VI - L’ITALIE
La retraite dramatique de Garibaldi (Raf Vallone) en 1849 (« Camicie rosse » de Francesco Rosi, 1952)
2. PREMIÈRE GUERRE D’INDÉPENDANCE - ÉCHEC DU « RISORGIMIENTO » RÉVOLUTIONNAIRE - 1848 / 1849
En mars 1848, la Lombardie se soulève contre l’Autriche, Milan chasse Radetzky, Venise restaure la république. Le roi de Piémont-Sardaigne, Charles-Albert de Savoie, visant la couronne de l’Italie unifiée, déclare la guerre à l’Autriche et proclame la libération nationale. Mais lâché par le pape et vaincu par Radetzky à Custozza (23/25 juillet 1848), Charles-Albert signe l’armistice de Salasco. Après une deuxième défaite à Novare (23 mars 1849), le roi abdique en faveur de son fils Victor-Emmanuel II. GIUSEPPE MAZZINI (1805-1872) et GIUSEPPE GARIBALDI (1807-1882) s’emparent de Rome en 1849, mais Louis-Napoléon fait envoyer un corps expéditionnaire sous les ordres du général Oudinot qui rétablit le pouvoir temporel du pape. Vaincu, Garibaldi conduit ses hommes à travers les Apennins jusqu’à San Marino (son épouse Anna Maria meurt au cours de la retraite).
1906 | I patrioti del 1848 (IT) Cines, Roma. [ ?] |
1906 | Cuore e patria (IT) de Gaston Velle Cines, Roma, 200 m. – L’héroïsme d’un bersagliere. |
1909 | Vita per vita / Le dieci giornate di Brescia / La cacciata delgi austriaci (Vie pour vie) (IT) Itala Film, Torino, 156 m. – Une conspiration contre les Autrichiens à Brescia en 1849. |
1910 | Anita Garibaldi (IT) de Mario Caserini ( ?) Cines, 317 m. – av. Maria Gasparini (Anita Garibaldi). |
1911 | La fucilazione di Ugo Bassi e del garibaldino Giovanni Livraghi (IT) Helios Film, 350 m. – L’exécution de deux patriotes, le 8 août 1849. |
1915 | Brescia, leonessa d’Italia (IT) de Romolo Bacchini Real, Roma, 4 bob. – av. Gioacchino Grassi (Tito Speri), Filippo Ricci, Elisa Grassi. – Brescia 1849, le soulèvement de Tito Speri contre les Autrichiens du général Hainau. |
1915 | Ciceruacchio, martire del piombo austriaco (IT) d’Emilio Ghione Tiber Film, 2400 m. – av. Gastone Monaldi (Angelo Brunetti, dit Ciceruacchio), Fernanda Battiferri, Ida Carloni-Talli, Alberto Collo. – Un charretier de vin participe au soulèvement contre le pape Pie IX en 1849 et périt fusillé par les Autrichiens en défendant le Trastevere. |
1915 | Notti romane / I martiri della giovane Italia (IT) Savoia Film. |
1926 | Anita o Il romanzo d’amore dell’eroe dei due mondi / Garibaldi o l’eroe dei due mondi (IT) d’Aldo De Benedetti Sphinx Film, 2862 m. – av. Guido Graziosi (Giuseppe Garibaldi), Rina de Liguoro (Anita Garibaldi), Gino Viotti (Giuseppe Mazzini), Piero Cocco (Luciano Manara). – 1837-1849. Divers épisodes de la vie de Garibaldi, proscit au Brésil où il combat l’empereur Dom Pedro, l’échec à Rome en 1849, la mort de son épouse Anita. |
1927 | Un Balilla del ‘48 (IT) d’Umberto Paradisi Domus Film, 2152 m. – av. Angelo Scatigna (Carlo Alberto), Paolo Segreti (Vittorio Emanuele II), Mimi Villarosa (Giulietta Sidoli), Oscar Mastrojanni (Giuseppe Mazzini), Armando Mariti (Giuseppe Garibaldi), Enrico Scatizzi (Metternich). – 1846-48, la lutte des partisans de « Giovane Europa » de Mazzini à travers les exploits de deux prisonniers politiques italiens enfermés dans la forteresse de Lubiana et qui rejoignent leur maître à penser en exil à Londres. |
