XII - LES ÉTATS-UNIS AU XIXe SIÈCLE

8a. PREMIÈRES DÉPORTATIONS 1800/1850

8a.3. Les SÉMINOLES (Ikaninksalgi), les SHAWNEES et les CREEKS

les SHAWNEES et les CREEKS
TECUMSEH (« Étoile filante », 1768-1813), chef Shawnee, s’allie aux Anglais au Canada en 1783 pour contrer William Henry Harrison (gouverneur de l’Indiana), puis en 1812 pour combattre James Madison. En 1794, les Shawnees sont vaincus par le général « fou » Anthony Wayne. En 1811, Harrison détruit le village Shawnee de Tippecanoe. Tecumseh tente vainement de forger une alliance entre nations peaux-rouges pour stopper l’avance des Blancs et de créer un État indien indépendant. Il est tué en combattant les Américains.
RED EAGLE (=Lamochatte, alias WILLIAM WEATHERFORD, ca. 1780-1824), grand admirateur de Tecumseh, mène la révolte des « Red Sticks » (résistants) de 1813/14 contre les troupes du général Andrew Jackson. Prise sanglante de Fort Mims. Défait à Horseshoe Bend (Tallapoosa River) le 27 mars 1814, Red Eagle se rend à Andrew Jackson qui lui accorde la liberté. Décédé en Alabama. Certains « Red Sticks » irréductibles rejoignent les Séminoles en Floride.
OSCEOLA / OSCÉLA (=Asi-ya-holo, « Crieur-de-la-boisson-noire », 1803-1837), de mère creek et de grand-père écossais (Powell), participe enfant à la première guerre séminole de 1817-1819 en Floride espagnole contre les spéculateurs de la Géorgie. Le général Andrew Jackson bat les Séminoles et leurs alliés Creek, et la couronne d’Espagne est contrainte de céder la Floride aux Etats-Unis. Prestigieux chef des Creek et des Séminoles, âme de la résistance à outrance, Osceola a lu Shakespeare et Rousseau, a étudié Napoléon. En 1835-1837, il combat le général Zachary Taylor, autre futur président des Etats-Unis. Emprisonné par trahison, Osceola finit assassiné dans sa cellule à Fort Moultrie en Caroline du Sud. Les irréductibles Séminoles survivants, retranchés au cœur des marais, ne se rendront jamais. Cette seconde guerre contre les Séminoles, qui s’étire de 1835 à 1842, est la plus longue et la plus sanglante des guerres de Washington menées contre des Amérindiens. L’idée d’une Floride « libre » était insupportable aux yeux des politiciens du Sud, la région étant non seulement un nid supposé de contrebande mais surtout un refuge pour les esclaves noirs fugitifs, bien accueillis et protégés par les Séminoles qui les incorporaient dans leurs troupes (les « Séminoles noirs »).
1906The Indian’s Revenge ; or, Osceola, the Last of the Seminoles (US)
Vitagraph Co. of America, 1 bob./795 ft. / 242 m.
1909The Seminole’s Vengeance ; or, The Slave Catchers of Florida (US) de Sidney Olcott 
Kalem Company, 920 ft. / 2 bob. – av. Sidney Olcott. – Tourné en Floride.
1910The Seminole’s Halfbreeds (US) de Sidney Olcott 
Kalem Company, 930 ft.
1910The Seminole’s Trust (US) de Sidney Olcott 
Kalem Company, 960 ft. / 2 bob.
1911The Seminole’s Sacrifice (US)
Selig Polyscope Company, 2 bob.
1911Red Eagle (US) de Laurence Trimble 
Vitagraph Co. of America, 1 bob. – av. Harry T. Morey (Read Eagle).
1927The Frontiersman (US) de Reginald Barker 
David O. Selznick/Metro-Goldwyn-Mayer, 4982 ft./5 bob. – av. Tim McCoy (John Dale), Claire Windsor (Lucy), Tom O’Brien (Abner Hawkins), Russell Simpson (gén. Andrew Jackson), Lillian Leighton (Rachel Jackson), Louise Lorraine, Chief Big Tree (Grey Eagle [=Red Eagle]), Frank Hagney (White Snake).
