VII - L’ESPAGNE et le PORTUGAL

6. L’EFFRITEMENT DE L’EMPIRE COLONIAL ESPAGNOL : Les guerres d’indépendance en Amérique latine

Simon Bolivar à la tête de ses troupes combat l’Espagnol au Vénézuéla et au Pérou (« Simon Bolivar », 1969)

6.1. Le VÉNÉZUELA, le PÉROU, la BOLIVIE, l’ÉQUATEUR et la COLOMBIE

Au Vénézuela, Francisco Miranda proclame l’indépendance le 5 juillet 1811, mais le combat contre les forces espagnoles durent pendant plus de dix ans, jusqu’à la victoire décisive de SIMON BOLIVAR (1783-1830) à Carabobo (24 juin 1821). – Venu du Chili à bord d’un vaisseau de la flotte de l’amiral Cochrane, José de San Martin proclame l’indépendance du Pérou à Lima (l28 juillet 1821), puis se retire devant Bolivar qui écrase les troupes du vice-roy espagnol à Ayacucho (1824). – Dès 1825, une scission sépare le haut Pérou fidèle à Bolivar, et qui prend le nom de Bolivie, et le bas Pérou.
1941Simón Bolívar (MX/VE) de Miguel Contreras Torres 
Grovas Film, 160 min. – av. Julián Soler (gén. Simon Bolivar), Marina Tamayo (Manuela Sáenz), Carlos Orellana (gén. José Antonio Páez), Margarita Mora (Josefina Machado), Domingo Soler (gén. Lara), Francisco Jambrina (maréchal José Antonio Sucre), Pedro Armendariz (gén. Briceño Méndez), Anita Blanch (Fanny du Villars), Carlos López Moctezuma (gén. José Tomas Boves), Carmen Molina (Maria Teresa del Toro), Tito Junco (gén. Freancisco de Paula Santander), Eduardo Arozamena (président du Congrès du Pérou).
Superproduction historico-patriotique : la vie de Bolivar, de son mariage en Espagne en 1802 à sa mort en exil
1944Antonia Santos (CO) de Miguel Joseph et Gabriel Martínez 
Patria Films. – av. Lily Alvarez (Antonia Santos), Guillermo Beltrán (Juan José Monsalve), Raúl Otto Burgos (Pedro Monsalve), Carlos Emilio Campos (Morillo), Carlota Uribe (Maria Plata de Santos), Maruja Yepes (Margarita Santos).
A Socorro (Colombie) en 1810, une femme dirige le soulèvement des habitants contre les forces coloniales espagnoles.
1946La Lunareja (PE) de Bernardo Roca Rey
Les exploits des insurgés créoles péruviens contre la Couronne espagnole, d’après l’ouvrage « Tradiciones peruanas » de Ricardo Palma.
1953(tv) The Triumph of Simon Bolivar, 1824 (US) de Sidney Lumet 
série « You Are There » no. 30 (CBS 25.10.53), 30 min.
1953(tv) Montserrat (FR) de Maurice Cazeneuve
(1e Ch. RTF 3.7.53). – av. Bernard Noël, Roger Pigaut, Julien Bertheau, Anne Caprile, Jean-Louis Le Goff.
Au Vénézuela en juillet 1812. Le chef vénézuélien Francisco Miranda est vaincu et capturé par le capitaine général espagnol Monteverde. Simon Bolivar, lieutenant de Miranda, est en fuite. Caché par des patriotes, il a pu, jusqu’ici, échapper aux recherches. Les Espagnols occupent les trois quarts du pays, la répression est terrible, massacres et pillages se succèdent. Officier espagnol horrifié par les traitements que font subir ses compatriotes aux indigènes, Montserrat, 28 ans, prend le parti des révolutionnaires. Comme il sait où se cache Bolivar et a aidé celui-ci à fuir, le premier lieutenant Izquierdo le fait emprisonner et menace d’exécuter six otages innocents s’il ne leur livre pas son chef. Après une nuit confronté à un dilemme tragique, Montserrat décide de se taire et apprend peu avant son exécution que la révolution est assurée. D’après la pièce d’Emmanuel Roblès (1948).
