IV - L’ITALIE
1. HÉGÉMONIE ESPAGNOLE ET ÉTATS RÉGIONAUX AU XVIIe SIÈCLE
Perte de l’indépendance nationale au XVIe siècle, chape de plomb de la Contre-Réforme appuyée par l’Inquisition romaine dès 1542. Au XVIIe siècle, l’Italie reste le théâtre de la rivalité des Bourbons et des Habsbourg. Dans les possessions espagnoles, l’obscurantisme et la misère provoquent des révoltes comme celle de Masaniello à Naples en 1647 (cf. 3).
1909 | Veronica Cybo (IT) Ireos Film, Firenze. – Fait divers criminel à Florence en 1634. Veronica Cybo, duchesse de San Giuliano, est mariée à Jacopo Salviati, un époux volage, conseiller du grand duc de Toscane Ferdinand II. Apprenant que Jacopo la trompe avec Caterina Brogi, Veronica fait assassiner et décapiter sa rivale par des spadassins. Son mari reçoit une corbeille à linge ensanglanté avec la tête de la malheureuse. |
1910 | Veronica Cybo (Véronique Cybo) (IT) de Mario Caserini Cines, Roma, 256 m. – cf. film précédent. |
1910 | Generosità e perdono (Générosité, Pardon) (IT) Cines, Roma, 196 m. – av. Maria Gasparini. – Deux hommes se combattent pour la main d’une damoiselle, puis se réconcilient. |
1910 | Un brutto sogno / Sogno di un padre (IT) de Giovanni Vitrotti Ambrosio, Torino, 181 m. – av. Alberto A. Capozzi, Oreste Grandi, Luigi Maggi. – Un vieux père hésite à envoyer ses deux fils dans le monde. |
1911 | Il Duchino (IT) d’Arrigo Frusta Ambrosio, Torino, 232 m. – av. Ernesto Vaser, le petit Crosetti. – Le petit fils d’un duc décédé se lie d’amitié avec un braconnier. |
1912 | Un dramma a Firenze. Idillio tragico sotto Cosimo III de’ Medici / Un drame à Florence sous Cosme III de Médicis (IT/FR) d’Ugo Falena ou Gerolamo Lo Savio Il Film d’Arte Italiana-Pathé, 535 m. – av. Francesca Bertini (Elisabetta Marmoraï), Giovanni Pezzinga (Albertini Acciaiuoli), Alfredo Campioni (cardinal Nicolò Acciaiuoli). Florence en 1700. Le cardinal Nicolò Acciaiuoli (1630-1719) veut imposer un mariage avantageux à son neveu Albertini. Mais celui-ci aime Elisabetta Marmoraï et s’apprête à l’épouser secrètement. Pour contraindre la jeune femme à renoncer au mariage, le cardinal obtient du duc Cosme de Médicis (1670/1723) un faux arrêt de mort contre son neveu et promet à Elisabetta la grâce de son fiancé si elle se retire dans un couvent. Albertini découvre le lieu de sa retraite, et, déguisé en moine, enlève sa fiancée, mais le couple est abattu par des sbires du cardinal. Tourné à Florence, avec 462 mètres en Pathécolor (au pochoir). |
1935 | [épisode historique] Stradivari (DE) de Geza von Bolvary Fritz Fromm/Boston-Films Company mbH (Berlin), 95 min. – av. Veit Harlan (Antonio Stradivari), Fritz Staudte (Nicola Amati), Hedda Björnson (Beatrice Amati, sa fille). – En 1914, un officier austro-hongrois (Gustav Fröhlich) hérite d’un précieux violon qui porterait malchance à son propriétaire. Un musicologue lui explique – en flashback – qu’il s’agit du « Beatrice », un instrument que le célèbre luthier Stadivarius (1643-1737) avait fabriqué à Crémone pour la femme qu’il aimait, Béatrice, la fille de son professeur Nicola Amati (1596-1684). Le rôle de Stradivarius est tenu par le réalisateur de l’ignoble « Juif Suess » (1940). Tournage aux ateliers Tobis à Berlin-Grunewald. |
1935 | [épisode historique] Stradivarius [version française du précédent] (DE/FR) de Geza von Bolvary, Albert Valentin ; Société des Films Sonores Tobis (Paris)-Boston-Films Co., Berlin. – av. Fernand Bercher (Stradivarius), Louis Gauthier (Nicola Amati), Junie Astor (Beatrice Amati). |
1946 | Amanti in fuga (Alessandro Stradella) (Amants en fuite) (IT) de Giacomo Gentilomo Manenti Film, 110 min. – av. Gino Bechi (Alessandro Stradella), Annette Bach (Ortensia Foscarini), Carlo Ninchi (Prince neveu du Pape), Gualtiero Tumiato (Alviso Foscarini, Grand Inquisiteur), Wanda Capodaglio (Madame Royale, Duchesse Régente de Savoie-Nemours). –Pendant son voyage à Venise en 1677, Alessandro Stradella (1642-1682), musicien et compositeur napolitain admiré par Lully et Louis XIV pour ses opéras et cantates, s’éprend éperdument d’Ortensia, la fille du Grand Inquisiteur de Venise Alviso Foscarini. Celui-ci désapprouve la liaison et finit par faire assassiner le musicien sous les yeux de sa fille. Précisons que Stradella menait alors une vie dissolue et tenta de soutirer de l’argent de l’Église ; il fut forcé de quitter Rome en raison de ses nombreux démêlés dans des affaires de mœurs, dut fuir Venise pour échapper aux sbires d’un mari cocufié et fut finalement poignardé par un tueur à gages sur la Piazza Bianchi à Gênes. Sa vie aventureuse et sa mort devaient inspirer divers livrets d’opéra très fantaisistes (par ex. Friedrich von Flotow), à l’instar de ce film ! |