1935 | Amo te sola / Idillio 1848 / Accadde un giorno (IT) de Mario Mattoli Tiberiafilms, 72 min. – av. Vittorio De Sica (Giovanni), Milly (Grazia), Enrico Viarisio (Piccoli), Carlo Ninchi (Cesare Baldi), Giuditta Rissone, Ada Dondini. – En 1848, un musicien napolitain à Florence compose l’hymne des volontaires de Garibaldi (comédie). |
1937 | Il dottor Antonio (IT) d’Enrico Guazzoni Manderfilm, 100 min. – av. Ennio Cerlesi, Maria Gambarelli, Lamberto Picasso, Augusto di Giovanni (Ferdinand II de Naples). – Naples 1848, une Anglaise aide un médecin patriote à s’évader de la prison après l’échec du soulèvement. |
1940 | Una romantica avventura (IT) de Mario Camerini Ente Nazionale Industrie Cinematografiche, 82 min. – av. Assia Noris (Anna / Annetta / Anglioletta), Gino Cervi (Luigi), Leonardo Cortese (le comte), Armando Migliari. – Romance inachevée d’un jeune couple sur fond de guerre d’indépendance, en 1848/49. |
1941 | *Piccolo mondo antico (Le Mariage de minuit) (IT) de Mario Soldati Artisti Tecnici Associati-ICI, 106 min. – av. Alida Valli (Luisa Rigey Maironi), Massimo Serato (Franco Maironi), Ada Dondini (marquise Orsola Maironi), Annibale Betrone (oncle Piero), Mariù Pascoli (Ombretta Maironi), Giacinto Molteni (prof. Beniamino Gilardoni), Renato Cialente (von Greisberg). – Mélodrame raffiné d’après le roman d’Antonio Fogazzaro : en Lombardie sous les Autrichiens, Franco, le neveu de l’orgueilleuse marquise Maironi, épouse Luisa, fille d’un fonctionnaire, contre la volonté de sa tante. Celle-ci, pro-autrichienne, déshérite le couple en raison de ses sympathies garibaldiennes. La noyade accidentelle de leur petite fille et l’imminence du départ de Franco pour la guerre de Crimée sont les catalyseurs du drame. Filmé dans les studios FERT à Turin et au bord du lac de Come. Révélation de l’année, Alida Valli remporte le Premio Nazionale della Cinematografia à Venise. |
1942 | *Un Garibaldino al convento (Un Garibaldien au couvent) (IT) de Vittorio de Sica Mario Borghi/Incine-Cristallo, 83 min. – av. Carla Del Poggio (Caterina Bellelli), María Mercader (Mariella Dominiani), Leonardo Cortese (le comte Franco Amidei), Fausto Guerzoni (Tiepolo, le jardinier), Olga Vittoria Gentili (marquise Rosalinda), Federico Collino (Giacinto Bellelli), Vittorio De Sica (Nino Bixio, aide-de-camp de Garibaldi). – En 1848, un séduisant Garibaldien blessé par les Bourbons se réfugie dans le couvent de Santa Rossana, où deux filles de familles ennemies s’allient pour le cacher. Découverts, barricadés, ils sont sauvés in extremis par des « Chemises rouges ». Une comédie joliment enlevée, avec De Sica en rebelle irrésistible, filmée dans les studios SAFA à Rome. |
