V - L’ESPAGNE, LE PORTUGAL ET LEURS COLONIES D’AMÉRIQUE
2. FELIPE IV (1621 à 1665)
PHILIPPE IV, né en 1605, fils de Felipe III et frère d'Anne d'Autriche, reine de France. Roi d’Espagne et du Portugal. Épouses: Isabelle de Bourbon, Marianne d’Autriche. Premiers ministres : le comte-duc d’Olivares, puis Luis de Haro. Perte des provinces du Pays-Bas scellée par la paix de Westphalie en 1648. Rebellion du Portugal, qui se détache de l’Espagne (1665), et de la Catalogne. Le règne de Philippe IV est généralement considéré comme l'âge d'or de la littérature classique espagnole ("el Siglo d'Oro").
1910 | Don Juan de Serrallonga / Los bandoleros de las Guillerias (ES) de Ricardo de Baños ; Hispana Films, 1200 m. – av. Mari Dolors Puchol (Joana de Torroellas), Cecilio Rodiguez de la Vega (Don Juan de Serrallonga). – cf. remake de 1948. |
1923 | ® The Spanish Dancer (US) de Herbert Brenon. – av. Wallace Beery (Philippe IV), Kathlyn Williams (Isabelle de Bourbon, la reine), Charles Stevenson (cardinal Richelieu), cf. Carlos II (3.2). |
1927 | *Doña Juana (DE) de Paul Czinner ; P. Czinner/Poetic Film GmbH (Berlin)-Ufa, 3081 m. – av. Elisabeth Bergner (Doña Juana/Don Gil), Walter Rilla (Don Ramon), Hertha von Walther (Doña Ines), Hubert von Meyerinck (Don Alfonso), Elisabeth Neumann-Viertel (Clara), Fritz Greiner (Osorio), Wolfgang von Schwindt (Francesco), Max Schreck (père de Juana), Lotte Stein (Dueña), Max Wogritsch (Don Felipe de Mendoza), Rafael Calvo (Don Pedro de Padilla). – Persuadé qu’elle ne pourra jamais se marier, un noble appauvri éduque sa fille Juana comme un garçon. Maios lorsqu’elle s’éprend de Don Ramon, son père veut l’enfermer dans un couvent. Le père de Ramon exige, lui, que son fils épouse Inès, une fille fortunée ; Juana se fait passer pour elle… et tout finit par une noce. Un scénario de Béla Balázs et Czinner d’après « Don Gil de las Calzas Verdes (Don Gil de vert vêtu) » de Tirso de Molina (1635). Elisabeth Bergner est délicieusement à l’aise dans un rôle bisexuel, jouant au jeune homme avec Ramon et à la jeune femme avec Inès, et les perturbant les deux à tour de rôle. Les extérieurs sont filmés en Espagne, à Séville et à Grenade (chef opérateur : Karl Freund). Remake cinéma en 1955 : « Il falco d’oro » de C. L. Bragaglia, cf. Italie (1). |
1942 | ® Don Cesare di Bazan / La lama del giustiziere (Don César de Bazan) (IT) de Riccardo Freda. – av. Enzo Biliotti (Philippe IV), cf. (3.2). |
1945 | La dama duende [L’Esprit follet] (AR) de Luis Saslavsky ; Estudios San Miguel, 101 min. – av. Delia Garcès (Doña Angela), Enrique Diosdado (Don Manuel), Manuel Collado, Antonia Herrero, Paquita Garzón, Ernesto Vilches. – Jeune veuve insouciante, Angela est séquestrée dans la maison familiale par ses deux frères, Luis et Juan. Elle ne sort qu’incognito et le visage entièrement voilé, mais lors d’une escapade, elle demande à un passant, Don Manuel, de le débarrasser de l’importun qui la suit, à savoir son frère Luis. Ils croisent le fer. Juan intervient à temps et soigne Manuel, légèrement blessé, dans leur maison. Profitant d’un couloir secret, Angela fait alors l’esprit follet et mystifie le bel invité. Lorsque celui-ci finit par surprendre le « fantôme », la farce se termine par un mariage. Un film divertissant d‘après la comédie « L’esprit follet / La dame fantôme » de Calderón de la Barca (1629), inspirée par le mythe grec de Cupidon et Psyché. |
1946 | La mantilla de Beatriz / A mantilha de Beatriz (ES/PT) d’Eduardo Garcia Maroto ; Vicente Sempere/Peninsular Films-Lisboa Filme, 73 min. – av. António Vilar (Francisco de Mendoza), Margarita Andrey (Doña Beatriz de Mascarenhas), Jesús Tordesillas (Pedro Calderón de la Barca), Virgilio Teixeira (Luis de Meneses), Juan Espantaleón (Alvaro de Mascarenhas), Maria Isbert (Inés), Gabriel Algara (Sebastián del Prado), Paiva Raposo (Dom Estevão), Julia Pachero (María Calderón). – XVIIe s., Francisco de Mendoza, un Espagnol, prend la fuite après avoir blessé un adversaire en duel; son ami Luis l'accompagne en exil, laissant derrière lui sa fiancée Clara. À Lisbonne, Francisco s'éprend de Doña Beatriz, dont le père est un vieil ami de son propre père, ce qui déclenche une série de quiproquos jusqu'au happy end général. - Une comédie filmée à Lisbonne d'après le roman de Manuel Pinheiro Chagas (1878), lui-même une adaptation de la pièce Antes que todo es mi dama de Calderón de la Barca. Chagas - et le film de Garcia Maroto - font apparaître Calderón (1600-1681) dans l'intrigue. |