1954(tv) The Liberator (US) d’Albert McCleery 
« The Hallmark Hall of Fame » no. 107 (NBC 11.4.54). – av. Joseph Jefferson (Simon Bolivar).
1954 [sortie : 1957]*Las últimas banderas (ES) de Luis Marquina 
Velázquez Films, 74 min. – av. Eduardo Fajardo (Jaime), Fernando Rey (Miguel), Rita Macedo (Rosa), Pilar Lorengar (Laura), Elisa Montes, Manolo Moran, Manuel Kayser (Méjico).
Au Pérou, après la défaite des troupes espagnoles à Ayacucho en 1825, le général défenseur du fort d’El Callao résiste à Bolivar pendant une année, jusqu’à ce que Madrid lui ordonne de se rendre. Deux compagnons d’armes, Jaime et Miguel, tentent de sauver leur amitié malgré la politique qui les divise. Un des grands rôles de Fernando Rey, tournage à Cadiz.
1954(tv) Montserrat (GB) de Stephen Harrison
(BBC 14.9.54), 90 min. – av. Denholm Elliott (Montserrat), Stephen Murray (ltn. Izquierdo), Wensley Pithey (Salas Ina), Donald Pleasence (Juan Alvarez), Maureen Pryor (Mathilde), Clare Austin (Felisa), Noel Howlett (Père Coronil), Percy Herbert (Morales). – La pièce d’Emmanuel Robles, adaptée par Lillian Hellman (cf. 1953).
1957(tv) Montserrat (DE) de Fritz Umgelter 
Hessicher Rundfunk (ARD 26.4.57), 80 min. – av. Günther König (Montserrat), Peter Capell (ltn.Izquierdo), Otto Collin (Père Coronil), Konrad Georg (Zavala), Silja Lesny (Felisa), Otto Rouvel (Salas Ina), Ernst August Schlepmann (Moralès). – La pièce d’Emmanuel Robles, adaptée par Lillian Hellman (cf. 1953).
1958(tv) Montserrat (GB) de Phil Brown 
Granada Television (ITV 19.2.58), 90 min. – av. Lyndon Brook (Montserrat), Michael Goodliffe (ltn. Izqzierdo), Hugh Latimer (Salcedo), Olaf Pooley (Zavala), Peter Halliday (Antonanzas). – La pièce d’Emmanuel Robles, adaptée par Lillian Hellman (cf. 1953).
1960(tv) Montserrat (FR) de Stellio Lorenzi
(1e Ch. RTF 8.11.60). – av. Marc Cassot (Montserrat), Michel Piccoli (Izquierdo), Jean-Marie Amato, Paul Crauchet, Evelyne Dandry, François Darbon, Jean-Pierre Dorat – La pièce d’Emmanuel Roblès (cf. 1953).
1962(tv) Montserrat (DE) de Fritz Umgelter 
Bayerischer Rundfunk (BR 22.11.62), 60 min. – av. Robert Graf (Montserrat), Wolfgang Kieling (ltn. Izquierdo), Herbert Weicker (Moralès), Siegurd Fitzek (Zuazola), Horst Raspe, Norbert Kappen, Karl-Georg Saebisch. – La pièce d’Emmanuel Robles (cf. 1953).
1966® (tv) Diego Acevedo (ES) de Ricardo Blasco. – av. Carlos Larrañaga (Simon Bolivar). – Bolivar à Madrid en 1808, cf. Napoléon : Espagne.