En 1813, Andrew Jackson est envoyé combattre les Creek de Tecumseh, et remporte la bataille de Horseshoe Bend le 27 mars 1814, où périssent 757 Indiens.
1935The Seminoles (US)
Conquest Pictures Company, 60 min. – av. Josephine Dunn, Roland Drew.
1937Drums of Destiny (US) de Ray Taylor 
E. B. Derr/Crescent Pictures, 64 min. – av. Tom Keene (cpt. Jerry Crawford), Edna Lawrence (Rosa Maria Dominguez), Budd Buster, Rafael Bennett, Robert Fiske.
En 1815, des troubles surgissent entre colons américains et les Espagnols en Floride où vivent des Creeks belliqueux, armés par le gouvernement espagnol.
1941® Ten Gentlemen from West Point (Les Dix Héros de West Point) (US) de Henry Hathaway. – av. Noble Johnson (Tecumseh), Douglas Dumbrille (gén. William Henry Harrison). – Dix cadets de la nouvelle académie militaire tiennent tête aux Shawnees.
Poursuivis par les Séminoles d’Osceola dans les Everglades : « Distant Drums » (1951) de Raoul Walsh
1951**Distant Drums (Les Aventures du capitaine Wyatt) (US) de Raoul Walsh 
Milton Sperling/United States Pictures-Warner Bros., 101 min. – av. Gary Cooper (cpt. Quincey Wyatt), Mari Aldon (Judy Beckett), Richard Webb (ltn. Richard Tufts), Ray Teal (pvt. Mohair), Arthur Hunnicutt (Monk), Robert Barrat (gén. Zachary Taylor), Larry Caper (le chef Osceola).
Floride 1840, un détachement sous la guidance de Wyatt combat les derniers résistants Séminoles dans les marécages des Everglades. Il parvient à détruire le fortin où les Indiens entreposent leurs armes et à délivrer des prisonniers. Mais le chemin du retour, semé d’embûches, est un calvaire et Wyatt sauve la mise en tuant Osceola en combat singulier sous l’eau.
Brillant remake westernien d’« Objective Burma », film de guerre anti-japonais que Walsh signa en 1945 (la nature hostile, l’harcèlement d’un ennemi invisible, le thème du retour) tourné en Technicolor pendant six semaines en Floride (St. Augustine, Naples, Silver Springs, Everglades National Park, Castillo de San Marcos) sous la menace de Seminoles peu sympathisants. Pas de point de vue politique, mais une nette admiration pour la redoutable efficacité, l’endurance et la combativité des Séminoles et, au centre du récit, un aventurier qui vit isolé loin de ceux de sa race, avec son jeune fils métis, et dont l’épouse indienne a été tuée jadis par des soldats blancs. Une méfiance instinctive face aux galonnés de l’armée américaine et un prodigieux sens de la survie le caractérisent. Un chef-d’œuvre du film d’aventures, malgré de nombreux anachronismes (fusils, uniformes, etc.).
1951Brave Warrior (La Levée des tomahawks) (US) de Spencer Gordon Bennet 
Esskay Pictures Corp.-Columbia, 73 min. – av. Jon Hall (Steve Ruddell), Christine Larson (Laura MacGregor), Jay Silverheels (Tecumseh, chef des Shawnees), Michael Ansara (Tenskwatawa dit le Prophète, son frère), James Seay (gouv. William Henry Harrison), Rory Mallinson.