1948 | 1848 (IT) de Dino Risi "Cortimetraggi di Gigi Martello", Franco Cancellieri/Comitato Milanese per le Manifestazioni Popolari nel primo centenario del 1848-Museo Storico del Risorgimento, 12 min. - av. Lucia Bosè (Caroline de Bendern). - Le 30 décembre 1846, des militaires autrichiens assistent apathiques à la répétition générale d'un ballet à la Scala de Milan: la danseuse autrichienne Fanny Essler danse uniquement pour les militaires de la garnison du major Radetzky, le public milanais ayant déserté la salle depuis le jour des funérailles de Federico Confanolieri. Pendant ce temps, aux cris "À feu, la ville !", l'insurrection éclate dans les rues de la ville, secouées par le cri d'un gavroche milanais qui exhorte au combat. C'est l'avant-première des "Cinq jours de Milan", l'insurrection qui a eu lieu entre le 18 et le 22 mars 1848. Risi met l'accent sur sur la participation chorale à la révolte et au combat sur les barricades : intellectuels, femmes, séminaristes, enfants et paysans. L'âpre conflit se termine par l'image d'un homme courant dans la cathédrale et agitant un drapeau italien à son sommet. La superbe Lucia Bosè, découverte par Dino Risi, entre en scène dans le cinéma un fusil à la main. Un remarquable court métrage - le tout premier film de Risi - réalisé sur commande pour le centenaire de l'insurrection de Milan contre la domination autrichienne (conseillers: Alberto Lattuada, Giorgio Strehler, etc., musique de Felice Lattuada). Les images renvoient clairement à l'occupation nazie de la ville en 1943/44. |
1949/50 | Cavalcata d’eroi (L’assedio di Roma del 1849) (IT) de Mario Costa Vulcania Film, 103 min. – av. Carla Del Poggio (Giulia Fabbri), Cesare Danova (Massimo Ruffo), Vittorio Sanipoli (Ottavio Monis), Otello Toso (Angelo Masina), Camillo Pilotto (Alessandro Fabbri), Paola Borboni (marquise Ferrari), Carlo Tamberlani (Carlo Pisacane), Ugo Sasso (Giuseppe Garibaldi), Mario Ferrari (gén. Nicolas Oudinot), Arturo Dominici (gén. Gilletti), Attilio Dotteso (Giuseppe Mazzini), Carlo Romano (Paolo Tassoni). – En 1849, dans l’éphémère Rome républicaine attaquée par les Français d’Oudinot, des amoureux que leurs origines sociales séparent rejoignent Garibaldi et fuient avec lui vers le Nord. Tournage aux studios IN.CI.R.-De Paolis à Rome et à Frascati (Villa Torlonia). |
1951 | Mask of the Avenger (L’Épée de Monte-Cristo / Le Fantôme de Monte-Cristo) (US) de Phil Karlson Columbia, 83 min. – av. John Derek (capt. Renato Dimorna), Anthony Quinn (Giovanni Larocca), Jody Lawrence (Maria d’Orsini), Arnold Moss (Colardi), Eugene Iglesias (Rollo D’Anterras. – Casamare, en Lombardie en 1848, trahison et vengeance durant la guerre austro-italienne (évidemment sans rapport aucun avec Alexandre Dumas). Une bande d’aventures dynamique tourneé en Technicolor à Iverson Ranch (Chatsworth). |
1951/52 | *Camicie rosse (Anita Garibaldi) / Les Chemises rouges. Un épisode de la vie d’Anita et du général Garibaldi (IT/FR) de Goffredo Alessandrini [et Francesco Rosi] Produzione Grandi Film, Bologne-Les Grands Films Français, 98 min. – av. Raf Vallone (Giuseppe Garibaldi), Anna Magnani (Anita Garibaldi), Serge Reggiani (Cantini), Carlo Ninchi (Ciceruacchio), Cesare Fantoni (gén. Oudinot), Jacques Sernas (lieut. Gentile), Alain Cuny (Bueno), Michel Auclair (un volontaire). – En 1849, la