1969*Simon Bolivar / La epopeya de Bolívar (Simon Bolivar) (ES/IT/VE) d’Alessandro Blasetti [et Lionello De Felice] 
Alfredo Bini/PEFSA (Madrid)-Finarco (Roma)-Productores Exibidores-Tamanarco, 106 min. – av. Maximilian Schell (gén. Simon Bolivar), Rosanna Schiaffino (Consuelo Hernandez), Francisco Rabal (José Antonio Del Llano), Conrado Sanmartin (gén. José Antonio Fuentes), Manuel Otero (Miguel Diaz de Sandoval), Elisa Cegani (Conchita Diaz Moreno), Luis Dávila (Carlos), Julio Peña (Hernandez), Fernando Sancho (gén. Fernando Gonzales), Manuel Gil (Gabriel).
La lutte d’« El Libertador » durant les années 1817-1823, sa capacité d’unir les factions rivales de l’insurrection, son habileté militaire face aux Espagnols, sa liaison avec l’épouse délaissée d’un officier espagnol, ses sacrifices personnels, son oppositions aux politiciens affairistes de la capitale, instruments du nouveau colonialisme économique des Etats-Unis qui empêchent la création des Etats-Unis d’Amérique latine dont rêvait Bolivar.
Le chant du cygne du grand vétéran italien Blasetti (qui célébra en 1934 la libération garibaldienne avec « 1860 »), fresque un peu balourde, anémique, à peine distribuée en Europe en dépit de ses vedettes internationales et de ses reconstitutions spectaculaires (filmées en Eastmancolor et Franscope 70 mm). Extérieurs au Vénézuela (batailles réalisées par De Felice) et en Espagne, intérieurs aux Estudios Roma à Madrid. Ecrasé par les compromis de la coproduction, le film échappe à Blasetti. Un gros échec financier, malgré son Prix spécial du Syndicat espagnol du Spectacle 1969 et le Prix de la Paix au festival de Moscou 1969 (Prix spécial du Jury).
Le général Bolivar (Maximilian Schell) prend le pouvoir au Vénézuela (« Simon Bolivar », 1969)
1971(tv) Montserrat (US) de David Friedkin 
« Hollywood Television Theatre » (PBS 2.3.71), 120 min. – av. Keir Dullea (Montserrat), Rip Torn (ltn. Izquierdo), Geraldine Page (Felisa), Earl Holliman (Luhan), Jack Albertson (Salas Ina), Hurd Hatfield, Martin Sheen. – La pièce d’Emmanuel Roblès adaptée par Lillian Hellman (cf. 1953).
1971(tv) Montserrat (DE) de Martin Batty (tv), Hannes Razum (th)
(NDR 26.9.71), 95 min. – av. Fritz Matthiae (Montserrat), Günter Lürssen (ltn. Izqzuierdo), Hans-Günther Riebold (Moralès), Klaus Blnake (Zuazola), Herbert Karsten (Antonanzas), Jutta Sich (Elena), Johannes Kraus (Père Coronil). – Captation de la pièce d’Emmanuel Roblès (cf. 1953) au Schlosstheater Celle.
1976(tv) Bolivar, libérateur d’un nouveau monde (FR) d’Alain Boudet
(FR3 12.9.76), 52 min. – av. Eduardo Jil (gén. Simon Bolivar), Dilia Waikaran (Manuela Saenz), Sylvia Santellises (Josefina Machado), Blanca Couriel, Ruben Manesterios, Luis Abreu, Eduardo Mancea. – Docu-fiction.
1979(tv) Bolivar et le Congrès de Panama (FR) d’Eduardo Manet
(A2 24.6.79). – av. Mario Gonzalès (Simon Bolivar), Michel Duchaussoy, Michèle Rossignol, Jenny Alpha.
Le Vénézuéla libéré du joug espagnol (« Bolivar, sinfonia tropikal » de Diego Risquez, 1979)
1979Bolívar, sinfonía tropikal (VE) de Diego Risquez 
Prod. Guakamaya, 75 min. – av. Temistocles López / Antonio Eduardo Dagnino (Simon Bolivar), Carlos Castillo, Hugo Márquez, Maria Adelina Vera, Diego Risquez. – Portrait des deux Bolivar : le héros national des livres d’histoire et le révolutionnaire romantique et amoureux.