Le 7 novembre 1811, alors que le conflit couve entre les Etats-Unis et l’Angleterre, le gouverneur William Henry Harrison cherche une alliance avec les Shawnees de Tecumseh qui l’aident à remporter la victoire de Tippecanoe (Indiana), lieu que défend le frère de Tecumseh, dit "le prophète", personnage décédé en 1836 à Kansas City dont le scénario fait un allié "traître" - et borgne - des Anglais. Un contenu mensonger, car Tippecanoe était la capitale de la nouvelle "Fédération des Natifs Américains" fondée par Tecumseh justement pour combattre l'invasion des pionniers blancs de toute provenance sur leur territoire. Pour cela, Tecumseh cherchait effectivement une alliance avec les Britanniques. Minibudget filmé en Technicolor à Corriganville, Simi Valley (Calif.), avec des costumes et parures totalement fantaisistes, empruntés aux panoplies sioux du studio, tandis que l'incendie de la ville indienne provient du western "The Man from Colorado" de Henry Levin (1948).
Osceola (Anthony Quinn, g.) se rend à Fort King pour parlementer (« Seminole » de Budd Boetticher, 1953)
1953Seminole (L’Expédition du Fort King) (US) de Budd Boetticher 
Howard Christie/Universal-International, 87 min. – av. Rock Hudson (ltn. Lance Caldwell), Barbara Hale (Revere Muldoon), Anthony Quinn (John Powell alias Osceola), Richard Carlson (maj. Harlan Degan), Lee Marvin (sgt. Magruder), Fay Roope (gén. Zachary Taylor), Hugh O’Brian (Kajeck), Ralph Moody (Kaluk, père de Kajeck).
Marécages des Everglades en 1835, l’armée du général Taylor est chargée de déporter les Séminoles résistants en Oklahoma. Raciste et carriériste, le major Degan est partisan de la manière forte. Ses hommes se font pitoyablement piéger, humilier et massacrer par les Séminoles. Osceola, qui veut trouver une solution pacifique du conflit, se rend à Fort King pour parlementer ; Degan le fait incarcérer sans l’écouter et il est assassiné en prison par le Séminole belliciste Kajeck (qui le trouve trop conciliant avec les Blancs), malgré l’indignation de certains officiers. Seule l’intervention de Kajeck, le nouveau chef séminole, disculpe Caldwell et accuse Degan.
Dans ce western à petit budget, le jeune Boetticher construit son action autour de la déposition, en pleine cour martiale, du lieutenant Caldwell, accusé d’intelligence avec l’ennemi alors qu’il ne cherchait qu’une solution pacifique au conflit avec les Séminoles et Osceola, son ami d’enfance, puis rival en amour. Anthony Quinn est assez inattendu mais crédible en Osceola enturbanné. Tournage en Technicolor dans les Everglades (Floride) et en studio à Universal City. Malgré un accueil public très mitigé et de mauvaises critiques, « Seminole » reste un des films favoris de Boetticher, en raison de son honnêteté historique et de « la raclée qu’il donne aux gars de West Point » : selon le cinéaste, « les Américains se sont en fait retirés pour ne pas dire qu’ils ont été battus, et ce sont les Indiens qui ont gagné cette guerre ». Une contre-vérité toutefois : Osceola n’a pas été tué par un des siens, mais piégé comme le relate le film, enchaîné puis éliminé par des militaires à Fort Moultrie. Il y a des vérités qui sont dures à digérer.
1955® Davy Crockett, King of the Wild Frontier (Davy Crockett, roi des trappeurs) (US) de Norman Foster. – av. Fess Parker (Davy Crockett), Pat Hogan (Chief Red Stick [=Red Eagle]), Basil Ruysdael (gén. Andrew Jackson). – Hagiographie de Davy Crockett produite par Walt Disney. En Alabama, oct. 1813-mars 1814, le général Andrew Jackson est chargé de reprimer le soulèvement de Red Eagle et de ses mille guerriers « Red Sticks » (partisans de la résistance aux Blancs). Davy Crockett et Sam Houston lui servent d’éclaireurs. – cf. bio Davy Crockett (4.4).