République romaine de Garibaldi s’effondre après une défense de deux mois. Garibaldi et son épouse Anita fuient et tentent de rejoindre Venise avec le restant des « Chemises rouges », deux mille hommes. Attaqués par les Autrichiens aux portes de la République de San-Marin, trahis par Santini, les garibaldiens s’embarquent pour Venise, mais Anita meurt d’épuisement. – Le tournage aux studios Scalera Film à Venise, à Cinecittà à Rome, dans la campagne de Ravenne et de Ferrare, puis sur les plages de Cesenatico est difficile en raison des caprices et sauts d’humeur de la Magnani, vedette, coproductrice et coscénariste du film. Plusieurs réalisateurs y travaillent, à commencer par Parsifal Bassi, puis Aldo Vergano, ensuite (à la demande espresse de la Magnani) Goffredo Alessandrini. Après d’autres conflits entre acteurs, puis entre acteurs et réalisateurs, Alessandrini quitte le navire. La Magnani appelle au secours Luchino Visconti qui, lui, propose son jeune assistant, Francesco Rosi. Rosi termine le film : c’est son premier travail de cinéaste./em> |
Anita Garibaldi (Anna Magnani) meurt pendant la retraite de 1849 (« Camicie rosse » de Francesco Rosi, 1952)
1952 [sortie : 1954] | La pattuglia sperduta / Vecchio Regno (La Patrouille traquée / La Patrouille perdue) (IT) de Piero Nelli Vides Film, 95 min. – av. Sandro Isola, Giuseppe Apra, Giuseppe Raumer, Annibale Biglione, Giuseppe Natta. – Novare en 1849, ignorant que la guerre est perdue pour eux, une patrouille de Piémontais est chargée de reconnaître les positions autrichiennes. Guerre dans la vallée du Po et celle du Ticino entre Carlo Alberto (Piémont) et les troupes des Habsbourgs commandées par Radetzky. |
1954 | La grande avventura (IT) de Mario Pisu FIDES, 84 min. – av. Gino Cervi, Aldo Bufi Landi, Giannino Calafati, Renato Chiantoni, Paolo Chiarenza, Livia Contardi. – En 1849, de nombreux patriotes gagnent Rome pour soutenir Garibaldi. Une poignée d’adolescents de Bologne les rejoignent, sont mêlés à une affaire d’espionnage et périssent au combat. |
1955 | La trovatella di Milano (IT) de Giorgio Capitani Filmex Torino, 92 min. – av. Franca Marzi (Corinna), Massimo Serato (Gabriele), Otello Toso (comte Giorgio Patti), Franco Festucci (Ferrucio), Renato Chiantoni (Anselmi). – Milan en 1848, à la veille de l’insurrection des « cinq jours », une enfant trouvée s’éprend d’un Carbonaro. |
1956 | ® (tv) The Count of Monte-Cristo – 17. The Mazzini Affair (GB/US) de Dennis Vance (ATV 21.3.57), 30 min. – av. Michael Aldridge (le patriote révolutionnaire Giuseppe Mazzini). |
1966 | (tv) Il re (IT) mini-série de Silverio Blasi RAI Radiotelevisione Italiana (Rete Nazionale 7.1.66). - av. Massimo Girotti (Carlo Alberto, roi Sardaigne), Umberto Orsini (le roi Vittorio Emanuele II, son fils), Elena Zareschi (la comtesse de Ravenal), Giuseppe Mancini (le comte de Ravenal), Ennio Balbo (gén. Wojciech Chrzanowski), Daniele Tedeschi (le chef de l'Étta-major), Gianni Galavotti (von Schwarzenfeld Leutzendorf), Enzio Taratscio (le représentant du gouvernement), Mario Ferrari (l'adjudant de camp), Franco Scandurra (le chirurgien), Attilio Fernandez (le commissaire Sobrero). Les tourments et hésitations du roi de Sardaigne Carlo Alberto avant et après la défaite à la bataille de Novara (22 mars 1849), où les troupes autrichiennes du maréchal Radetzky écrasent l'armée sarde commandée par le général polonais Chrzanowski. Le roi de Sardaigne finit par abdiquer en faveur de son fils, Vittorio Emanuele II, et signe l'armistice avec les Autrichiens. |