1982Melgar, poeta insurgente (PE/CU) de Federico García Hurtado 
Instituto Cubano del Arte e Industrias Cinematográficos (ICAIC). – av. Oscar Joaquin Romero Salazar (Mariano Melgar), Linda Guzmán, Omar Valdés.
Vie et légende du poète péruvien Mariano Melgar (1791-1814), héros de l’insurrection fusillé par les forces du vice-roi du Pérou en 1814.
1983(tv) Bolívar – Vencer o morir (VE/PE/EC/CO) de Betty Kaplan 
Fernando Vasquez de Velasco/Venezolana de Television-Producciones Panamericanas del Peru-Cadena Films del Ecuador-R.T.I. Colombia-. – av. Mariano Alvarez (Simon Bolivar), Liz Ureta (Manuela Sáenz), Angel Acosta (Antonio José de Sucre), Agustin Torrealba (José Antonio Páez), Rodolfo Drago (Francisco de Paula Sanlander), Luis Pardi (Simon Rodriguez), Giles Bickford (Daniel Florencio O’Leary), Juan Manuel Montesinos (José Gabriel Pérez), José Terres (José Palacios), José Guapuriche (Jacinto Lara), Jorge Lopez Cano (José Faustino Sánchez Carrión), Sonia de la Cruz (Jonatas), Guillermo Orlando (Vicente Azuero), Mario Alberto Garrido (Francisco Soto), José Saldarriaga (José Vargas Tejada), Luis Visbet Lopez (Florentino González).
Grand feuilleton historique télévisuel produit par le Vénézuéla, le Pérou, l’Equateur et la Colombie.
2000Manuela Sáenz, la libertadora del libertador (La Libératrice du Libérateur) (VE) de Diego Risquez 
Prod. Guakamaya, 101 min. – av. Beatriz Valdès (Manuela Sáenz), Mariano Alvarez (Simon Bolivar), Erich Wildpret (Herman Melville), Asdrúbal Meléndez (Simon Rodriguez), Belkis Alvillares, Isabel Herrera, Juan Manuel Montisinos (James Thorne), Juan Carlos Alarcón (José Maria Saenz), Orlando Urdaneta (gén. Antonio de la Guerra), Manuel Salazar (gén. Bustamente), Olimpia Maldonado (Maria Joaquina de Aizpuru).
En 1856, Manuela Sáenz Aizpuru dite Manuelita (1797-1856), l’ancienne passionaria féministe et révolutionnaire, raconte au romancier américain Herman Melville sa liaison scandaleuse de huit ans avec Simon Bolivar, rencontré en 1822 lors de l’entrée triomphale du « libertador » à Quito. Ayant sauvé la vie de Bolivar lors d’une tentative d’assassinat en 1828, elle reçut le surnom de « Libératrice du Libérateur ». Elle mourra en exil au Pérou.
2001® Bolívar soy yo ! / Bolivar c'est moi (CO/FR) de Jorge Ali Triana; Grupo Colombia-United Angels Prod., 93 min. – av. Robinson Diaz (Simon Bolivar), Amparo Griseales (Manuela Sáenz, sa maîtresse). - Un comédien joue le rôle de Bolivar dans une série historique de la télévision colombienne. Obsédé par son personnage, il commence à confondre son destin avec celui du Libertador. Comme Bolivar, il rêve d'une Grande Colombie unie et puissante et se fâche contre les scénaristes qui ne collent pas à "sa" réalité. Une comédie grinçante primé au festival de Mar de la Plata 2002.
2003[Bolívar el héroe (CO) de Guillermo Rincón. – av. les voix de Manuel Cabral (Simon Bolivar), Luis Fernando Orozco (Simon Rodriguez). – Dessin animé.]
