IX - LES ROYAUMES DE POLOGNE ET DE BOHÈME
5. STANISLAS II AUGUST PONIATOWSKI, le dernier roi de Pologne (1764 à 1795)
Né en 1732. Elu roi à la demande de l’impératrice Catherine II de Russie (dont il fut l’amant), il doit abdiquer suite au partage-démembrement successif du royaume polonais entre la Russie, l’Autriche et la Prusse, en 1772, en 1793 et en 1795.
Fin de l’Etat polonais : la République des Deux Nations est effacée de la carte de l’Europe. Le roi meurt en exil à Saint-Pétersbourg en 1798.
Fin de l’Etat polonais : la République des Deux Nations est effacée de la carte de l’Europe. Le roi meurt en exil à Saint-Pétersbourg en 1798.
1908 | [Les Martyrs de la Pologne] (PL) Sfinks Film (?). – Le partage de la Pologne en 1795. |
1913 | Kosciuszko pod Raclawicami / Bitwa pod Raclawicami [Kosciuszko à Raclavica] (PL) d’Orland ; Leopolia, Lwów. – av. Orland (Tadeusz Kosciuszko), Edmund Rygier (Abraham), A. Jurandówna (Anna), Arturowicz (adjudant Krzycki), Lili Kiewcinska. – Tourné à Lviv, en Ukraine, cf. film de 1938. |
1916 | Tyrannenherrschaft (Aus Polens schwerer Zeit) / 125 lat niewoli Polski / Pod jarzmem tyranów (DE/PL) de Franz Porten ; Paul Davidson-Projektions-AG « Union » (PAGU) (2 parties). – av. Franciszek Fraczkowski (Tadeusz Kosciuszko), Marian Jednowski (gouverneur), Stanislaw Polanski (Starosta Sosnowski), Helena Zahorska (sa fille), Boleslaw Brzeski (Jan Zbroja). – Le général polonais Tadeusz/Thaddée Kosciuszko (1746-1817) dirige le soulèvement national de 1794 contre la Russie du tsar Paul Ier (il a auparavant participé à la guerre d’Indépendance américaine comme colonel aux côtés de Washington). A la tête des forces polono-lituaniennes, il remporte avec Ignacy Potocki des succès initiaux en mobilisant de nombreux paysans (les bataillons de « faucheurs »), et gagne la bataille de Raclawice en 1794. L’Ouest de la Pologne se soulève simultanément contre les Prussiens. Kosciuszku est cependant capturé par l’armée russe de Souvorov qui l’emprisonne à Saint-Pétersbourg (oct. 1794), et le soulèvement général prend fin le mois suivant avec le massacre de la population de Varsovie dans le faubourg de Praga (quelque 20’000 victimes civiles) par la soldatesque russe de Souvorov. En 1795, partagée pour la troisième fois entre la Russie, la Prusse et l’Autriche, la Pologne cesse d’exister comme territoire indépendant pendant plus de cent vingt ans. Film patriotique à grande figuration tourné à Cracovie. |
1925 | ® Karl XII (SE) de John W. Brunius. – av. Paul Lane (Stanislas II Poniatowski), cf. Suède (6). |
1927 | ® Le Joueur d’échecs (FR) de Raymond Bernard. – av. Pierre Hot (Stanislas II August Poniatowski). – 1794, l’échec du soulèvement des patriotes polonais de Thaddée Kosciuszko et la prise de Varsovie par les troupes de Catherine II de Russie dirigées par Souvorov. – cf. Russie (7.2). |
1929 | Pierwsza milosc Kosciuszki [Le Premier Amour de Kosciuszko] (PL) de Jerzy Orhson, Tadeusz Chrzanowski ; Tadeusz Pietowski, 2600 m. – av. Zbigniew Prawdzic (Stanislas II Poniatowski), Sykstus Lewicki (Tadeusz Kosciuszko), Kazimiera Rajska (Angelika), Maria Wronska (Ludwika Sosnowska), Jan Lubowiecki, Marietta Will. – Le premier amour du héros national polonais (cf. film de 1916) avant son départ pour les Amériques où il lutte pour l’indépendance aux côtés de George Washington. |
1938 | ® Le Joueur d’échecs (FR) de Jean Dréville. – av. Jean Témerson (Stanislas II August Poniatowski). – cf. Russie (7.2). |
1938 | Kosciuszko pod Raclawicami [Kosciuszko à Raclavice] (PL) de Józef Lejtes ; Libkow-Film, 95 min. – av. Tadeusz Bialoszczynski (Tadeusz Kosciuszko), Franciszek Dominiak (Bartosz Glowacki), Józef Wegrzyn (gén. Józef Wodzicki), Elbieta Barszczewska, Tadeusz Frenkiel (hetman Stanlislaw Ozarowski). – Nommé commandant en chef des insurgés polonais, Kosciuszko bat les Russes à Raclawice (4 avril 1794), force la coalition russo-prussienne à dégager Varsovie, mais succombe à Maciejowicz, où, blessé, il est fait prisonnier par le général Souvorov (cf. film de 1916). |