1955 | *Il falco d’oro (La Vengeance du Faucon d’or) (IT) de Carlo Ludovico Bragaglia Ottavio Poggi/PO Film, 98 min. – av. Massimo Serato (Massimo De Montefalco), Anna Maria Ferrero (Fiammetta), Nadia Gray (Ines Della Torre), Frank Latimore (Ubaldo Della Torre), Rose Alba (Gertrude De Montefalco). Cape et épée situé à Sienne au XVIIe siècle. Pour sceller la paix, deux familles rivales arrangent le mariage de leur progéniture, Massimo et Ines. Mais c’est compter sans la forte tête et la rapière agile de Fiametta, la fille du maître d’armes, qui aime Massimo, et se costume en homme pour le conquérir… Una adaptation officieuse de la comédie « Don Gil de las calzas verdes (Don Gil de vert vêtu) » de Tirso de Molina (1618), dont l’action est transposée d’Espagne en Italie. Une réussite mineure de Bragaglia, avec de l’humour, de l’autoparodie, des duels dynamiques (A. M. Ferrero est craquante) et du rythme. Filmé en Scope et Ferraniacolor aux studios IN.CI.R.-De Paolis à Rome. Autres versions, cf. Espagne (2). |
1956 | Il cavaliere dalla spada nera (L’Épée de la vengeance) (IT) de Ladislao [László] Kish et Luigi Capuano Fortunati Misiano/Romana Film, 87 min. – av. Steve Barclay (Marco, écuyer du comte Lodovico, alias Marco di Leonforte), Marina Berti (la comtesse Laura di Monfalcone), Otello Toso (le marquis Gualtiero d’Altamura), Luigi Tosi (le baron Acquaviva), Juan Carlos Lamas (le vicomte Poggiorosso), Carlo Tamberlani (Antonio), Fulvia Franco (Livia), Rita Rosa (Grazia), Margherita Bossi (la gouvernante), Amina Pirani Maggi (la mère de Marco), Enzo Fiermonte (Mario), Piero Palermini (le comte Ludovico), Natale Cirino (Paolo), Gino Scotti (le prêtre), Giuseppe Chinnici (Oste), Dina De Santis, Nazzareno Zamperla. Dans les Appenins, le comte Lodovico de Montefalcone est tué par un carreau d'arbalète le jour de ses noces avec la comtesse Laura; une bague retrouvée sur les lieux du crime indique que le meurtrier était un des invités. La jolie et riche veuve se voit assaillie par divers prétendants sans scrupules et décide de venger son époux. Assassin de Lodovico, le marquis d'Altamura s'empare du castel en l'absence du fidèle écuyer du défunt, Marco, et de ses hommes. Après moult coups de rapière et de cavalcades, ce dernier, vengeur masqué, confond le marquis et le tue en duel. - Une modestissime bande d'aventures en Ferraniacolor avec l'Américain Steve Barclay et signée par le Hongrois Ladislao Kish (seul mentionné au générique) qui est présent sur le plateau mais ne tourne pas un mètre; en réalité, le film est dirigé par Luigi Capuano, homme à tout faire de la Romana, au château de Caetani à Sermoneta (Latium), aux cascades de Monte Gelato et aux studios IN.CI.R.-De Paolis à Rome. - DE: Der Kavalier vom schwarzen Schert, US: Knight of the Black Sword. |
1958 | Due selvaggi a corte (Deux Sauvages à la cour) (IT) de Ferdinando Baldi Prodas Film, 90 min. – av. Leonora Ruffo (Angela), Fiorella Mari (Sara), Erno Crisa (Marco Venier), Paul Müller (comte Sazzese), Furio Mericoni. Cape et épée : un aventurier revenu d’un long séjour africain s’oppose au tyran local, le comte Sazzese, qui gouverne à la place du vice-roi. |
1961 | La spada della vendetta (Capitaine Tempête) (IT) de Lucas Demar [=Luigi Latini De Marchi] Classic Film, 85 min. – av. Frank Latimore (Marco), Patricia Luz (Diana), Gianluigi Marianini, Franco Trompeo, Giulio Montano. Cape et épée : Milan sous les Espagnols, en 1625. Le gouverneur Don Gonzalo de Cordova veut épouser de force Diane, une riche héritière déjà fiancée à Marco, un gentilhomme aventurier. Diane périt et Marco tue le tyran. Filmé en Cinepanoramic et Eastmancolor aux studios FERT à Turin. |
1962 | The Reluctant Saint / Joseph Desa / Cronache di un convento (Miracle à Cupertino) (US/IT) d’Edward Dmytryk Dmytryk-Weiler Productions-Columbia Pictures, 105 min. – av. Maximilian Schell (Giuseppe Desa, dit Joseph de Cupertino), Ricardo Montalban (Don Raspi), Lea Padovani (Filomena/Francesca Desa), Arnoldo Foà (Felice/Felixa Desa), Harold Goldblatt (père Giovanni), Akim Tamiroff (l’évêque d’Urso), Mark Damon (Aldo), Luciana Paluzzi (Carlotta), Carlo Croccolo (Gobbo), Giulio Bosetti (frère Orlando), Elisa Cegani (sœur Nunziata). Biographie de Giuseppe Desa alias saint Joseph Desa de Cupertino (1603-1663), dit « le frère volant ». Les Pouilles en 1623. Soupçonné d’être mentalement retardé, Joseph, un jeune paysan inutilisable à la ferme, est placé par sa mère Francesca dans un monastère franciscain que dirigent son oncle Giovanni et Don Raspi. Il est maladroit en toutes choses, mais développe une affinité spéciale avec les animaux. L’évêque d’Urso le prend sous son aile et, à la surprise générale, il réussit ses examens de prêtrise. Peu