparte), Michèle Morgan (Joséphine de Beauharnais), Sacha Guitry (Talleyrand), Pierre Brasseur (Barras), Gianna Maria Canale (Pauline Borghese), Jean Chevrier (gén. Duroc), Jacques Dumesnil (Bernadotte), Yves Montand (Lefebvre), Patachou (Mme Sans-Gêne), Micheline Presle (Hortense de Beauharnais), Serge Reggiani (Lucien Bonaparte), Dany Robin (Désirée Clary), Henri Vidal (Murat), Anna Amendola (Caroline Murat), Claude Arlay (Jérôme Bonaparte), Maria Favella (Laetitia Bonaparte), Gilbert Gil (Louis Bonaparte), Joe Hamman (gén. Kellermann), Robert Manuel (Joseph Bonaparte), Nicole Maurey (Mme Tallien), Michel Nastorg (Masséna), Michèle Cordoue (Julie Clary), Denis d’Inès (Sieyès), Jean-Pierre Mauric (Eugène de Beauharnais). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1954® Désirée (Désirée) (US) de Henry Koster. – av. Jean Simmons (Désirée Clary), Marlon Brando (gén. Napoléon Bonaparte), Michael Rennie (Jean-Baptiste Bernadotte), Merle Oberon (Joséphine de Beauharnais), Cameron Mitchell (Joseph Bonaparte), John Hoyt (Talleyrand), Elizabeth Sellars (Julie Clary), Cathleen Nesbitt (Laetitia Bonaparte), Richard van Cleemput (Lucien Bonaparte), Larry Craine (Louis Bonaparte), Florence Dublin (Elisa Bonaparte), Charlotte Austin (Pauline Bonaparte), Judy Lester (Caroline Bonaparte), Peter Reynolds (Jérome Bonaparte), Carolyn Jones (Mme Tallien), David Leonard (Barras). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1955® Si Paris nous était conté (FR) de Sacha Guitry. – av. Francis Lopez (gén. Napoléon Bonaparte).
1959(tv) La Citoyenne Villirouët (FR) de Guy Lessertisseur
série "La caméra explore le temps", épisode 12, ORTF (1e Ch. 20.9.59), 70 min. - av. Anna Gaylor (Marie-Victoire de la Villirouët), Pierre Vaneck (Jean-Baptiste-Mathurin Mouesan de la Villirouët), Paulette Dubost (Mme Corpet), Michèle Chaligne (Jeannette), Olivier Richard (Charias), Jacques Ciron (le muscadin), Jacques Thébault (Vivenot), Jean Galland (Me Lebon), Roger Crouzet (le capitaine).
Paris en 1797/98. Au lendemain du coup d'État de Fructidor, le Directoire prend des mesures draconiennes contre les royalistes: un décret condamne à mort tout émigré arrêté sur le territoire de la République. La jeune et spirituelle citoyenne Victoire Villirouët (1767-1813), née Marie-Victoire de Lambilly, reçoit chez elle sous un nom d'emprunt son mari, le comte de la Villirouët, ex-émigré. Il est arrêté et va être déféré devant le Tribunal Militaire où il risque la guillotine. Comme elle l'a fait pour de nombreux internés de la prison des Ursulines de Lamballe, Victoire obtient non sans peine de pouvoir lui servir elle-même de défenseur, la loi ne s'y opposant pas. Le 23 mars 1799, elle plaide avec tant d'éloquence devant le tribunal que son mari est gracié. Elle en retirera le surnom de "première femme avocate de France".
1961Brigands voor outer en heerd / Brigands pour Dieu et la patrie (BE) de Hein Beniest 
H. Beniest/A.B.N.-Centrale, 85 min. – av. Karel Redant (Jan), Helene Overlaet (Hilde), Ann Petersen (la mère), Theo Op de Beeck (le père), Paul Leys (le pasteur), Cyriel Van Gent (commandant français), Paul-Emile Van Royen (ltn. Ducroix). – Wallonie en 1798/99 : le soulèvement des paysans flamands contre les troupes françaises.
1964*(tv) I grandi camaleonti [Les Grands Caméléons] (IT) d’Edmo Fenoglio 
RAI (Progr. Nazionale 11.10.-29.11.64), 8 x 60 min. – av. Giancarlo Sbragia (Napoleon Bonaparte), Raoul Grassilli (Joseph Fouché), Tino Carraro (Talleyrand), Serge Reggiani (Robespierre), Warner Bentivegna (St. Just), Antonio Battistella (Carnot), Valentina Cortese (Joséphine de Beauharnais), Mario Pisu (Paul Barras), Mario Bardella (Babeuf), Angela Cavo (Mme de Staël), Tino Bianchi (Sieyès), Roberto Paoletti (Collot), Umberto Ursini (Tallien), Maria Monti, Enzo Cerusico, Raffaelle Carrà, Maurizio Merli, Valeria Moriconi, Gianni Agus, Alfredo Bianchini, Regina Bianchi, Roberto Bisacco, Néstor Garay, Ileana Ghione, Gabriella Giorgelli.