1947 | *La Nao Capitana (ES) de Florián Rey ; Cesáreo Gonzáles/Suevia Films, 93 min. – av. Paola Barbara (Doña Estrella Fernández de Sigüenza), Raquel Rodrigo (Doña Leonor Fernández de Sigüenza), Lola Valcarcel (Doña Trinidad Fernández de Sigüenza), Manuel Luna (Abdallah, le fugitif), José Nieto (cpt. Don Diego Ruiz), Jorge Mistral (Martin Villalba, le pilote), Rafael Calvo (frère Gutiérrez), Fernando Fernández de Córdoba (frère José), Jesús Tordesillas (Don Antonio Fernández de Sigüenza). – La traversée du « Nao Capitana », du port de Séville en 1640 à destination de l’Amérique latine. A bord, une famille d’aristocrates (les Fernández de Sigüenza), des missionnaires, des colons, des galériens déportés ainsi qu’un énigmatique Arabe, Abdallah, qui se fait appeler « le fugitif », fort versé en navigation. Le groupe affronte une épidémie, des tempêtes, des pirates et finalement une mutinerie organisée par Abdallah, mais qui échoue. Estrella, l’amour de toujours d’Abdallah, convertie au christianisme, décède au cours des combats. L’Arabe – un descendant des rois musulmans de Grenade – refuse toute intercession et meurt pendu après s’être fait à son tour chrétien pour retrouver sa bien-aimée au Paradis. Les autres atteignent leur destination et refont leurs vies. Une tentative intéressante mais mineure d’adapter le roman choral de Ricardo Baroja (Prix national de la littérature, 1935), filmée aux studios C.E.A. à Madrid. |
1948 | Don Juan de Serrallonga / Il ribelle di Castiglia (ES/IT) de Ricardo Gascón ; PECSA, 87 min. – av. Amedeo Nazzari (Don Juan de Serrallonga), Maria Asquerino (Doña Juana de Torrellas), Félix de Pomés (Don Carlos de Torrellas), Fernando Sancho (Taliaferro), José Nieto (F. de Sau), Maruja Asquerino, Pedro Mascaró (duc d‘Olivares, le premier ministre). – Catalogne en 1623, la lutte entre les factions des Narros et des Cadels ont fait de Serrallonga un bandit, un bandolero. Tourné à Barcelone (Barrio gótico, Plaza del Rey, escaleras del Tinell, Las Guillerías) d’après « Don Juan de Serrallonga o los bandoleros de las Guillerías » de Victor Balaguer (1858). |
1948 | El duende y el rey (ES) d’Alejandro Perla ; César Cobián Procciones, 80 min. – av. Antonio Vilar (Don Luis de Saavedra, duc de la Calzada), Blanca de Silos (Doña Blanca, marquise de Harmas), Luis Prendes (marquis de Pastranilla), Manolo Moran (Don João Silva de Vasçoncelos, alias Pedro de Alcalá), Milagros Leal Doña Elvira), Salvador Soler Mari (Velazquez). – Une jeune veuve ruinée, Doña Blanca, marquise de Harmas, retourne des Indes à Madrid pour y épouser un gentilhomme fortuné. Elle est entourée du richissime Portuguais João Silva (en réalité un faussaire et ancien bagnard espagnol) et de Luis de Saavedra, déshonoré par le défunt marquis et qui exige que sa veuve le réhabilite devant le roi. Luis s’éprend de Blanca et l’arrache aux griffes du Portugais qui est en réalité un faussaire et ancien bagnard espagnol. Mélodrame de cape et d’épée tourné aux studios C.E.A. à Madrid et dans les anciens quartiers de la capitale. |
1952 | ® Lady in the Iron Mask (US) de Ralph Murphy. – av. Hal Gerard (Philippe IV d’Espagne). – cf. France : Trois Mousquetaires (1.8 e). |
1953 | La moza del cántaro [La Jeune Fille à la cruche] (ES) de Florián Rey ; Atenea-Chamartin Prod. (Madrid), 91 min. – av. Paquita Pico (Doña María de Guzmán y Portocarrero/Isabel), Peter Damon (Don Juan), Rafael Arcos (Antonio), Manuel Kaysser (Don Bernardo, comte d’Arcos), Arsenio Freignac (Don Carlos), Emilio Alonso (comte de Tudela), Ismael Merlo (Philippe IV), Anibal Vela (gouverneur), Delia Luna (Doña Beatriz). – Vaudeville de cape et d’épée avec chansons : Maria de Guzmán s’habille en vendeuse d’eau dans la rue pour venger l’honneur bafoué de sa famille – et trouve l’amour. Un film mineur du talentueux Florian Rey, avec la très populaire chanteuse Paquita Pico (d’après la comédie éponyme de Lope de Vega, 1646). |
1964 | (tv) Francisco de Quevedo (ES) programme « Tengo un libro en las manos » (TVE 23.6.64), 60 min. – av. José Blanch, Modesto Blanch, Vicente Haro, Pablo Sanz, Manuel Sorlano. |