après, en prière, il est surpris en état de lévitation. Quand il voit une représentation de la Vierge au plafond d'une église, il s'élève dans les airs pour aller embrasser l'image. De nombreux témoins assistent à ces scènes irréelles. L’exorcisme ne donne pas de résultats, Giuseppe continue à léviter en extase et sera canonisé par l’Église en 1767. (Il deviendra le saint patron des aviateurs et des mauvais étudiants candidats aux examens…). Le film passe toutefois sous silence les examens et son incarcération pendant plusieurs semaines par l’Inquisition, puis son exil à Fossombrone et à Osimo, dans la région d'Ancône. Tourné en noir et blanc en studio à Rome et dans le Latium, musique de Nino Rota. Une prestation inattendue de Maximilian Schell en « Forrest Gump de la Contre-Réforme » (un rôle prévu pour Laurence Harvey, pas libre), et un projet tout aussi inattendu de la part de Dmytryk, ex-communiste, ouvertement agnostique, et de son scénariste, l’écrivain John Fante (co-auteur avec Joe Petracca du roman « The Saint of the Satellites »). Gâché par une mise en scène peu inspirée, qui hésite parfois entre la comédie burlesque et l’hagiographie, mais aussi misérablement distribué par la Columbia (qui ne sait comment le vendre), le film est un échec public total. Un prix de consolation : le National Catholic Theater Conference’s Drama Award 1964. |
1964 | Il ribelle di Castelmonte (IT) de Dean Vert [=Vertunnio De Angelis] Industrie Cine Televisi (ICT), 90 min. – av. Gérard Landry (Mardo degli Ammannati), Annie Alberti (Bianca), Ivano Staccioli (le duc Albert Di Castelmonte), Aldo Bufi Landi (Rizzio), Gino Turini (comte Kurt von Utrecht), Luciano Benetti. Dans le duché de Castelmonte (Trapani) en 1659, un justicier à l’épée invincible met fin aux abus du tyrannique duc Albert. Filmé en Eastmancolor aux studios Elios G.S.C. et au château Piccolomini de Balsorano (province d’Aquila). |
1966/67 | * C'era una volta / La Belle et le Cavalier (IT/FR) de Francesco Rosi Carlo Ponti/Compagnia Cinematografica Champion, Roma (C.C.C.)-Les Films Concordia (Paris), 104 min. - av. Sophia Loren (Isabella Candeloro), Omar Sharif (le prince Don Rodrígo Fernández), Dolores Del Rio (la reine-mère), Georges Wilson (Jean-Jacques Bouhcé "Monzu"), Leslie French (frère Giuseppe da Copertino), Marina Malfatti (donna Olimpia Capece Latro, princesse d'Altamura), Anna Liotti (l'infante), Carlo Pisacane (la sorcière), Renato Pincirole (le valet Carpaccio), Anna Nogara, Rita Forzano, Rosa María Martin, Fleur Mombelli (les princesses). En Campagnie au XVIIe siècle, une jeune paysanne napolitaine, Isabella, rencontre un cavalier mal embouché et passionné de chevaux. Il s'agit au fait du prince espagnol Rodrigo Fernandez, prétendant au trône de Naples. Son père veut qu'il choisisse sa femme parmi sept princesses italiennes, mais le prince est épris de la belle et altière paysanne. Aidée d'un saint homme authentique - Joseph de Cupertin (1603-1663), moine franciscain célèbre pour ses lévitations et miracles - et d'une sorcière, Isabella va combattre les traditions qui empêchent une femme du peuple d'épouser un aristocrate, éviter les pièges que lui tendent ses rivales bien nées et contrer la volonté de la reine-mère. Un film original qui se veut à la fois conte fantastique et critique sociale, Francesco Rosi donnant à sa fable nourrie de la faconde populaire un ton très réaliste et s'attardant sur la description minutieuse de la vie quotidienne des paysans. À l'arrivée une oeuvre inattendue et surprenante de la part de Rosi qui réussit là un divertissement atypique mais assez charmant. Tournage en été 1966 à Cinecittà et en extérieurs à Bracciano (château Odescalchi), Matera, Gravina in Puglia (Pouilles), Tavoliere delle Puglie, chartreuse de Padula (Campanie). - US: More Than a Miracle, GB: Happily Ever After, ES: Sempre hay una mujer, DE: Die schöne Isabella. |
1969 | Zenabel / Faut pas jouer avec les vierges (IT/FR/US) de Ruggero Deodato Andrea Fantasia, Nicola Mauro Parenti/I.C.A.R. (Rome)-Pierson Productions-Gemini Pictures International, 99 min. - av. Lucretia Love (Zenabel), John Ireland (Don Alonso Imoine), Lionel Stander (Pancrazio), Mauro Parenti (Gennaro), Fiorenzo Fioretini (Cecco), Elisa Mainardi (l'amie de Zenabel), Luigi Leoni (Baldassarre). Naples en 1627. Zenabel apprend qu'elle est la fille d'un duc assassiné par le baron espagnol Don Alonso Imoine. Elle réunit une bande de femmes rebelles qui l'aident à venger son père. Tournage en Eastmancolor à Manziana (Rome), au château Odescalchi à Bracciano, au parc des monstres de Bomarzo (Viterbe), en Toscane et à Monte Gelato.Un désastre commercial ressorti en 1975 sous le titre de La Furie du désir avec l'ajout de scènes pornographiques filmées par Claude Mulot. |