Cette production se veut une sorte de suite à la télésérie « I Giacobini (Les Jacobins) » diffusée en 1962, réalisée également par Fenoglio d’après un sujet de l’auteur dramatique Federico Zardi (un proche de Giorgio Strehler), et qui avait causé quelques remous politiques dans la Péninsule ; le parti communiste italien en avait vanté les mérites « révolutionnaires » (réhabilitation de Robespierre) en pleine Guerre froide. Par les « grands caméléons », Zardi désigne les principaux politiciens du Directoire, Barras, Fouché, Talleyrand et Bonaparte : tous ont détourné les idéaux révolutionnaires à leur profit, trahi l’esprit de 1789 pour conquérir le pouvoir qui s’est ensuite consolidé dans les mains d’un seul homme : Napoléon. Le scénario se plait à décrire avec férocité les manœuvres politiques, la mesquinerie et l’arrivisme de ces « caméléons ». Sbragia, l’interprète de Bonaparte, fera un Charles Ier très convaincant dans le téléfilm « Oliver Cromwell » de Vittorio Cottafavi en 1969. Commentaires détaillés s. Napoléon.
1967(tv) My Master, Napoleon’s Buddy (US) de Claudio Guzmán 
série « I Dream of Jeanie (Jeanie de mes rêves) », Sidney Sheldon Prod.-Screen Gems Television (NBC 3.4.67), 30 min. – av. Barbara Eden (Jeanie), Aram Katcher (Napoléon Bonaparte), Danielle De Metz (Joséphine de Beauharnais), Booth Colman (gén. Charles Pichegru), Larry Hagman (major Anthony Nelson).
Comédie spatio-temporelle : Jeannie envoie Anthony Nelson à Paris en 1795, à l’époque où le jeune Bonaparte courtise Joséphine, afin d’avertir cette dernière du danger que constitue pour elle Marie-Louise d’Autriche (à ce moment encore une enfant). Bonaparte tente de le faire exécuter comme espion. Uchronie filmée aux Sunset Gower Studios de la Columbia, Hollywood.
1969*L’Enfant sauvage (FR) de François Truffaut 
Les Films du Carrosse-Artistes Associés, 90 min. – av. Jean-Pierre Cargol (l’enfant, Victor de l’Aveyron), François Truffaut (Dr. Jean Itard), Françoise Seigner (Mme Guérin), Paul Ville (Rémy), Jean Dasté (Philippe Pinel), Pierre Fabre (infirmier), Claude Miller (M. Lemeri), Annie Miller (Mme Lemeri).
Aperçu plusieurs fois depuis 1797 dans la forêt de l’Aveyron où il vit entièrement nu, un enfant âgé d’une douzaine d’années est capturé, malgré sa résistance, en 1798. Un jeune médecin à l’Institution Nationale des Sourds-Muets, le docteur Jean Itard, parvient à gagner sa confiance et à l’éduquer. Tourné en noir et blanc dans le Massif Central et à Aubiat (Auvergne) d’après le « Mémoire et rapport sur Victor de l’Aveyron » (1806) de Jean Itard.
1974® (tv) Napoleon and Love – 1. Rose – 2. Josephine (GB) de Reginald Collin (5.3.74, 60 min.) et Jonathan Alwyn (12.3.74, 60 min.). – av. Ian Holm (gén. Napoléon Bonaparte), Billie Whitelaw (Josephine de Beauharnais [Rose]), Karen Dotrice (Désirée Clary), Edward De Souza (Joseph Bonaparte), Lorna Heilbronn (Julie Clary), T. P. McKenna (Barras), Wendy Allnutt (Mme Tallien), Peter Bowles (Murat), Tim Curry (Eugène de Beauharnais), Peter Blythe (DurocTony Anholt (Hippolyte Charles), Sorcha Cusack (Hortense de Beauharnais), Janina Faye (Caroline Bonaparte), Peter Jeffrey (Talleyrand). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1974® (tv) Amoureuse Joséphine (FR) de Guy Lessertisseur [d’apr. André Castelot] (TF1 13.4.74), 105 min . – av. Evelyne Dandry (Joséphine), Pierre Arditi / William Sabatier (Bonaparte), François Maistre (Barras), Michel Beaume (La Bussière), François Dorner, Jacques Castelot (Fouché), François Marie (Joseph Bonaparte), Viviane Elbaz (Mme Tallien), Catherine Arditi (Hortense de Beauharnais), Raoul Reiger (Pie VII), Roland Menard (David), André Dumas (Sieyès), Jean-Pierre Andréani (Hippolyte Charles), Roger Pelletier (Collin Lacombe), Jacques Garrand (Cambacères), Raymond Danjou (cardinal Fesch). – 1809 : exilée à la Malmaison après son divorce, Joséphine se souvient avec mélancolie de son passé prestigieux (d’après André Castelot).cf. XIXe s. : Napoléon.