1966 | (tv) Francisco de Quevedo (ES) programme « Novela » (TVE 8.3.66), 50 min. – av. Tomás Blanco, Florinda Chico, Alvaro de Luna, José Maria Escuer, Carlos Lemos, Juan José Otegui, Joaquin Pamplona, Fernando Sánchez Polack, Vicente Vega. |
1966 | El halcón de Castilla (ES) de José Maria Elorrieta ; Lacy Internacional Films-P.C. Alesanco, 93 min. – av. Germán Cobos (Don Diego de Carvajal/Mendoza), Mari Luz Real (Maria de Cárdenas), Nuria Torray (Margarita), Mariano Vidal Molina (Don Galcerán de Guzman), Félix Dafauce (Don Gonzalo de Cárdenas), Gloria Osuna (Leonor) Angel Ter (Juan), Alvaro de Luna (Acunia). – Cape et épée : après un long séjour dans les colonies, Diego de Carvajal retourne dans sa ville natale de Tolède en 1635. Il apprend que son père est mort et que sa fortune est passée en mains de l’actuel gouverneur. Diego devient un justicier masqué sous le nom de « Faucon ». |
1967 | (tv) La dama duende [L’Esprit follet] (ES) programme « Telecomedia de humor » (TVE 22.10.67), 120 min. – av. Lola Herrera (Doña Beatriz), Carlos Villafranca (Don Manuel). – La comédie de Calderón de la Barca, cf. film de 1945. |
1968 | (tv) El caballero de las espuelas de oro (ES) de Gustavo Pérez Puig "Estudio 1", Televisión Española (TVE 21.5.68), 125 min. - av. José María Rodero (Francisco de Quevedo), Asunción Sancho (La Moscatela), Jesús Puente, Paco Morán, Tina Sáinz, Ana Mariscal, Ricardo Merino, Manuel Peiró, José Sepúlveda, Carlos Ibarzábal. Revenu d'exil en Italie, l'écrivain Francisco de Quevedo (1580-1645), reconnu pour sa grande érudition (grec, latin, hébreux), docteur en théologie et pamphlétaire virulent, se confronte à Madrid avec d'autres auteurs littéraires et les plus hautes autorités afin d'imposer ses idées de la justice. |
1968 | (tv) La Dame fantôme (FR) de François Gir ; ORTF (2e Ch. 24.8.68). – av. Pascale Audret (Doña Angela), Gianni Esposito, Christiane Minazzoli, Régine Blaess. – Dramatique d’après la comédie « La dama duende (L’esprit follet) » de Calderón de la Barca (1629), cf. film de 1945. |
1971 | (tv) Don Gil de las Calzas Verdes [Don Gil de vert vêtu] (ES) programme « Estudio 1 » (TVE 18.6.71), 140 min. – av. Jaime Blanch, Nuria Carresi, Fernando Chinarro, Nicollás Dueñas, Félix Navarro, Ana María Vidal, José Vivó. – La comédie de Tirso de Molina, cf. film de 1927. |
1973 | (tv) La dama duende [L’Esprit follet] (ES) programme « Primera fila » (TVE 20.11.63), 90 min. – av. Mercedes Barranco (Doña Beatriz), José Luis Lespe (Don Juan), Irene Daina, Fernando Delgado, José Luis Lespe, Paco Morán, José María Prada. – La comédie de Calderón de la Barca, cf. film de 1945. |
1974 | (tv) Velazquez – La nobleza de la pintura (ES) d’Antonio Drove ; Television Española, série « Los pintores del Prado » (TVE 24.4.74), 28 min. – av. José Vivo (Velaquez), William Layton, Emiliano Redondo, Luis Escobar, Luis Marin, Antonio Gutti, Elena Martin. – En 1658, à l’Escorial, Velazquez (1599-1660) explique les principes de son art. |
1974 | (tv) Zurbarán – La humilde luz del sueño (ES) de Ramon Gomez Redondo ; Television Española, série « Los pintores del Prado » (TVE 22.5.74), 29 min. – av. Antonio Iranzo (Francisco de Zurbaran), Charo López, José Carabias, Luis Barbero, Fabian Condé, Enrique Fernández. – En 1642, les journées paisibles du peintre Francisco de Zurbaran (1598-1664) au monastère de Guadalupe (Cacerès) sont troublées par l’apparition d’une femme énigmatique. |
1974 | (tv) Murillo – La Virgen niña (ES) de Ramon Gomez Redondo ; Television Española, série « Los pintores del Prado » (TVE 12.6.74), 30 min. – av. Armando Calvo (Murillo), Inma de Santis (Maria), Jesús Fernández, Esmeralda Adam, Luis Barbero, Fernando Sanchez Polack. – Séville 1656, le peintre Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682) est troublé par le souhait de sa fille Maria qui veut entrer dans les ordres. |