1972 | Meo Patacca (IT) de Marcello Ciorciolini Bruno Turchetto/Euro International-Explorer Film’58, 140 min./124 min. – av. Luigi Proietti (Meo Patacca), Marilù Tolo (Nuccia), Mario Scaccia (le cardinal), Rosalba Neri (la princesse), Francesco Mulé (le prince), Nanda Primavera (Calpurnio), Marco Tulli (Tiburzio), Adriano Micantoni (prince Lanzarotti), Enzo Cerusico. A Rome, un jeune aventurier issu du Trastevere devient un héros du Christianisme grâce à une fausse rumeur lancée par sa femme (alors qu’il est un anticlérical farouche), est chargé d’organiser une croisade contre les Turcs qui assiègent Vienne et fuit la capitale quand il réalise qu’il est manipulé par l’Église. Une comédie parodique sans finesses ni véritable mordant, filmée en Techniscope et Technicolor à Rome et au château de Rota à Tolfa. |
1974 | Storia di una monaca di clausura / Une histoire du XVIIe siècle / Der Nonnenspiegel (IT/FR/DE) de Domenico Paolella Tonino Cervi/Roxy-PAC-SND, 97 min. – av. Catherine Spaak (sœur Elisabetta), Suzy Kendall (mère supérieure), Eleonora Giorgi (Carmela Simoni, devenue sœur Agnès de Jésus), Umberto Orsini (Diego), Antonio Falsi (Giuliano). Drames et intrigues amoureuses dans un cloître où Carmela Simoni a été enfermée par sa famille pour avoir refusé d’épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Carmela voit son amoureux Giuliano en secret, tombe enceinte et provoque un scandale qui entraîne la fermeture du couvent. Restée seule, elle consacrera sa vie aux pauvres et aux malades. Tourné en Eastmancolor à Canale Monterano à Rome. |
1982 | (tv) *Delitto di Stato (IT) de Gianfranco De Bosio (RAI 13.1.-10.2.82), 5 x 60 min. – av. Sergio Fantoni (le comte Tommaso Striggi, chancelier ducal), Luca Giordana (Paride Maffei, secrétaire ducal), Remo Girone (Vincenzo II, duc de Mantoue), Renato Mori (Padre Gottardo, inquisiteur), Massimo Ghini (Raimundo Cavriani), Marina Berti (Osanne), Eleonora Brigliadori (Flaminia), Raoul Grassilli (Maestro Bernardino), Michela Martini (la princesse Maria de Gonzague), Mark Bodin (le prince Charles de Nevers), Marcello Bartoli (Ferrandino da Prato). Drame à Mantoue dans les années 1627 à 1637 (sous le duc Ferdinand de Gonzague), illustrant notamment le sac féroce de la ville par les lansquenets de l’empereur germanique Ferdinand II en juin 1630, l'effritement de l'ordre social et la corruption morale qui gangrènent la société. Une production opulente d’après le roman Le secret des Gonzague (Tu vipera gentile) de Maria Bellonci (1972). Tournage au Palais ducal de Mantoue, à Rome (Studio 2 di via Teulada, Castello Sant’Angelo) et à Bracciano (château et les jardins de l’Hôpital des Chevaliers de Malte). |
1987 | (tv+ciné) Stradivari / Stradivarius (IT/FR) de Giacomo Battiato Achille Manzotti/Gruppo Bema-Reteitalia-Cinecittà-Cinémax Film (Paris), 115 min. – av. Anthony Quinn (Antonio Stradivari adulte), Lorenzo Quinn (Antonio Stradivari jeune), Francesco Quinn (Alessandro Stradivari), Danny Quinn (Francesco Stradivari), Valérie Kaprisky (Francesca Stradivari), Stefania Sandrelli (Antonia Maria Stradivari), Fanny Bastien (Caterina), Leopoldo Trieste (Nicolò Amati), Patrizia De Clara (Maddalena), Stefano Mosini (Antonio Stradivari enfant), Stefano Gragnani (marquis Ariberti), Graziella Diano (marquise Ariberti). À Crémone, Antonio Stradivari (1643-1737), un orphelin, devient l’apprenti du maître-luthier Nicolò Amati ; il épouse Francesca, devient célèbre, est récompensé par le roi d’Espagne, se remarie avec Antonia Maria après la mort de sa première épouse. Il meurt nonagénaire. – La famille Quinn au grand complet se met au violon. Un biopic d’honnête facture, conçu d’abord pour la télévision (avec une distribution minimale en salles), tourné à Cinecittà et en extérieurs à Crémone, dans lequel Battiato s’efforce à reconstituer en filigrane l’histoire culturelle et politique de l’Italie du Nord au XVII e siècle (Ernesto Gastaldi, Vittorio Salerno et Suso Cecchi D’Amico participent au scénario). |
1991 | *Marcellino, pane e vino / Marcellino / Marcelino, pan y vino (IT/FR/ES) de Luigi Comencini UGC-Production Group-Vídeo Mercury Films, 97 min. – av. Nicolò Paolucci (Marcellino), Fernando Fernan-Gomez (le prieur), Bernard-Pierre Donnadieu (le comte), Ernesto Lama (frère Campanaro), Thierry Nenez (frère Portinaio), Alfredo Landa (frère Pappina). La Toscane ravagée par la guerre, vers 1620 : un orphelin est recueilli dans un monastère franciscain et provoque des miracles en conversant quotidiennement avec le Christ (remake de « Marcelino, pan y vino » de Ladislao Vajda, 1955, qui lui se déroule en Espagne à l’époque napoléonienne). Un sujet périlleux abordé avec beaucoup de sensibilité, de tact et de goût par le poète de l’enfance martyrisée qui contourne ici la dimension purement religieuse par la fable ironique : « La vivacité malicieuse de l’enfant (y) rèvèle et brocarde les travers des adultes et la méchanceté des puissants » (Aurélien Ferenczi). |