1974(tv) Beau François (FR) de Roger Kahane
(A2 31.5.74) [d’apr. Maurice Genevoix]. – av. Laurent Terzieff (Beau François, chef des pingres), Marcel Champel, Gérard Dournel, Jean Lescot, Betty Berre, Florence Haguenauer. – Vers 1798/99, les « Pingres », une compagnie de bandits d’Orgères, fait trembler la Beauce.
1975® Le avventure e gli amori di Scaramouche / La Grande Débandade / On m’appelle Scaramouche / Opération Scaramouche / Scaramouche, der Teufelskerl / Skaramus u ratu i ljubavi / The Loves and Times of Scaramouche (IT/FR/DE/YU) d’Enzo G. Castellari [=Enzo Girolami]. – av. Michael Sarrazin (Scaramouche), Ursula Andress (Joséphine de Beauharnais), Aldo Maccione (gén. Napoléon Bonaparte). – Paris en 1795 : Joséphine trompe son époux avec Scaramouche, un coureur de jupons qui devient barbier de Bonaparte, évente un complot contre ce dernier et participe à la campagne d’Italie. Cf. (6.6).
1977/78Guerres civiles en France. Histoire d'un peuple - 1. Babeuf ou Le Journal parlé (FR) de Vincent Nordon 
Cinéma 9-Paris Inter Productions Audiovisuelles (PIPA), 135 min. – av. Sami Frey (François-Emile Babeuf). - Dans un parc, un homme en costume Directoire récite les textes écrits par François-Emile Babeuf, dit Gracchus (1760-1797) au moment où celui-ci et ses partisans tentaient de renverser le Directoire, accusé par eux d'avoir trahi l'idéal révolutionnaire. - Trois périodes historiques en confrontation avec le présent, vues par trois réalisateurs. Autres épisodes: "Premier Empire" de François Barat et "La Semaine sanglante" (Commune de Paris) de Joël Farges.
1978® (tv) Quatre en prison (FR) de Jean-Paul Carrère. – av. Amarande (Joséphine de Beauharnais), Gérard Chambre (gén. Hoche). – cf. Révolution (7.1).
1979® (tv) Joséphine ou la comédie des ambitions – 1. La Prison des Carmes – 2. La Chaumière de Mme Tallien – 3. L’Aventure italienne (FR) de Robert Mazoyer. – av. Daniel Mesguich (gén. Napoléon Bonaparte), Danièle Lebrun (Joséphine de Beauharnais), Claire Vernet (Mme Teresa Tallien), Jacques Destoop (Barras), Jean-Luc Moreau (Tallien), Paola Borboni (Laetitia Bonaparte), Maria Rosaria Omaggio (Pauline Bonaparte), Dirce Funari (Elisa Bonaparte), Catherine Salviat (Caroline Bonaparte), Véronique Delbourg (Hortense de Beauharnais), Georges Caudron (Eugène de Beauharnais), Fabrizio Jovine (Joseph Bonaparte), José Ruiz Lifante (Louis Bonaparte), Raymond Acquaviva (Lucien Bonaparte), François-Eric Gendron (Hippolyte Charles), Vernon Dobtcheff (Sieyès). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1982(tv) Le Voyageur imprudent (FR) de Pierre Tchernia
(A2 2.1.82), 90 min. – Thierry Lhermite (Pierre Saint-Menoux), Anne Caudry, Jean-Marc Thibault, Michel Berreur (l’aïeul), Olivier Korol (gén. Napoléon Bonaparte). – Science-fiction uchronique d’après René Barjavel : un voyageur dans le temps décide de tuer Bonaparte afin d’éviter à l’humanité les guerres qui suivront, mais il rate le général et blesse mortellement son propre aïeul...