1974 | *El Buscón (ES) de Luciano Berriatúa ; Lourdes María Martínez Aronson Prod.-N.G. Films, 94 min. – av. Francisco Algora (Pablo de Segovia, dit el Buscón), Ana Belén (la danseuse), Juan Diego (Don Diego Coronel de Zuñiga), Antonio Iranzo (le père), Kiti Manver (Aran), Francisco Rabal (Matorral), Ketty Ariel, Ana Ben, Javier De Campos, Juan Lombardero. – Les aventures rocambolesques du jeune Pablo de Segovia, fils d’un barbier voleur et d’une diseuse de bonne aventure qui se lie d’amitié avec Don Diego, fils de chevalier, séjourne à l’université d’Alcalá, école de méchanceté, visite son oncle bourreau à Ségovie, apprend que celui-ci vient d’écarteler son père tandis que sa mère croupit dans les prisons de l’Inquisition, expérimente la vie d’estaminet et de geôle à Madrid, triche et vole à Séville, puis, devenu souteneur, s’embarque avec sa protégée pour les Amériques. – Un récit en noir de l’Espagne du XVII e siècle, tourné en Eastmancolor à Almagro, Puerto Lápice (Ciudad Real), Pedraza et Talamanca del Jarama (Madrid), d’après le roman picaresque « Historia de la vida del Buscón, llamado don Pablo (Histoire de don Pablo de Ségovie) » (1626) de Francisco Gómez de Quevedo y Villegas. |
1974 | (tv) El pícaro (ES) de Fernando Fernán Gómez; Fernando Moreno/RTVE (TVE 14.10.-11.12.74), 13 x 30 min. - av. Fernando Fernán Gómez (Lucas Trapaza), Juan Ribó (Alonso de Baeza), Emma Cohen (Manuela), Lina Canalejas (Isabel la Toledana), Pilar Bardem (Cariharta), Eduardo Calvo (Monipodiu), Pedro Beltrán (Andrès el Mesonero), Manolo Codeso (Hermano Lego), Gloria Cámara (Benilde la Mesonera). - Les péripéties de Lucas Trapaza, un vagabond astucieux et espiègle ("picaro") qui parvient à survivre en travaillant le moins possible. Il est accompagné dans ses exploits par le jeune Alonso de Baeza. Le grand écrivain, comédien et metteur en scène Fernando Fernán Gómez (de la Real Academia Española) a tiré les différents épisodes de sa série des oeuvres classiques du Siècle d'Or de la littérature espagnole signées Miguel de Cervantes, Francisco de Quevedo, Mateo Alemán, Vicente Espinel, Salas Barbadillo, mais aussi de l'autobiographie picaresque d'Estebanillo Gonzáles (1646) et de l'auteur français Alain-René Lesage (1668-1747). Tournage à Colmenar Viejo (Dehesa de Navalvillas). |
1975 | (tv) Francisco de Quevedo (ES) d’Antonio José Betancor ; Television Española, série « Paisaje con figuras » (TVE 18.2.76), 33 min. – av. José Maria Prada (Quevedo), Carlos Otelo. – Docu-fiction sur l’auteur dramatique Francisco de Quevedo (1580-1645). |
1975 | (tv) Marta, la piadosa [Marthe la dévote] (ES) d’Alberto Gonzáles Vergel ; programme « Estudio 1 » (TVE 22.12.75), 140 min. – av. María Fernanda D’Ocón (Marta), Francisco Marsó (Alférez), Guillermo Marín (Don Gómez), Antonio Medina (Pastrana), José María Navarro (Urbina), Pilar Puchol (Inés), Julia Trujillo (Lucia), Victor Valverde (Felipe). – La comédie de Tirso de Molina, cf. film russe de 1980. |
1977 | Cuentos de la sábanas blancas [Contes des draps blancs] (ES) de Mariano Ozores ; Abadia Films-Ufesa, 83 min. – av. Manolo Otero (Pablo, physicien et alchimiste), Bárbara Rey (Rosaura), Pedro Osinaga (Don Silverio), Africa Pratt (Bernarda), José Sazatornil (duc de Sacedón), Mirta Miller (Melissa), Pilar Gómez Ferrer (Doña Agueda). – Tourné à Ségovie (Pedraza) et à Madrid (Talamanca del Jarama, Torrelaguna) d’après des contes fantastiques de Francisco Gómez de Quevedo y Villegas. |
1977 | ® (tv) Rubens (NL/BE) de Roland Verhavert. – av. Joris van den Eynde (Philippe IV), cf. Pays-Bas (1). |
1978 | Cartas de amor de una monja (ES) de Jorge Grau ; Frade-P.C., 10 min. – av. Amalia Gadé (mère Mariana de la Cruz), Alfredo Alcón (Don Augustin), Lina Romay (Maria), Teresa Gimpera (Isabel), Fernando Sanchez Pollack (Jerónimo). – Madrid en 1640, l’Inquisition juge une novice de l’ordre des Carmélites pour commerce avec le diable. |
1978 | (tv) Don Gil de las Calzas Verdes [Don Gil de vert vêtu] (ES 22.3.78) de Cayetano Luca de Tena ; programme « Estudio 1 » (TVE), 140 min. – av. Victoria Vera (Doña Juana/Don Gil), Lola Herrera (Doña Inés), Luis Varela (Don Martón), Rafael Navarro (Tirso de Molina), Jaime Blanch (Don Juan), Javier Loyola, Enrique Navarro, Lola Muñoz,Vicente Vega. – La comédie de Tirso de Molina, cf. film de 1927. |
1979 | (tv) La dama duende [L’Esprit follet] (ES) d’Alfredo Castellón ; programme « Estudio 1 » (TVE 14.2.79), 140 min. – av. Nuria Carresi (Doña Beatriz), Pablo Sanz (Don Juan), María Massip (Doña Angela), Francisco Piquer (Don Manuel), Jaime Blanch (Don Luis), Carmen Rossi (Isabel), Antonio Medina (Cosme), José Enrique Camacho (Rodrigo), Papa Terrón (Clara). – La comédie de Calderón de la Barca, cf. film de 1945. |