1996 | *Artemisia / Artemisia – Passione estrema / Artemisia – Schule der Sinnlichkeit (FR/IT/DE) d’Agnès Merlet Patrice Haddad/Première Heure-3 Emme Films-FR3-Schlemmer Film-Dania Film, 102 min. – av. Michel Serrault (le peintre Oriazio Gentileschi), Valentina Cervi (sa fille, Artemisia Gentileschi), Miki/Predrag Manojlovic (Agostino Tassi), Luca Zingaretti (Cosimo Quorli), Emmanuelle Devos (Costanza), Brigitte Catillon (Tuzia), Yann Trégouët (Fulvio), Frédéric Pierrot (Roberto), Jacques Nolot (l’avocat), Silvia De Santis (Marisa), Alain Ollivier (le duc). Rome en 1610, les débuts provocateurs de la première femme peintre (1597-1651), premiers pas guidés par son père Orazio. Une réflexion sur la fièvre créatrice, puis un film-procès suite à l’abus sexuel perpétré par son pygmalion, Agostino Tassi, un confrère de son père qui aurait abusé d’elle en 1612. Le film enjolive cette affaire : les juges la soumettent à la torture parce qu’elle refuse d’accuser Agostino qu’elle aime toujours. (En réalité, elle fut torturée pour avoir dénoncé Agostino comme violeur.) Tournage à Cinecittà, avec Valentina Cervi, petite-fille de Gino Cervi, dans le rôle-titre. |
1997 | (tv) Artemisia (CA) d’Adrienne Clarkson Canadian Broadcasting Corporation (CBC 19.12.97), 60 min. – av. Jocelyne Saint Denis (Artemisia Gentileschi), Colm Feore (Agostino Tassi), Julia Lenardon (Tuzia), John Evans (l’enquêteur), Shaun Austin-Olsen (Orazio Gentileschi jeune), Ian Mullins (Orazio Gentileschi âgé), Doug Hughes (Stattesi), George Pothis, Diane Gordon, Julian Richings, Bruce Beaton, Adrienne Clarkson (narration). – Docu-fiction de qualité, plus proche de la réalité que le film précédent. |
1997 | Il viaggio della sposa (IT) de Sergo Rubini Cecchi Gori Group-Tiger Cinematografica, 104 min. – av. Sergio Rubini (Bartolo), Giovanna Mezzogiorno (Porzia Maria Colonna), Carlo Mucari (cpt. Palagano), Franco Javarone (Antuono), Umberto Orsini (Don Diego). Dans les Abruzzes en automne 1636, Porzia, une aristocrate, quitte le couvent pour épouser son fiancé à Bari. En cours de route, son escorte est attaquée par des brigands, elle survit grâce à Bortolo, un palefrenier qui l’aide à parvenir à destination. Les deux tombent amoureux, mais une union est inpensable. Lauréat du Globo d’Oro. Tourné à Cinecittà, en Ombrie et dans les Abruzzes (à Lucoli). |
1997 | (tv) – La mela, épisode no. 2 de Nei secoli dei secoli (1659) (IT) de Marcello Cesena ; RTI-Mediaset (Canale 5, 29.6.97), 90 min. – av. Angelo Sorino, Elena Arvigo. – Chronique de la vie estudiantine à l’Université de Bologne en 1659. |
1998 | [épisode initial] The Red Violin / Il violino rosso / Le Violon rouge (CA/IT/US/GB) de François Girard ; Rhombus Media-Mikado-New Line-Channel Four, 141 min. – av. Carlo Cecchi (Nicolo Bussotti), Irene Grazioli, Anita Laurenzi, Tommaso Puntelli. – Le destin dramatique du violon miraculeux de Nicolo Bussotti, fabriqué à Crémone en 1681, dont le son cristallin envoûte et déchaîne les passions au fil des siècles jusqu’à nos jours. |
1999 | ® Amor nello specchio (IT) Salvatore Maira. – av. Peter Stornare (le comédien Giovan Battista Andreini, 1576-1654). – cf. France, Louis XIII (1). |
2000 | ® Palavra e utopia / Parole et utopie (PT/BR/FR/ES) de Manoel de Oliveira. – av. Ricardo Trepa/Luis Miguel Cintra/Lima Duarte (padre Antonio Vieira), João Benard da Costa (le pape Clément X), Leonor Silveira (Christine de Suède). – Vieira, écrivain jésuite portugais (1608-1697) subit un procès à Rome. Cf. Portugal (9). |
2001 | Il conte di Melissa (IT) de Maurizio Anania ; Dafne Cinematografica, 117 min. – av. Maria Gangale, John D’Aquino (comte Francesco Campitello), Massimiliano Virgili (Michele), Francesca Rettondini, Lorenzo Flaherty, Toni Santagata, Franco Interlenghi. – Domaine de Melissa en 1608. Le comte Campitello, séduit par un villageoise sur le point de se marier, réintroduit (sic) le droit de cuissage. Un ermite incite le peuple à se révolter contre lui (d’après le roman de Cataldo Amoruso, 1985). |
2006 | (tv) Bernini (GB) de Claire Beavan ; série « Simon Schama’s Power of Art », BBC-Thriteen-WNET (BBC2 27.10.06), 55 min. – av. Andrea Gherpelli (Bernini), Merico Ficca (Bernini enfant), Valerio Aprea (Borromini), Marco Furiozzi (Luigi), Lara Mercatali (mère de Bernini), Elio Marconato (Baldanucci), Guiliua Mombelli (Costanza), Federica Santoro (sainte Thérèse). – Gian Lorenzo Bernini, dit le Bernin (1598-1680), architecte, sculpteur et décorateur de théâtre baroque. |