1983(tv) Fabien de la Drôme (FR) de Michel Wyn
(A2 23.12.83-27.1.84), 7 x 55 min. – av. Jean-François Garreaud (Fabien), Béatrice Avoine (Palmyre), Stéphane Aznar (Eric), Claude Beauthéac (Cruzol), Gabriel Cattand (Lambon du Moustiers), Maurice Chevit (Trois-Mains). – En 1799, des brigands sévissent dans les campagnes de la Drôme.
1986Merci, Monsieur Robertson (BE) de Pierre Levie 
SODEP, 85 min. – av. Alexandre von Sivers (Etienne-Gaspard Robert, dit Robertson, de Lièges), Catherine Ferrière, Jean-Marie Petiniot, Pierre Laroche, Robert Roanne. – Paris en 1798 : Robertson présente sa « Fantasmagorie » (du précinéma avec des dessins sur verre) au couvent des Capucines.
1987® (tv) Napoleon and Josephine – A Love Story (Napoléon et Joséphine, une histoire d’amour) (US) de Richard T. Heffron. – av. Armand Assante (gén. Napoléon Bonaparte), Jacqueline Bisset (Joséphine de Beauharnais), Anthony Perkins (Talleyrand), Jean-Pierre Stewart (Barras), Jane Lapotaire (Laetitia Bonaparte), Leigh Taylor-Young (Mme de Staël), Ione Skye (Pauline Bonaparte), Nickolas Grace (Horatio Nelson), Stephanie Beacham (Mme Tallien), Sally Davis/Emma Harbour (Hortense de Beauharnais enfant/adulte), Nolan Hemmings/Stephen Schwartz (Eugène de Beauharnais enfant/adulte), Anthony Higgins (Joseph Bonaparte), Patrick Cassidy (Hippolyte Charles), Colin Bruce (Lucien Bonaparte), Jeremy Brudenell (Louis Bonaparte), Julie Graham (Caroline Bonaparte), Jane Gurnett (Eliza Bonaparte). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1989Tolérance (FR) de Pierre-Henry Salfati 
Top Films-G.P.F.I.-A2-La Sept-Slav1, Slav2-Investimage, 108 min. – av. Ugo Tognazzi (Marmant), Rupert Everett (Assuérus alias Horace Walop), Anne Brochet (Tolérance), Marc de Jonge (Cabanès), Catherine Samie (Marie-Thé), Claude Duneton (Jacobi).
Paris en 1797 : Tolérance, jeune épouse du vieil hobereau italien Marmant, reçoit en cadeau de son oncle d’Angleterre un … ermite. Marmant veut en faire son disciple et le transforme en un être séduisant qui exerce son pouvoir sur la société décadente de son temps et finit guillotiné. Toutes les excentricités et la luxure du Directoire dans un conte philosophique joliment photographié mais confus et superficiel.
1990/91® (tv) Napoléon et l’Europe - 1. Le 18 Brumaire (FR/DE/PT/ES/PL) de Pierre Lary (FR3 11.1.91), 52 min. – av. Jean-François Stévenin (gén. Napoléon Bonaparte), Béatrice Agenin (Joséphine de Beauharnais), Bruno Madinier (Lucien Bonaparte), Jean-Claude Durand (Talleyrand), Jacques Frantz (Barras), Jerzy Kamas (Sieyès), Hanna Stankowna (Laetitia Bonaparte), Liliana Komorowska (Hortense de Beauharnais), Sylwia Wysocka (Mme Tallien), Jacek Domanski (Joseph Bonaparte), Wojciech Pastuszko (gén. Lefebvre), Andrzej Ferency (Duroc), Miroslaw Konarowski (Eugène de Beauharnais). – cf. XIXe s. : Napoléon.
1998® Fin de siècle (CH) de Claude Champion. – av. Mireille Perrier (Rosalie de Constant, cousine de Benjamin), Pascale Vachoud (Germaine de Staël), Dominic Noble (Benjamin Constant). – Lausanne en proie aux tumultes révolutionnaires, 1797-1815, cf. Confédération helvétique (12) et s. Napoléon.
1998® La Guerre dans le Haut-Pays (CH/FR/BE) de Francis Reusser. – av. Marion Cotillard, Yann Trégouët, François Marthouret. – Hiver 1797-98, les troupes de Bonaparte alliées aux Libéraux vaudois occupent le pays de Vaud, tandis que les habitants de la vallée des Ormonts, fidèles à Berne, résistent avec les armes (d’après le roman de C. F. Ramuz), cf. Conférération helvétique (12) et s. Napoléon.