1980 | Blagochestivaya Marta [Marthe la dévote] (SU) de Jan Frid ; Gosteleradio-Lenfilm Studio, 145 min. (2 parties). – av. Margarita Terekhova (Doña Marta), Yekaterine Rajkina (Doña Inés), Emmanuil Vitorgan, Nikolai Karchentsov, Svetlana Toma, Vladislav Strzhelchik. – Pour prolonger son commerce amoureux avec Don Felipe et se soustraire au mariage que son père veut lui faire contracter avec le riche et vieux capitaine Urbina, la jeune Marthe fait mine d’être la proie d’une crise de mysticisme. Elle porte l’habit monastique et se fait donner des leçons de latin par un religieux qui n’est autre que Felipe… Une excellente transposition de la comédie « Marta la piadosa / La beata enamorada » de Tirso de Molina (1636]. |
1981 | Black and Silver (GB) de William Raban, Marilyn Raban ; British Film Institute, 75 min. – av. Marilyn Raban (l’Infante/le nain), Jessica Bennett, Lily Dragalla, Juliette Tully, Roger Tully. – La toile de Velazquez suscite l’amour d’un nain difforme pour l’Infante d’Espagne (d’après le conte « The Birthday of the Infanta » d’Oscar Wilde, 1891). |
1981 | (tv) La moza del cántaro [La Jeune Fille à la cruche] (ES) de Manuel Aguado (TVE 9.1.81), 140 min. – av. Elisa Ramirez (Doña María de Guzmán y Portocarrero), Victor Valverde (Don Juan), Arturo López (Don Bernardo, comte d’Arcos) Maite Blasco (Doña Ana), Paloma Juanes (Juana), Rafael Navarro (Don Bernardo), Manuel Aldrade (gouverneur). – La comédie de Lope de Vega, cf. film de 1953. |
1983 | (tv) Las pícaras (ES) d'Antonio del Real (1) Francisco Lara Palop (2), Francisco Regueiro (3), José María Gutiérrez (4), Chúmy Chumez (5), Angelino Fons (6); José Frade/RTVE (TVE 8.4.-13.5.83), 6 x 50 min. - av. Lola Forner, Emilio Gutiérrez Caba, Fiorella Altoyano (1), Amparo Muñoz, Pedro Mari Sánchez, Fernando Fernán Gómez, Angel de Andrés, Carla Duval (2), Cristina Marsillach, Francisco Cecilio, Teresa del Río, Antonio Iranzo, Luis Lorenzo, Alfredo Mañas, José Vivó (3), Ana Obregón, Patxi Andión (4), Norma Duval, Valentin Paredes, Florinda Chico, Mario Pardo, Tomás Zori (5), Victoria Vera, Máximo Valverde, Queta Claver, Daniel Dicenta, Luis Escobar, Alfredo Mayo (6). - Collection de six nouvelles picaresques et comiques signées par des auteurs classiques du Siècle d'or espagnol. - Episodes: 1. "La tía fingida" de Miguel de Cervantes - 2. "La garduña de Sevilla" d'Alonso de Castillo Solórzano - 3. "La viuda valenciana" de Lope de Vega - 4. "La Pícara Justina" de Francisco López de Ubeda - 5. "La lozana andaluza" de Francisco Delicado - 6. "La hija de Celestina" d'Alonso Jerónimo de Salas Barbadillo. |
1983 | (tv) María Calderón « La Calderona » (ES) de Josefina Molina ; Television Española, série « Paisaje con figuras » (TVE 29.11.84), 35 min. – av. Carmen Maura (Maria Calderon), Joaquin Kremel (Philippe IV). – La comédienne Maria Calderon, maîtresse du roi, lui donne un fils et se retire dans un couvent. |
1984 | (tv) Murillo (ES) de Carlos Serrano ; Television Española, série « Paisaje con figuras » (TVE 8.11.84), 39 min. – av. Ricardo Tundidor (Murillo). – Docu-fiction sur le peintre Bartolomé Estebán Murillo (1617-1682). |
1985 | Fuego eterno (ES) de José Angel Rebolledo ; Aiete-Azkubia-Alenda, 84 min. – av. Angela Molina (Gabrielle de Loithegui), Imanol Arias (Pierre de Irigarai, seigneur d’Azkubia), François-Eric Gendron (Henry Robillot), Ovidi Montllor (Estebanot), Myriam de Maeztu (Jeanne Garat), Amaia Lasa (sœur Sainte Thérèse), Joan Llaneras (l’inquisiteur). – En 1660, un jeune chanoine enquête sur un ancien procès de sorcellerie de l’Inquisition dans la ville basque d’Azkubia et fait des découvertes dérangeantes. |
1988 | Luces y sombras (ES) de Jaime Camino ; Tibidabo Films, 105 min. – av. José Luis Gómez, Jack Shepherd, Angela Molina, Fermi Reixach, Marti Galindo, Víctor Rubio, Joy Blackburn (Sandra), Noel J. Samson, Iñaki Aierra, Vicky Peña, Maria Mercader. – Un jeune garçon, Tito, accède au siècle de Philippe IV à travers le tableau « Las Meninas » de Velazquez, exposé au Prado. Pour retourner à son époque, il doit convaincre le peintre de créer ce tableau. Tourné au Musée du Prado, à l’Escorial et à Barcelone avec le soutien artistique d’Arranz Bravo et de José Sanchis Sinisterra. Présenté au festival de Venise. |