1970 | (tv) *Le cinque giornate di Milano (IT) mini-série de Leandro Castellani (RAI 22.11.70), 5 x 60 min. – av. Raoul Grassilli (Carlo Cattaneo), Franca Nuti (Amelia), Ugo Pagliai (Hubner), Arnoldo Foà (gén. Radetzky), Fosco Giachetti (prince Metternich), Luciano Virgilio (Cernuschi), Franco Graziosi (Casati), Paolo Modugno, Romano Malaspina (Luciano Manara), Pietro Biondi (Clerici), Silvano Tranquilli (Correnti), Gigi Ballista. – L’insurrection manquée et les combats de barricades à Milan, du 18 au 22 mars 1848, éclairé dans le cadre d’une enquête semi-documentaire. |
1973 | *Le cinque giornate (Cinq jours à Milan) (IT) de Dario Argento Claudio & Salvatore Argento/Seda Spettacoli, 126 min. – av. Adriano Celentano (Cainazzo), Enzo Cerusico (Romolo Marcelli), Marilù Tolo (la comtesse), Luisa De Santis (femme enceinte), Glauco Onorato (Zampino), Sergo Graziani (baron Tranzunto), Salvatore Baccaro (Garafino). – Deux brigands passent cinq journées mouvementées à Milan, les 18-22 mars 1848, du soulèvement à l’écrasement par les Autrichiens. Entre deux films d’horreur, le grand spécialiste du « giallo » s’essaie dans l’évocation historique désabusée, mêlant comédie sarcastique, érotisme à l’italienne et bain de sang, et en jettant une lumière crue sur les motivations pas toujours honnêtes de certains révolutionnaires. |
1972 | Fuori uno sotto un altro... arriva il Passatore / Un Casanova en apuros (El audaz aventurero) (IT/ES) d’Anthony Ascott [=Giuliano Carnimeo] Marco Davis-Procinor, 96 min. – av. George Hilton (Stefano Pelloni, dit le Passatore), Edwige Fenech Mora), Manolo Zarzo (Zambelli, capt. de la police), Sal Borgese. – En 1849, un hors-la-loi sauve la vie de Garibaldi en le soustrayant aux Autrichiens. |
1974 | *(tv) Il giovane Garibaldi / La Jeunesse de Garibaldi / Der junge Garibaldi (IT/FR/DE) mini-série de Franco Rossi RAI-ORTF-Bavaria (RAI 10.2.74 / A2 12.7.75), 6 x 55 min. – av. Maurizio Merli (Giuseppe Garibaldi), Philippe Leroy (l’exilé français), Giulio Brogi (Giuseppe Mazzini), Alessandro Haber (Mutru), Marcella Michelangeli (Teresina), Jacques Sernas (le comte Solari), Georges Wilson (Beauregard), Francisco Rabal (Bento Gonçalvez), Réjane Medeiros (Anna Ribeira Da Silva, future Anita Garibaldi), Walter Maestosi (lieut. Rey), Luigi Pistelli (Cueno), Claudio Cassinelli (Rosselli). – Au cours d’une escale en Mer Noire, le jeune Garibaldi, commandant en second d’un navire marchand sarde, fait la connaissance d’un jeune exilé français qui l’incite à se révolter contre la tyrannie. Il mène une insurrection en février 1834 qui échoue. Condamné à mort par contumace, il passe en France avec l’aide de Teresina, puis s’embarque pour l’Amérique du Sud. Actif politiquement au Brésil de 1834 à 1848, il y combat l’empereur Dom Pedro et épouse Anita avant de rentrer en Italie. Un téléfilm soigné et rigoureux. |