1974 | ® Zaczarowane prodwórko [Le Jardin enchanté] (PL) de Maria Kaniewska. - av. Stanislaw Mikulski (le roi Stanislaw II August Poniatowski) - (voyage dans le temps). |
1975 | (tv) Benjowski / Die unfreiwilligen Reisen des Moritz August Benjowski (DE/AT/FR/IT) de Fritz Umgelter ; ZDF-ORF-ORTF-RAI-Bavaria (ZDF 4.-18.1.75 / A2 23.8.-26.9.75), ZDF : 4 x 90 min. / A2 : 6 x 55 min. – av. Christian Quadflieg (Moritz August, baron de Benjowski), Georges Claisse (major Wyndbladt), Wolfgang Schwarz (comte Panine), Massimo Girotti (M. de Ternay), Hennina Gissel (Locsinski), Thomas Piper (Szymanski), Pascale Rivault (Aphanasie Panov), Georges Wilson (cpt. Tschurin), Leonor Weisgerber (Anna Benjowski-Henski), Matthias Habich (prince Orlov), Nicole Heesters (Catherine II de Russie), Klaus Schwarzkopf (Don Bacheco), Gunther Strack (Nilov Panov), Ingeborg Lapsien (Mme Nilov), Michael Brennicke (cdt. Panov), Romuald Peky (d’Aiguillon), Karl Heinz von Hassel (Kutznetsov). – En 1768, le noble hongrois Maurice-Antoine Benjowski (1741-1786) se joint à la Confédération de Bar, soulèvement polonais contre l’occupant russe de Catherine II. Fait prisonnier à Kazan après quelques brillants faits d’armes, il est déporté dans une forteresse du Kamtchatka d’où il réussit à s’évader avec une poignée de compagnons d’armes polonais. En 1771, ils prennent la mer à bord d’un navire chargé de fourrures et de canons mais sont victimes d’une tempête. Ils gagnent Formose, Macao et enfin Paris où les patriotes malchanceux apprennent que leur combat pour la libération de la Pologne a été vain : la Russie, la Prusse et l’Autriche se sont partagé le pays. Louis XV confie au comte Benjowski la colonisation de Madagascar. Ses plus fidèles compagnons le suivent, ainsi que sa femme Anna et son fils de trois ans. Les récits des « voyages involontaires » de Benjowski, adaptés par Helmut Pigge, sont tirés des mémoires mêmes du comte apatride, parues en français en 1791, cinq ans après sa mort dans un engagement contre les indigènes austronésiens. – Episodes (ZDF) : 1. « Verbannung » – 2. « Verschwörung » – 3. « Kampf und Flucht » – 4. « Zu neuen Zielen ». |
1975 | (tv) Vivát, Benyovszky ! (CS/HU) d’Igor Ciel, Gábor Várkonyi ; Ceské Televize-Magyar Televizió Müvelödési Föszerkesztöség (MTV) (feuilleton). – av. Jozef Adamovic (Moritz August, baron de Benjowski), Igor Chillik (Ignác Ocskay), Ivan Palúch (Károly Ocskay), Stefan Figura (Salamon), Jácint Juhász (Tamás Omachel), Mária Medgyesi (l’impératrice Marie-Thérèse), Dusan Blaskovic (général Pulszky). – Feuilleton tchéco-hongrois qui reprend les exploits du comte Benjowski, cf. supra (1975). |
1989 | Kamennaya dusha [L’Âme de pierre] (SU) de Stanislav Klimenko ; Dovzhenko Film Studio, 126 min. – av. Anatoli Khostikoyev, Marina Mogilevskaya, Yuliya Tarkhova, Aleksey Gorbunov, Piotr Beniuk, Fiodor Strigun. – Aventures d’un chef rebelle ukrainien dans les Carpathes, lutte contre les Polonais (d’après le récit de l’écrivain ukrainien Hnat Khotkevitch). |
1988 | *Diabel [Le Diable] (PL) d’Andrzej Zulawski ; X-WFF, 124 min. – av. Wojciech Pszoniak, Leszek Teleszynski, Malgrozata Braunek, Iga Mayr, Wiktor Sadecki. – En 1793, alors que la Pologne perd son indépendance, un fonctionnaire de la police pousse un homme au meurtre et à la trahison pour obtenir une confession. |
1992 | Kiedy Rozum Spi [Quand la raison dort] (PL) de Marcin Ziebinski ; Atria Films-M.S., 109 min. – av. Ute Lemper, Jonathan Zaccai, Philippine Lercoy-Beaulieu, Jan Peszek, Wojciech Pszoniak. – 1791, un fils d’horloger s’égare dans un manoir aristocratique. |