1991 | **El rey pasmado / Le Roi ébahi / O rei pasmado (ES/FR/PT) d’Imanol Uribe ; Aiete Films-Films Ariane-Arion Productions-Intorfilmes, 110 min. – av. Gabino Diego (Philippe IV), María Barranco (Lucrèce), Anne Roussel (Élisabeth de France, la reine), Joaquim De Almeida (Almeida), Laura Del Sol (Marfisa), Juan Diego (Villaescusa), Fernando Fernan Gomez (Grand Inquisiteur), Eusebio Poncela (comte de la Peña Andrade), Luis Barbero (Ferrán de Valdivieso), Emma Cohen (duchesse Viuda del Maestrazgo). – 1620 à Madrid. Intimidé par les femmes, Philippe IV ne sait comment faire l’amour avec la reine … or le royaume attend un héritier. Ses proches utilisent les services d’une courtisane pour remédier à la situation, au grand dam de l’Inquisition. Mais l’Église s’en remet puisque l’opération réussit au-delà de tout espoir ! Une comédie à l’ironie fine, aux images ciselées, tournée à Madrid, Salamanca, Tolède, Avila (monastère royal de Santo Tomás), Cuenca, Ciudad Real et à Guimaraes au Portugal. Un grand succès public et critique en Espagne, récompensé par 8 Goyas (dont scénario, costumes, décors) et 6 nominations (film, réalisation, photo, etc.). Prix ACE (Juan Diego, Uribe) et Prix Turia (Juan Diego). |
2006 | *Alatriste (Capitaine Alatriste) (ES) d’Augustín Díaz Yanes ; Estudios Picasso-Origen, 2h19. – av. Viggo Mortensen (capitaine Diego Alatriste y Tenorio), Eduardo Noriega (comte de Guadalmedina), Javier Cámara (comte-duc d’Olivares), Elena Anaya (Angélica Alquézar), Unax Ugalde (Iñigo Balboa), Ariadna Gil (Maria de Castro), Eduard Fernández (Sebastian Copons), Juan Echanove (Francisco de Quevedo), Antonio Dechent (Curro Garrote), Blanca Portillo (frère Emilio Bocanegra), Francesc Garrido (Martin Saldaña), Jesú Castejón (Luis de Alquézar), Enrico Lo Veso (Gualtiero Malatesta), Simon Cohen (Philippe IV), Javier Mejia (prince de Galles), Quim Vila (duc de Buckingham), Alex O’Dogherty (Lope Balboa), William Rory O’Brien (duc de Bristol). Flandres en hiver 1622. Eternel mercenaire, Diego Alatriste promet à son ami mourant de s’occuper de son jeune fils, Iñigo Balboa. Il est chargé par l’Eglise de tuer deux inconnus dans une embuscade (le prince de Galles et le duc de Buckingham) mais ne peut s’y résoudre. Il aime la comédienne Maria de Castro, adulée à Madrid, fréquente le poète satirique Don Francisco de Quevedo (1589-1645), fraîchement sorti de prison. Un spadassin de Palerme, Gualtiero Malatesta, lui sauve la vie lors d’un attentat, mais se dressera contre lui plus tard. En 1625, il participe au siège de Breda (immortalisé peu après par Velazquez). En 1635 à Madrid, Alatriste devient l’homme de main des puissants, éternel exploité ayant perdu toutes ses illusions, chargé des basses besognes de spadassin, forcé de tuer ses propres amis contre de l’argent, car le roi ne paie pas ses soldats qui vivent dans la misère (les soldes sont impayées depuis cinq ans), mais utilise l’or pour ses châteaux, tandis que sévit une Inquisition assassine. Alatriste meurt stupidement à la bataille de Rocroi contre les Français en 1643. Film adaptant cinq des six premiers romans d’Arturo Pérez-Reverte consacré au capitaine Alatriste (1996 à 2003), tourné à Madrid, dans les studios de la Cartuja à Talamanca de Jarama, en Castille et en Andalousie. Ambitieux (ue dénonciation désenchantée de l’Absolutisme et de l’hypocrisie de la Contre-Réforme), plastiquement superbe (en s’inspirant des tableaux flamands et espagnols de l’époque), mais mal construit sur le plan dramatique et peu émouvant : les personnages manquent de substance, on ne s’y attache guère, et c’est dommage. Le film le plus cher du cinéma espagnol (24 millions d’Euros). Primé au festival de Cartagena, trois Goyas. |
2009-13 | (tv) Aguila roja (Aigle rouge) (ES) de Marco A. Castillo, Marc Vigil, José Ramón Ayerra, Miguel Alcantud, Arantxa Écija, Begoña Alvarez Rojas, Xavier Borrell, Guillermo Fernández Groizard; César Ruíz de Diego, Miguel Turón/Globo Media S.A.