1955Seminole Uprising (US) d’Earl Bellamy 
Sam Katzman/Columbia, 74 min. – av. George Montgomery (ltn. Cam Elliott), Karin Booth (Susan Hannah), William Faucett (Cubby Crouch), Steve Ritch (Black Cat [=Coacoochee dit Wild Cat]), Howard Wright (col. Hannah), John Pickard, Jonni Paris (Malawa), Richard Cutting (col. Robert E. Lee).
Le lieutenant Cam met fin aux méfaits de Black Cat qui a enlevé la fille du colonel et tue une centaine de Séminoles avec son petit détachement. Black Cat se rend. Film archifauché tourné en Technicolor à Corriganville, Simi Valley, et à Chatsworth, Calif. Les Séminoles vivent ici au Texas ( !), à cheval et dans des teepees, et les scènes plus spectaculaires sont empruntées à « New Mexico » (1951) d’Irving Reis, film peuplé d’Indiens pueblo d’Acoma. No comment.
1957**Naked in the Sun / Osceola (US) de R. John Hugh 
R. J. Hugh/Empire Studios-Allied Artists Pictures, 79 min. – av. James Craig (Osceola), Lita Milan (Chechotah, sa femme), Barton MacLane (Wilson), Dennis Cross (Coacoochee dit Wild Cat), Robert Wark (major Francis Dade), Jim Boles (Arthur Gillis), Peter Dearing (gén. Finch), Tony Morris (Micanopah), Mike Grecco (Amathia).
Wilson, un marchand d’esclaves, vend des Noirs et des Séminoles aux planteurs de Georgie avec la complicité de l’agent des Affaires indiennes, Arthur Gillis. Lorsqu’il capture la femme du chef Osceola après avoir fait flageller ce dernier et brûlé tout le village, il provoque l’insurrection des Séminoles contre les troupes du général Finch, un raciste impitoyable qui exige le transfert massif des Indiens en Oklahoma et la restitution de tous leurs alliés noirs à leurs anciens propriétaires. Osceola détruit Fort King et tue Wilson qui violé sa femme. Les Séminoles souffrent de la famine, leur chef suprême Coacoochee convainc Osceola de se rendre à Fort Brook pour sceller la paix, mais tous deux sont emprisonnés par Finch, malgré le drapeau blanc. Osceola se sacrifie et pousse Coacoochee à s’évader pour poursuivre le combat. Un film rare et à peine distribué, d’une rare honnêteté sur la matière. Tourné en Eastmancolor en Floride, aux Empire Studios et à St. Cloud, d’après le roman « The Warrior » de Frank G. Slaughter (1956).
1957(tv) Osceola (US) de Lewis R. Foster 
série « The Adventures of Jim Bowie » (ABC 18.1.57), 25 min. – av. Abel Fernandez (Osceola), Scott Forbes (Jim Bowie), Josie Wyler (Morning Dew), Peter Hansen, George Chester, Luis Cabello, Victor Magana.
1964(tv) The Testing of Sam Houston (US) de Denis Sanders 
série « The Great Adventure » (CBS 31.1.64), 60 min. – av. Robert Culp (Sam Houston), Victor Jory (Andrew Jackson), Mario Alcaide (le chef Creek Too-Chee-La), Katherine Crawford (Eliza Allen Houston), David White (John C. Calhoun). – Le lieutenant Sam Houston combat les Indiens Creek sous les ordres d’Andrew Jackson.
1971Osceola, die rechte Hand der Vergeltung / Osceola, der Indianerhäuptling (DE-RDA/CU) de Konrad Petzold [et James Winburn] 
KAG « Roter Kreis »/Deutsche Film (DEFA)—Instituto Cubano del Arte e Industrias Cinematográficos (ICAIC)-Kino Zentrum, 109 min. – av. Gojko Mitic (Osceola), Horst Schulze (Raynes), Iurie Darie (Moore), Karin Ugowski (Gladis), Kati Bus (Zilla), Pepa Nikolova (Rhea).