2006 | Le flame del paradis / Le fiamme del paradiso (IT) de Luciano Emmer New Film 7 International-Provincia Autonoma di Trento, 95 min. - av. Roberta Fattor (Zappina, la "sorcière"), Massimo Paoli (Silvanel), Miriam Rossi (Cencia), Andrea Castelli (le juge), Adriano Rosati (le notaire), Giorgio De Biasi (le bailli), Giusppe De Biasi (le geôlier), Margherita De Cles (la nonne), Giuiliana Germani (Zonda), Monika De Bertoldi (Anna Manfrè), Anna Graiff (Martina), Caterina Dominci (Maria), Ivana Penase (Cristina), Bruno Vanzo (Giiuseppe Donin), Celestino Zadra (Domenico Mereghel). Au XVIIe siècle, autour des châteaux de Castel Nanno et Castel Beseno (Trentin-Haut-Adige), Zappina, une paysanne qui vit avec sa chèvre dans une caverne isolée du Val de Non est accusée de sorcellerie par la population, emmenée au Palazzo Nero à Coredo où, torturée par l'Inquisition, elle finit par admettre sa culpabilité. Elle est condamnée au bûcher. Le récit est encadré par l'évocation de la légende des Roméo et Juliette trentins, Ludovic de Sporo et Mélisande, la fille du comte de Nanno (XIII-XIVe s.), qui s'aimèrent malgré la haine que se portaient leurs familles respectives et qui furent emmurés vivants. - Comme à son habitude, Luciano Emmer combine un récit adroitement conduit avec des aspects documentaires et une reconstitution scrupuleuse sur le plan ethnologique (parlé dialecte) et historique. En s'inspirant d'un authentique procès en sorcellerie de 1615 à Castel Nanno qui coûta la vie à Vigilio et Maria Rosati di Romeno, Emmer dénonce des tribunaux iniques, foncièrement misogynes, basés sur la superstition, l'ignorance et la peur. |
2010 | * Benedetta / Blessed Virgin (FR) de Paul Verhoeven Saïd Ben Saïd, Michel Merkt/SBS Productions. - av. Virginie Efira (Benedetta Carlini), Lambert Wilson (Alfonso Gigliola, nonce de Florence), Charlotte Rampling (l'abbesse Felicita), Daphné Patakia (Bartolomea), Louise Chevillotte (Christina), Alexia Chardard (Giulia), Antoine Lelandais (lieutenant), Pero Radicic (le mercenaire borgne), David Clavel (Giuliano Carlini), Nicolas Gaspar (le capitaine des mercenaires), Oliver Rabourdin (Alfonso Cecchi, le prévôt), Clotilde Courau, Hervé Pierre (Paolo Ricordati), Jonathan Couzinié (Jésus), Benjamin Penamaria. En route pour le couvent de Pescia (Toscane), la petite Benedetta Carlini (1590-1566), âgée de neuf ans, et ses parents sont attaqués par des brigands, mais lorsque l'enfant, qui se dit l'épouse de Jésus, invoque la Vierge, les brigands effrayés prennent la fuite. Son arrivée au monastère provoque divers phénomènes surnaturels. Dix-huit ans plus tard, Benedetta a des visions du Christ et présente même les stigmates aux mains et aux pieds. Lorsque Bartolomea, une fille de paysans illettrée, violée par son père et ses frères, se réfugie au couvent, Benedetta, troublée, ressent pour elle une attirance irrépressible; sœur Bartolomea devient sa confidente et progressivement son amante, au dam de la mère supérieure, Felicita, qui prend Benedetta pour une fabulatrice. Grâce au soutien du nonce de Florence, Benedetta prend sa place comme abbesse. Mais lorsque la peste envahit Pescia, les langues se délient, le nonce accuse Benedetta de blasphème, d'hérésie et de bestialité, elle est condamnée au bûcher. La population de Pescia, convaincue qu'elle est une sainte, se soulève. Accusé d'avoir apporté la peste, le nonce est lynché tandis que Felicita se jette dans les flammes. Benedetta s'enfuit avec Bartolomea, puis retourne seule au couvent où elle vivra jusqu'à 70 ans. Cinéaste provocateur mais diablement doué, surnommé le "hollandais violent", Verhoeven choisit pour son retour d'Hollywood un des premiers cas connus d'homosexualité féminine en Europe occidentale. La matière sulfureuse de cette lascive passion mystico-lesbienne s'inscrit dans une thématique très personnelle de la transgression, servie par une exubérance formelle, une incandescence non dénuée d'humour. Ce prolongement cinématographique des liens troubles du sexe et de la religion se base sur le livre de Judith C. Brown, Immodest Acts (Soeur Benedetta, entre sainte et lesbienne, 1986). Tournage en été 2018 en Toscane et en Lombrie, à Montepulciano, dans le Val d'Orcia, et en France, aux abbayes de Silvacane et du Thoronet. En compétition au festival de Cannes 2021. |
1.1. L'astronome Galileo Galilei (Galilée)
(1564-1642), mathématicien, géomètre, physicien, et son procès à Rome et à Florence, en 1633. Attaqué par les partisans de la théorie géocentrique d'Aristote, censuré par l'Inquisition pour sa thèse copernicienne et suspecté d'hérésie par le Saint-Office, il finit par abjurer ses "erreurs" pour échapper au bûcher.