-TVE (TVE 19.2.09-17.6.13), 68 x 80 min. - av. David Janer (Gonzalo de Montalvo, dit Aguila roja [Aigle rouge]), Francis Lorenzo (Hernán Mejías), Miryam Gallego (Lucrecia de Guzmán, marquise de Santillana), Javier Gutiérrez (Saturno García), Adolfo Fernández (Augustin), Francis Lorenzo (El Comisario), Elisa Mouliaá (Irene Mendoza), José Angel Egido (cardinal Mendoza), Roberto Alamo (Juan de Calatrava, duc de Velasco y Fonseca), Mónica Cruz (Mariana), Santiago Molero (Cipriano Benítez), Jimmy Shaw (le pirate Richard Blake), Xabier Elorriaga (le roi Felipe IV), Eliana Sánchez (la reine Marianne d'Autriche), Patrick Criado (Nuño Julian Federico de Santillana y Guzmán, marquis de Santillana), Lydie Bosch (Mère Isabel de Montejo), Carlos Areces (Jacobo de Castro), Loles León (Sagrario de Castro), Borja Sicilia (le peintre Bartolomé Estebán Murillo), Guillermo Campra (Alonso de Montalvo Hernando), Manuela Velasco (Eugenia de Molina, marquise d'Uriarce), Daniel Grao (Fernando de Medina), Julia Gutiérrez Caba (Laura de Montignac). Série d'aventures située pendant le Siècle d'Or d'Espagne, à Madrid vers 1661 (le peintre Murillo apparaît à l'écran). On y relate d'une part les exploits de Gonzalo de Montalvo et Hernán Mejías, deux fils illégitimes du roi Philippe IV et de Laura de Montignac, et d'autre part le vie du médecin Juan de Calatrava, Grand d'Espagne, que l'Inquisition cherche à museler. Enseignant, Gonzalo se transforme en justicier masqué "Aigle rouge" pour découvrir qui a tué son épouse Cristina et venger sa mort (il n'utilise jamais d'armes à feu). Il affronte pour cela la société secrète La Logia, puis se met à faire des recherches semées d'embûches pour découvrir ses propres, mystérieuses origines… Le langage, les attitudes et les préoccupations des protagonistes sont toutefois plus proches du XXIe siècle que du Siècle d'Or, et les conseillers historiques ne se sont pas fatigués. Une série au succès public continu, qui s'étend à ce jour sur 5 saisons et réunit dès la première plus de cinq millions de téléspectateurs. Les tournages ont lieu à Madrid (Castillo de Batres, Talamanca de Jarama), Tolède, Avila (El Tiemblo, Navas del Marqués), Ségovie (Pedraza), Guadalajara et Cuenca (monastère de Uclés). Une pluie de prix internationaux récompense ces efforts au festival de León (Televisión y Cine Histórico) 2009, le prix Atv 2010-12, Médaille d'Or de la meilleure série d'action et d'aventures à New York 2010, etc. |
2011 | Aguila Roja, la película (Le Royaume de sang) (ES) de José Ramón Ayerra; Daniel Écija/Globo Media S.A.-ICAA-TVE-Versátil Cinema, 122 min. - av. David Janer (Gonzalo de Montalvo, Aguila Roja), Javier Gutiémez (Saturno García), Francis Lorenzo (El Comisario), Inma Cuesta (Margarita Hernando), Miryam Gallego (Lucrecia de Guzmán, marquise de Santillana), Patrick Criado (Nuño Julian Federico de Santillana y Guzmán, marquis de Santillane, son fils), Roberto Alamo (le médecin Juan de Calatrava), Pepa Aniorte (Catalina), Santiago Molero (Cipriano Benítez), Xabier Elorriaga (le roi Felipe IV), Eliana Alvarez (la reine Marianne d'Autriche), José Angel Egido (cardinal Mendoza), Guillermo Campra (Alonso), Martina Klein (Beatriz de Villamediana), Joan Crosas (Lope de Villamediana, son père), Xavier Lafitte (Louis XIV, roi de France), Joan Carles Suau (Alfonso VI de Portugal), Frank Crudele (le pape Alexandre VII), Simon Cohen (Charles II d'Angleterre), Guillermo Campra (Alonso de Montalvo, fils de Gonzalo), Jean Dominikowski (le cosaque). Une transposition nouvelle, destinée au grand écran, des très populaires aventures télévisuelles d'"Aguila roja" (cf. supra, série de 2009 ss.), qui reprend une majorité du casting original. - L'obscur enseignant Gonzalo de Montalvo, de nuit un justicier masqué du nom de Aigle Rouge, sauve le trône et la vie du roi Philippe IV en déjouant une vaste conspiration européenne montée à l'occasion d'une prétendue conférence de paix qu'ont imposée plusieurs monarques en visite à Madrid, notamment Louis XIV; des armées françaises, portugaises et anglaises s'apprêtent à envahir le pays dès la chute du roi d'Espagne, tandis qu'un cosaque d'Ukraine est chargé d'éliminer Aigle Rouge. La marquise de Castillana et l'ennemi mortel du héros, El Comisario, complotent contre la couronne. Avec l'aide de la belle Beatriz de Villamediana, de ses fidèles compagnons Satur(ne) et Cipri(ano) et du médecin et Grand d'Espagne Juan de Calatrava, il parvient à organiser une armée populaire qui déjoue les plans de l'ennemi. Des péripéties bondissantes, mais prévisibles et platement filmées, tournées à Madrid et environs (Villanueva de Perales, Manzanares el Read, El Escorial, Navas del Rey, San Martín de Valdeiglesias) et au château de La Muela de Consuegra à Tolède. Le public espagnol afflue. |