2005(tv) Bolivar : Path to Glory (US) de Kenny Golde 
Bob DeBrino Entertainment. – av. Laureano Olivares (Simon Bolivar), Katherine Kovin-Pacino (Lady Catherine), Bebsabe Duque (Manuela Saenz), Sal Pacino (gén. de Miranda). – Docu-fiction tourné au Vénézuéla.
2007® Miranda regresa (VE/CU) de Luis Alberto Lamata. – av. Héctor Palma (Simon Bolivar).
2010(tv) La Pola – Amar la hizo libre (CO) de Sergio Cabrera 
RCN Televisión (RCN 13.9.10-27.7.11), 198 x 30 min. et 99 x 60 min. – av. Carolina Ramírez/Ana María Estupiñán (Apolonia Salavarrieta, dite La Pola, adulte et enfant), Emmanuel Esparza/Pablo Espinoza (Alejandro Sabbaraín, dit Alejo, adulte et enfant), Zharick León (Catarina Salavarrieta, sœur d’Apolonia), Luis Felipe Cortés (Juliano, l’esclave), Carlos Humberto Camacho (Francisco José de Caldas), Diego Trujillo (Domingo Garcia), Javier Ramírez (Bibiano Salavarrieta), Luis Fernando Hoyos (Antonio Nariño), Iván López (Simon Bolivar), Juan Carlos Vargas (gén. Francisco de Paula Santander), Mariano Venancio (le vice-roi Antonio Amar y Borbón).
Les exploits d’Apolonia/Policarpa Salavarrieta (1796-1817), une métisse hispano-indienne de la Nouvelle-Grenade (Colombie) qui fut la principale espionne et l’un des chefs de l’insurrection contre l’Espagne en 1810. La telenovela débute par l’amour infâmant entre la métisse et son ami d’enfance Alejo, un créole, et l’amour interdit entre la sœur de Pola, Catarina, et l’esclave Juliano. La Pola sera capturée et fusillée à Santafé de Bogotá lors de la Reconquista espagnole. En délivrant la Nouvelle-Grenade, Bolivar et Santander salueront le martyr de la Pola. Prix TvyNovelas 2011 (film, scénario, réalisation, Ana Maria Estupiñan).
2013Bolívar, el hombre de las dificultades (VE/ES/CU) de Luis Alberto Lamata
Alter Producciones Audiovisuales-Fundación Villa del Cine-Instituto Cubano del Arte e Industrias Cinematograficos (ICAIC)-Wanda Films-Lusa Films-TVE, 117 min. - av. Roque Valero (Simon Bolivar), Beatriz Valdés (Maria Antonia Bolivar y Palacios), Juvel Vielma (Santiago Mariño), Samantha Dagnino (Josefina Pepita Machado), Daniel Rodríguez Cegarra (José Francisco Bermúdez), Diego Armando Salazar (cpt. López), Camila Arteche (Jeanne Bourvil), Alberto Alifa (Rafael Páez), Carlos Enrique Almirante (Amestoy), Gilbert Laumord (Alexandre Petion, président haïtien), Miguel Ferrari (gén. Pablo Morillo).
Un biopic médiocre sur l'exil forcé du politicien rebelle à la Jamaïque et à Haïti de mai 1815 à mai 1816, où il prépare son expédition au Vénézuela.
2013Libertador / The Liberator (VE/ES) d'Alberto Arvelo
Producciones Insurgentes-San Mateo Films-WMG Film, 119 min. - av. Edgar Ramirez (Simon Bolivar), Erich Wildpret (Antono José de Sucre), María Valverde (Maria Theresa Bolivar), Juana Acosta (Manuela Sáenz), Imanol Arias (Juan Domingo de Monteverde), Alejandro Furth (Urdaneta), Danny Huston (Torkington), Gary Lewis (James Rooke), Carlos Julio Molina (José Felix Ribas), Iwan Rheon (Daniel O'Leary), Elisa Sednaoui (Fanny), Juvel Vielma (José Antonio Páez).
Biopic spectaculaire mais un peu figé et maladroit de Simon Bolivar.