1909 | Galileo Galilei (Galilée, l’inventeur du pendule) (IT) de Luigi Maggi et Arturo Ambrosio S. A. Ambrosio, Torino, 223 m. – av. Umberto Mozzato (Galileo Galilei), Lydia De Roberti, Mirra Principi. |
1911 | Galileo (GB) de Theo Frenkel Natural Colour Kinematograph Co. (Brighton), 17 min. (en couleurs selon le procédé Kinemacolor) |
1947 | Galileo / Leben des Galilei (US) de Ruth Berlau et Joseph Losey 30 min. - av. Charles Laughton (Galilée), Frances Heflin (Virginia Galilei), Hugo Haas (le cardinal Barberini, futur Urbain VIII), William Phipps (Andrea Sarti), Eda Reiss Merin (Mrs. Sarti), Peter Brocco (un vieux cardinal), Stephen Brown (un chanteur des rues). - Un extrait de la pièce de Bertolt Brecht dans sa mise en scène au Coronet Theatre à Los Angeles (août 1947), traduit en anglais par Charles Laughton et avec la musique de Hanns Eisler. Galilée acquiert un téléscope à Amsterdam. |
1953 | (tv) The Ordeal of Galileo, 1633 (US) de Sidney Lumet ( ?) série « You Are There » no. 12 (CBS 19.4.53), 30 min. - Scénario d'Abraham Polonsky, non crédité (sur la "liste noire" pour sympathies communistes). |
1961/62 | (tv) Das Leben des Galilei (DE) d’Egon Monk Gyula Trebitsch/Studio Hamburg Filmproduktion GmbH-NDR (ARD 11.1.62), 163 min. – av. Ernst Schröder (Galileo Galilei), Hartmut Reck (Andrea Sarti), Angelica Hurwicz (Frau Sarti), Georg Thomas (Ludovico Marsili), Kurt Fischer-Fehling (Sagredo), Angela Schmidt (Virginia), Günter Glaser (Federzoni), Richard Lauffen (cardinal Barberini), Willy Trenk-Trebitsch (cardinal Roberto Bellarmin). – Dramatique d’après la pièce de Bertolt Brecht (écritE en 1939, jouée sur scène en 1943). |
1963 | Δ Pasi spre luna (Des pas vers la lune) (RO) d’Ion Popescu-Gopo. – av. George Demetru (Galileo Galilei). |
1966 | (tv) Lamp at Midnight (US) de George Schaefer « Hallmark Hall of Fame » (NBC 27.4.66). – av. Melvyn Douglas (Galileo Galilei), Kim Hunter (Polissena Maria Celeste, sa fille), David Wayne (Père Firenzuola), Michael Hordern (cardinal Barberini, futur Urbain VIII), Hurd Hatfield (Sagredo Niccolini), Roy Scheider (Francesco Barberini), George Voskovec (cardinal Bellarmin), Thayer David (Magini), Richard Woods (D’Elci), Gaylord Cavallaro (Libri), Ralph Clanton (prince Cesi), Guy Repp (cardinal Del Monte), George Turner (archevêque de Naples), C. K. Alexander (ambassadeur Viglienna), Hugh Franklin (Carlo Barberini), House Jameson (cardinal Borgia), Ted Van Griethuysen (John Milton). |
1968 | (tv+ciné) *Galileo (IT/BG) de Liliana Cavani Leo Pescarolo-Fenice Cinematografica-Rizzoli Film-Kinozenter, 108 min. – av. Cyril Cusack (Galileo Galilei), Gheorghi Koldjancev (Giordano Bruno), Miroslav Mindov (cardinal Borgia), Nikolay Doychev (Belarmin), Miroslav Mindov (cardinal Bordzhiya), Nikolai Ouzoounov (cardinal Chentino), Paolo Graziosi (Bernini), Lou Castel (un moine). Une mise en scène fastueuse mais superficielle d’après un scénario original de Cavani et Tullio Pinelli, tourné en Eastmancolor aux New Boyana Film Studios à Sophia, à Florence (chapelle Medicéenne, basilique de San Lorenzo) et dans la Villa Pisani à Venise (musique d’Ennio Morricone). |
1974 | (tv) Galileo (MX) de Raúl Araiza Televisa Prod. México, 30 min. – av. Curd Jürgens (Galileo Galilei), Martitia Palmer, Eduardo Ciannelli. |
1974 | *Galileo / Bertolt Brecht’s Galileo (GB/CA/US) de Joseph Losey Ely A. Landau Organisation (London)-Cinévision (Montréal)-The American Film Theatre (Otto Plaschkes), 143 min. – av. [Chaim] Topol (Galileo Galilei), Edward Fox (cardinal inquisiteur), Michel Lonsdale (cardinal Barberini, futur Urbain VIII), Richard O’Callaghan (Fulganzio), Mary Larkin (Virginia), Patrick Magee (cardinal Roberto Bellarmin), Ian Hoare (Cosme de Médicis), Michael Gough (Sagredo), Vernon Dobtcheff (premier secrétaire), Tom Conti (Andrea Sarti), Tim Woodward (Ludovico Marsili). La pièce ambiguë de Bertolt Brecht filmée dans un unique décor d'intérieur, en Eastmancolor, avec la musique de Hanns Eisler retravaillée par Richard Hartley. Losey (dont c'était un projet vieux de 30 ans) avait déjà mis en scène la première américaine de la pièce à Broadway et à Hollywood en 1947, avec Charles Laughton, le traducteur du texte en anglais. |