2013-15 | (tv) Las aventuras del Capitán Alatriste / Mit Dolch und Degen (Le Capitan) (ES/DE) d'Enrique Urbizu (1-2 [Arte: 1-5]), Luis Oliveros (3, 4 [Arte: 6, 7]), Salvador Calvo (5, 6, 12, 13 [Arte: 7-9, 16-17]), Noberto López Amado (7, 8, 9 [Arte: 9-13]), Alberto Ruiz Rojo (10, 11 [Arte: 14-15]); José Manuel Lorenzo, Jan Mojto/DLO Producciones-Mediaset España-Beta Film-Telecinco (Telecinco 7.1.-1.4.15 / Arte 6.7.-29.7.15), 13 x 70 min. (Esp.), 17 x 52 min. - av. Aitor Luna (cpt. Diego de Alatriste y Tenorio, dit El Capitán), Natacha Yarovenko (María de Castro), Luis Callejo (Luis de Alquezar), Miguel Hermoso Arnao (le poète Francisco de Quevedo), Marcos Ruiz (Iñigo de Balboa), Aura Garrido (Inés), Lucia Jiménez (Caridad la Lebrijana), William Miller (le duc de Buckingham), Rafael Cebrián (comte de Guadalmedina), Manuel Gancedo (Domine Pérez), Daniel Alonso de Santos (le roi Felipe IV), Gary Piquer (le Premier Ministre, comte-duc d'Olivares), Diana Gómez (la princesse Maria Ana, Infante d'Espagne, future Anne d'Autriche, reine de France), Constantin von Jascheroff (Charles, prince de Galles, futur Charles Ier d'Angleterre), Jean-Pierre Bouvier (le cardinal Richelieu), Filippo Sbalchiero (Gualtiero Malatesta), Carmen Sánchez (Angélica de Alquézar), Patricia Vico (Teresa de Alquézar), Luis Callejo (Luis de Alquézar), Manuel Barceló (le Grand Inquisiteur Emilio Bocanegra), Arly Jover (Mme de Brissac), Fernando Cayo (le prédicateur Marcos Ferrán), Aura Garrido (soeur Inés), Eszter Tompa (Luisa). Suite, sur le petit écran, des aventures du héros d'Arturo Pérez-Reverte (cf. supra, film de 2006), tournée en Hongrie, aux studios Korda à Etyek-Budapest. - Madrid en 1623. Iñigo de Balboa, orphelin, entre au service de l'ancien camarade de son père, le spadassin et (selon la demande) tueur à gages Alatriste. Le grand coeur et le sens de la justice de ce vétéran de la guerre de Flandre lui valent toutefois de récolter ennuis et ennemis. Charles, prince protestant de Galles (futur Charles Ier d'Angleterre), se rend en Espagne pour demander la main de l'infante catholique Maria Ana (future Anne d'Autriche), mais la religion sépare les amoureux. Alatriste empêche un attentat contre le prince et s'attire l'ire de l'Inquisition qui craint un mariage secret. Il est incarcéré dans un monastère, tandis que Charles se cache dans les bas-fonds madrilènes avec l'aide de prostituées; ile prince se présente à Maria Ana au cours d'un bal masqué. La liaison de Teresa de Alquezar, mariée, avec le jeune duc de Buckhingham, ami du prince de Galles, fait scandale; Teresa est chargée d'espionner l'Anglais. Les amoureux se marient en secret, mais le prêtre est un faux, l'union n'est pas valable. Entre-temps, Alatriste et l'amour de sa vie, la comédienne Maria de Castro (maîtresse du comte Guadalmedina et espionne du Grand Inquisiteur Bocanegra) sont tous deux soupçonnés de haute trahison pour avoir protégé le couple princier anglo-hispanique. Après de longues tergiversations et malgré la bénédiction du pape, le roi interdit le mariage de sa soeur avec le futur souverain d'Angleterre. Une épidémie éclate à Madrid, Charles et le duc de Buckingham gagnent la France, le prince revoit secrètement Maria Ana au péril de sa vie. Richelieu sort gagnant: Maria Ana épousera le roi de France, Louis XIII... - Assassinats, intrigues, espionnage, cour décadente: une série sans surprises, malgré ses innombrables rebondissements, mais réalisée avec soin et un souci manifeste pour les détails historiques. - Episodes en Espagne: - 1. "Los dos ingleses" - 2. "Con la soga al cuello" - 3. "Al servicio de su majestad" - 4. "Un soldado de Tercio" - 5. "Como la sangle" - 6. "Entre logos" - 7. "Heridas que duelen y no se sienten" - 8. "Una tregua con el diablo" - 9. "Fugitivos" - 10. "Yo mato" - 11. "La muerte de Martín Saldaña" - 12. "La retirada de Madrid" - 13. "Fin de partida". - Episodes sur Arte: 1. "Der Waisenjunge" - 2. "Der Inquisitor" - 3. "Der verliebte Prinz" - 4. "Rettung in letzter Minute" - 5. "Maskenball" - 6. "In geheimer Mission" - 7. "Unter Anklage" - 8. "Die heimliche Hochzeit" - 9. "Der Verrat" - 10. "Dem Verräter auf der Spur" - 11. "Tod im Theater" - 12. "Auf der Flucht" - 13. "Zwischen allen Fronten" - 14. "Das Spiel ist aus" - 15. "Kleine Gefälligkeiten" - 16. "Liebe in Zeiten des Todes" - 17. "Zwischen Himmel und Erde" - 18. "Ein letzter Auftrag". |
2018/19 | ® (tv) La Guerre des trônes (FR) série d'Alain Brunard et Vanessa Pontet. - av. Valentin Turchi (Philippe IV d'Espagne) - cf. France, Louis XIII. |