Réfugiés dans en Floride pour échapper aux réserves, les Séminoles, qui vivent de l’agriculture, doivent se défendre contre l’incursion croissante des fermiers blancs qui convoitent les terres et veulent récupérer leurs esclaves noirs en fuite. Marié à une Séminole, le nordiste Moore s’oppose au planteur sudiste Raynes qui cherche le conflit ouvert. En 1835, Osceola déterre la hache de guerre. Western de l’Allemagne communiste ouvertement anti-américain, tourné en Orwocolor à Cuba, en Bulgarie et en RDA (Neuruppin) avec l’idole de la jeunesse de l’Est, l’« Indien » Gojko Mitic.
1972Tecumseh – Der Übermacht unterlegen (DE-RDA) de Hans Kratzers 
KAG « Roter Kreis »/Deutsche Film (DEFA), 109 min. – av. Gojko Mitic (Tecumseh), Annekathrin Bürger (Eileen), Rolf Romer (Simon McKew), Leon Niemczyk (McKew), Wolfgang Greese (William Henry Harrison, gouverneur de l’Indiana), Mieczyslaw Kalenik (gén. Brook).
Période de 1806 à 1813. Tecumseh parvient à réunir toutes les tribus de la nation Shawnee pour s’opposer à la cession des terres aux Blancs. En 1811, le cupide gouverneur Harrison attaque son camp et les survivants se réfugient au Canada où ils s’allient aux Anglais qui les laissent tomber. Tecumseh est tué. Western ambitieux de la Defa communiste réalisé en Orwocolor en Yougoslavie et en Roumanie, avec Gojko Mitic, aussi interprète du Seminole Osceola (cf.) et de l’Apache Ulzana (8b.5). La ville sacrée des Shawnees, Tippecanoe, est reconstruite en Crimée, à 30 km de Yalta, avec l’appui de la Mosfilm.
1988/89® (tv) Davy Crockett / The New Adventures of Davy Crockett (US) de David Hemmings, Charles Braverman, Harry Falk, James J. Quinn (5 épisodes). – av. Tim Dunigan (Davy Crockett), Matt Salinger (Andrew Jackson), Clem Fox (Creek Medicine Man). (cf. 4.4).
1995(tv) Tecumseh : The Last Warrior (US) de Larry Elikann 
Turner-American Zoetrope (TNT 4.6.95), 95 min. – av. Jesse Borrego (Tecumseh), Jeri Arredondo (Starwatcher, sa sœur), Tantoo Cardinal (Turtle Mother, sa mère), Lorne Cardinal (le prophète Tenkswatawa/Open Door, son frère), Gregory Norman Cruz (Chiksika, son autre frère), David Morse, Douglas Spain, David Clennon (gouv. William Henry Harrison), Holt McCallany (Blue Jacket).
La tentative de Tecumseh de créer une confédération indienne opposée aux Blancs, du Canada en Floride, contrée par Harrison, gouverneur de l’Indiana, jusqu’à la bataille fatale à Thames en Ontario (Canada) en 1815. Western historique coproduit par Ted Turner et Francis Ford Coppola, superbement photographié en Caroline du Nord. Deuxième téléfilm d’un triptyque pro-indien de TNT, cf. « Geronimo » (1993) et « Crazy Horse » (1996).
1999® (tv) The War of 1812 (CA) Brian McKenna. – av. Raoul Trujillo (Tecumseh), Billy Merasty (John Norton). (cf. 1.6).
2009(tv) We Shall Remain – 2. Tecumseh’s Vision (Terres indiennes – 2. La Vision de Tecumseh) (US) de Ric Burns, Chris Eyre 
série « The American Experience », American Experience-Steeplechase Films (PBS 20.4.09), 85 min. – av. Michael Greyeyes (Tecumseh), Mariel Belanger (sa mère), Chevez Ezaneh (Tecumseh jeune), Alex Meraz, Billy Merasty, Lawrence Santiago, Thosh Collins, Randy Santiago, Leland Chapin. – Docu-fiction, deuxième volet d’une captivante et intelligente série sur la tragédie indienne.