1981 | (tv) Titans: Galileo (CA) de Tom O'Neill série "Titans", Moses Znaimer, Lisa Smith/Titans Television Ltd.-Canadian Broadcasting Co. (CBC 17.7.81), 30 min. - av. Chris Wiggins (Galilée), Patrick Watson (l'interviewer). - L'astronome est interviewé par un journaliste-vedette de la télévision canadienne. |
1982 | (tv) La Vie de Galilée (FR) de Jacques Ordines (tv), Marcel Maréchal (th) (FR3 15.5.82). – av. Marcel Maréchal (Galileo Galilei), Sophie Barjac, Luce Mélite, Arnaud Bedouet, Philippe Bianco, Raoul Billerey, François Dunoyer, Samson Fainsilber. – La pièce de Bertolt Brecht. |
1982 | (vd) Galileo – The Challenge of Reason (US) série « The Shaping of the Western World », Learning Corporation of America (ITV 3.8.82), 26 min. – av. Douglas Watson (Galileo Galilei). – Docu-fiction. |
1989 | Eppur si muove ! (IT) d’Ivo Barnabò Antea-Laura, 65 min. – av. Mario Adorf (Galileo Galilei), Valentina Emeri, Florian Schneider, Andrea Emeri, Abram Rainer. – Un journaliste allemand écrit un scénario sur Galilée et aboutit à la reconstitution du procès de 1633. |
1992 | (tv) La Vie de Galilée (FR) d’Antoine Vitez (th), Hugo Santiago [tv] La Sept-INA-Comédie Française (La Sept 29.2.92), 128 min. – av. Roland Bertin (Galileo Galilei), Dominique Rozan (Sagredo / Mucius), François Beaulieu (cardinal Roberto Bellarmin), Marcel Bozonnet (cardinal Barberini, pape Urbain VIII), Jean-Yves Dubois (Andrea Sarti), Valérie Dréville (Virginie Galilée). – Captation de la pièce de Bertolt Brecht traduite par Eloi Recoing à la Comédie Française. |
1993 | ® (tv) Inside the Vatican (CA) de John McGreevy. – av. Mario Adorf (Galileo Galilei). |
1994 | Galileo (IN) de James Joseph Galaxy Communications, 92 min. (parlé en malayalam). - av. Narendra Prasad (Galilée), Varma Vijayakumar (Della). |
1998 | (tv) Galileo : On the Shoulders of Giants (CA) de David Devine Devine Entertainment Group, 55 min. – av. Michael Moriarty (Galilée), Kenny Vadas (prince Cosme de Médicis), Louis Del Grande (Colombe), Damir Andrei (Frère Sarpi), Tony Nardi (Michel-Ange). – Filmé à Padoue. |
2002 | (tv) Die geheime Inquisition – 2. Kerker des Geistes (L’Inquisition révélée – 2. Les Geôles de l’esprit) (DE) de Jan Peter (Arte 26.10.02), 54 min. – av. Manfred Andrae (Galileo Galilei), Peter Rühring (cardinal Roberto Bellarmin), Karl Ballmann, Hilmar Baumann, Horst Bergmann. – Docu-fiction : l’Inquisiteur-cardinal jésuite Robert Bellarmin cherche vainement à protèger Galilée. |
2003 | (tv) Galileo’s Daughter (GB/US) de Peter Jones Nova Prod.-Green Umbrella Ltd-WGBH/Boston-Channel Four (C4 22.12.03), 90 min. – av. Simon Callow (Galilée), Laura Nardi (Maria Celeste, sa fille), John Fraser (Grand Inquisiteur), Alexa Jago, Cornelius Garrett, Lucy Briers (narration). – Docufiction particulièrement austère. |
2006 | (tv) Galilée ou l’Amour de Dieu (FR) de Jean-Daniel Verhaeghe Septembre Prod.-France 3 (FR3 7.1.06), 100 min. – av. Claude Rich (Galilée), Jean-Pierre Marielle (Urbain VIII), Daniel Prévost (Grand Inquisiteur), Frédéric Van den Driessche (Père jésuite Oregi), Pierre Vernier (Roberto Bellarmin), Valérie Kaprisky (Marina Gamba), Claude Allègre (Nicolini, ambassadeur de Florence), Laurent Malet (Beneto Castelli), Alexandre Zloto (Mario Guiducci), Bernard Haller (Maître Marino). – Tournage au château d’Ecouen (Val-d’Oise) et à Paris. |
2016 | ® (tv) The Inquisition (US/SK) mini-série de Sefano Mazzeo. - av. Andrew N. Hill (Galilée). |
2021 | (tv-df) Galileo Galilei - Urknall der modernen Physik (Galilée et la naissance de la physique moderne) (DE) d'Eike Schmitz Atlantic Film Berlin-ZDF-Arte (Arte 11.9.21), 50 min. - av. Gaetano Tizzano (Galilée), Luciano Romer, Riccardo Giannini, Nalan Han. - Docu-fiction: Galilée en Toscane en 1633 (scénario de Susanne Utzt). |