1990 | *In nome del popolo sovrano (IT) de Luigi Magni Erre Produzioni, 110 min. – av. Alberto Sordi (marquis Arquati), Luca Barbareschi (Giovanni Livraghi), Elena Sofia Ricci (Cristina), Serena Grandi (Rosetta), Nino Manfredi (Ciceruacchio), Carlo Croccolo (Charles Bonaparte), Gianni Garko (gén. Oudinot), Gianni Bonagura (le pape Pie IX), Elena Berera (Giacinta Arquati), Roberto Herlitzka (Gioacchino Belli). – Rome 1849, la nouvelle République Romaine est assiégée par les troupes françaises du général Oudinot qui entendent réinstaurer le pouvoir temporel de Pie IX et exécutent les patriotes italiens. Un regard politiquement acerbe. Par son titre, le film fait écho à « Au nom du pape roi » (1977) de Magni, qui se déroule au Vatican en 1867 (cf.). |
2004 | ** (tv) Le cinque giornate di Milano (IT) de Carlo Lizzani Maurizio et Elio Manni/Progetto Immagine-Rai Fiction (RAI1 5.+6.12.04), 2 x 90 min. – av. Fabrizio Gifuni (dott. Giovanni Grimaldo), Chiara Conti (Amalia), Giuseppe Soleri (Carlino), Ana Caterina Morariu (Teresa), Giancarlo Giannini (Carlo Cattaneo), Daniela Poggi (son épouse), Gualtiero Burzi (le comte Gino Visconti Venosta), Richard Sammel (le général Weber), Enrico Martorelli (le maréchal Radetzky), Fabio Troiano, Alberto Di Stasio, Michele Nanin. – Chronique romancée de l’insurrection populaire de 1848, étouffée dans le sang (d’après le roman « La memoria dei fiumi » de Nino Majellaro). Tournage à Turin, au château de Mocalieri, à Collegno et à Milan (les combats de rues nécessitant 1500 figurants) avec un budget de 5,5 millions d’euros. Une excellente reconstitution de Lizzani pour le petit écran, sur les traces de Rossellini. |
2007 | Anita – Una vita per Garibaldi / Amor e Guerra – Anita e Giuseppe (IT/BR) d’Aurelio Grimaldi Isvema-Sky Light Brasil, 98 min. – av. Maurizio Alello (Giuseppe Garibaldi), Milena Toscano (Aninha Ribeira da Silva, Anita Garibaldi), Ignazio Oliva (Luigi Rossetti), Nicola Siri, Solvi Stubing. – Brésil, à Laguna en 1839 : alors que sa mère veut la contraindre à épouser un artisan d’âge mûr, Aninha Riobeiora da Silva, dit Anita, une métisse brésilienne, fille de muletier, rencontre un marin italien de Nice condamné à mort dans son pays : Giuseppe Garibaldi. Elle l’épouse et le suivra en Italie. |
2012 | (tv) Anita Garibaldi (IT/PT/BG) de Claudio Bonivento RAI-Valente Produções Lda. (RAI 16.-17.1.12), 198 min. – av. Valeria Solarino (Anita Garibaldi alias Ana Maria de Jesus Ribeiro da Silva), Giorgio Pasotti (Giuseppe Garibaldi), Alessandro Lombardo (Giuseppe Mazzini), Tosca D’Aquino (Ester), Fabio Galli (Luigi Rossetti), Nini Salermo (Aurelio Saffi), Bruno Conti (Domenico Cirillo), Rosa Pianeta (Rosa Garibaldi), Maria Pia Calzone (Enrichetta Pisacane), Massimiliano Franciosa (Leggero), Gianfelice Facchetti (Luciano Manara), Pietro Ghislandi (Gioacchino Bonnet). – En recontrant Garibaldi en 1839, Anita réalise son rêve : devenir une femme indépendante et combattre pour ses idéaux à l’instar des hommes. Le portrait d’une lutteuse à égalité avec Garibaldi, de ses pérégrinations en Amérique latine (1835 à 1848) à sa mort pour la cause italienne. |