2007(tv) Napoleon (Napoléon, la naissance d’un stratège) (GB) de Nick Murphy 
série « Heroes & Villains (Chefs de guerre) », BBCtv-Discovery Channel-Pro Sieben (BBC1 11.1.07), 59 min. – av. Tom Burke (cpt. Napoléon Bonaparte), Alice Krige (Laetitia Bonaparte), Richard McCabe (Barras), Kenneth Cranham (gén. Carteaux), Gina Bellman (Catherine Carteaux), Rob Brydon (Stanislav Fréron), Laura Greenwood (Paoletta), Alex Lowe (Junot), Darren Queralt (Denon), Roger Ashton-Griffiths (gén. Doppet), Anthony Higgins (gén. Dugommier). – Reconstitution de la première victoire militaire du jeune Bonaparte devant Toulon. Commentaire s. Napoléon.

8.1. Ange Pitou

(1767-1842), chansonnier séditieux royaliste pendant le Directoire. - Louis Ange Pitou, séminariste malgré lui sous l’Ancien Régime, devient journaliste lorsqu’éclate la Révolution. Aux Tuileries en 1790, Marie-Antoinette lui fait présent de son portrait et d’une somme d’argent, le félicitant pour sa fidélité envers le roi. Il se cache après le 10 août 1792, et, en tant qu’agent royaliste, il communique avec les Vendéens et les Chouans. Arrêté en juin 1793, il parvient à se faire acquitter par le Tribunal révolutionnaire. Après la mort de Robespierre, il devient le principal rédacteur de « L’Ami du peuple », discrédite les Jacobins dans un vaudeville et répand des refrains royalistes. Sous le Directoire, il est condamné au bagne pour avoir participé à l’insurrection du 13 vendémiaire et envoyé en Guyane, mais en 1799, Bonaparte ordonne sa libération et il se retire de la vie politique.
Dans les romans « Ange Pitou » (1853) et « La Comtesse de Charny » (1853/55) d’Alexandre Dumas, Ange Pitou participe à la prise de la Bastille et est promu responsable de la garde nationale d’Haramont. – Dans l’opéra comique « La fille de Madame Angot » de Charles Lecocq, Clairville-Giraudin et Koning (1872), Clairette, fille de la défunte Madame Angot, doit épouser le coiffeur Pomponnet. Elle lui préfère pourtant Ange Pitou, l’insolent chansonnier contre-révolutionnaire que convoite également Mademoiselle Lange, la célèbre comédienne et favorite du puissant Barras (Anne-Françoise-Elisabeth Lange, 1772-1825).
1935La Fille de Madame Angot (FR) de Jean Bernard-Derosne 
SFPC, 85 min. – av. Moniquella (Clairette Angot), André Baugé (Ange Pitou), Danielle Brégis (Mlle Lange), Jean Aquistapace (Larivaudière), Odette Talazac (Cydalise), Arletty (Ducoudray).
Les exploits du chansonnier séditieux Ange Pitou parmi les me’veilleuses et les gens de théâtre, sa liaison avec l’actrice Mlle Lange, la maîtresse de Barras. Une opérette tournée aux studios Eclair à Epinay-sur-Seine, avec Arletty en verve dans un petit rôle.
1965(tv-mus) La Fille de Madame Angot (FR) d’Henri Spade
(TF1 18.9.65), 105 min. – av. Danielle Dinant (Clairette Angot), Henry Legay (Ange Pitou), Robert Destain (Larivaudière), Michèle Herbe (Mlle Lange), Paul Boivert (Pomponnet).
1974(tv-mus) La Fille de Madame Angot (FR) de Roger Kahane
(A2 14.7.74), 100 min. – av. Christiane Château (Clairette Angot), Jean-Marie Humily (Ange Pitou), Danièle Millet (Mlle Lange), Solange Michel (Amaranthe), Christian Baudean (Pomponnet).
1985(tv-mus) La Fille de Madame Angot (FR) de Jean-Claude Brialy (th), Pierre Tchernia (tv)
(A2 4.2.85). – av. Christiane Château (Clairette Ange), Edith Guillaume (Mlle Lange), François Le Roux (Ange Pitou), Jean-Pierre Chevalier (Pomponnet), Christian Asse (Trenitz). – Captation.
1989® (tv) La Comtesse de Charny (FR) de Marion Sarrault. – av. Patrick Farru (Ange Pitou), Francis Huster (gén. Napoléon Bonaparte). – cf. Louis XVI.
2011(tv-mus) La Fille de Madame Angot (CH) d’Anémone [et Eric Vigié]
(TSR2 3.1.11), 140 min. – av. Bénédicte Tauran (Clairette Angot), Emiliano Gonzalez Toro (Pomponnet), Jean-Sébastien Bou (Ange Pitou), Maryline Fallot (Mlle Lange), Alain Vernhes (Larivaudière). – Captation de l’Opéra de Lausanne.