2019 | (tv) Giuseppe Garibaldi, Frauenheld und Freiheitskämpfer (Giuseppe Garibaldi, le combattant à la chemise rouge) (DE/AT) de Martin Betz et Beverly Blankenship (fict.) Nikolaus Wislak, Stefan Pannen/pretvv-Berlinproducers-ZDF-ORF-Arte (Arte 20.7.19), 52 min. - av. Carlo Olivazzi (Giuseppe Garibaldi), Roberta Procida (Anita Garibaldi), Isabelle Tabachi (Esperance von Schwartz), Manuel Damario (le roi Carlo Alberto). Docu-fiction avec extraits de "Viva l'Italia !" de Roberto Rossellini pour la bataille. |
2.1. « Cuore » (1886), roman d’Edmondo De Amicis
(épisodes « Il tamburino sardo » et « Il piccolo patriota padovano ») : assiégés par les Autrichiens dans une maison à Custozza pendant la bataille du 24 juillet 1848, des Piémontais envoient un jeune tambour chercher du renfort. Le garçon réussit mais perd une jambe.
1911 | Il tamburino sardo (IT) Cines, Roma, 220 m. |
1915 | Il tamburino sardo (IT) de Vittorio Rossi-Pianelli ; Gloria Film, Torino, 555 m./23 min. – av. Luigi Petrungaro, Telemaco Ruggeri. – Cerné par les Autrichiens, un détachement sarde résiste jusqu’à l’arrivée des renforts, mais le tambourin est mutilé au combat. |
1915 | Il piccolo patriota padovano (IT) Leopoldo Carlucci ; Film Artistica Gloria, 14 min. – av. Ermanno Roveri, Emilio Petacci. |
1915 | La piccola vedetta lombarda (IT) de Vittorio Rossi Pianelli ; Film Artistica Gloria, 290 m. – av. Luigino Petrungaro (le petit guetteur), Antonio Monti. – Autre épisode de « Cuore », à propos de la battaille de Solférino : une jeune sentinelle observe l’ennemi au prix de sa vie (1859). |
1952 | Altri tempi [épisode : Il tamburino sardo] (Heureuse époque) (IT) d’Alessandro Blasetti ; Cines, 127 min. – av. Vittorio Vaser (le capitaine), Enzo Cerusico (le tambour), Guido Celano, Attilio Tosato. – Un détachement sarde résiste, cerné par les Autrichiens (première bataille de Custozza), remake de 1915. |
1973 | Cuore (IT) de Romano Scavolini ; Lido Cinematografica, 90 min. – av. Renato Cestiè, Dean Santoro, Duilio Cruciani, Guerrino Casamonica. |
1984 | *Cuore / Les Belles Années (IT/FR/CH) de Luigi Comencini ; RAI-Difilm-Antenne 2-TSI, 115 min. [tv : 6 x 55 min.] – av. Johnny Dorelli (Perboni), Giuliana De Sio (la maîtresse), Bernard Blier (l’ingénieur Bottini), Laurent Malet (Enrico Bottini), Andrea Ferreol (sa mère), Carlo Calenda (Bottini enfant). – Une œuvre émouvante mais peu distribuée de Comencini. Film tourné à Cinecittà, initialement conçu pour une série télévisée de six heures (qui n’a pas été diffusée), puis réduite à moins de deux heures pour l’exploitation en salle. L’épisode de Custozza fait 10 minutes. Première au Festival de Venise 1984. |
2001 | (tv) Cuore (IT) de Maurizio Zaccaro ; Rizzoli Audiovisivi-Mediatrade, (RAI Canale 5, 12.11.01)6 x 90 min. – av. Giulio Scarpati., Anna Valle, Leo Gullotta, Antonella Ponziani, Francesco Bono. |