II - L’EMPIRE BRITANNIQUE

Maîtresse de Byron, Caroline Lamb rencontre le duc de Wellington (« Lady Caroline Lamb » de R. Bolt, 1972)

1. REGENCY / LA RÉGENCE

assumée par
George Augustus Frederic, prince de Galles
1811 / 1820
régent en raison de la folie intermittente de son père GEORGE III (†1820). Né en 1762. Marié secrètement à Maria Fitzherbert (une veuve catholique, 1785), il voit cette union annulée, le Parlement ayant exigé en 1795 qu’il épouse sa cousine, Caroline de Brunswick/Braunschweig. Durant la Régence, le prince est étroitement lié avec George Bryan Brummell (1778-1840), dit « Beau Brummell », dandy et arbitre de la mode. Avec l’effondrement de l’Empire napoléonien, l’Angleterre devient la première puissance des mers (la flotte royale compte 900 navires) et la première puissance industrielle du monde. Londres s’oppose au démembrement de la France comme à la politique d’intervention de Metternich et de la Sainte-Alliance.
Guerre contre la France 1801-1815, cf. Napoléon.
Deuxième guerre d’Indépendance américaine 1812-1815, cf. Etats-Unis (1.6).

À la mort de son père George III, le Régent lui succède sous le nom de :

GEORGE IV
GEORGES IV
1820 / 1830
Étroitement conservateur, il édicte de nombreuses lois contre la liberté de la presse et réprime en Irlande des troubles incessants. Premier ministre de 1828 à 1830 : le duc de Wellington (1769-1852), dont le cabinet accorde en 1829 l’émancipation des catholiques irlandais.
Le prince de Galles, Régent et futur George IV (Peter Ustinov) dans « Beau Brummel » de C. Bernhardt (1954)
1913Beau Brummell (US) de James Young 
Vitagraph Co. of America, 1000 ft./1 bob. – av. James Young (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Clara Kimball Young (Helen Ballarat), Charles Chapman (George, prince de Galles), Julia Swayne Gordon (la duchesse), Edwin R. Phillips (Lord Ballarat), Etienne Girardot (Isadore, valet de Brummel), Helene Costello, Rex Ingram, James Morrison.
La vie et la déchéance du dandy Brummell à la cour du Prince Régent, d'après la pièce de Clyde Fitch (1890) et la nouvelle de Booth Tarkington.
1916® Kean (IT) d’Armando Brunero. – av. Camillo De Rossi (George, prince de Galles), cf. (13.2).
1919® The Romance of Lady Hamilton (GB) de Bert Haldane. – av. Teddy Arundell (George, prince de Galles), cf. Napoléon.
1920® Pals and Pugs (US) de Jess Robbins. – av. Leo White (George Bryan Brummel, dit Beau Brummel).
1920The Amateur Gentleman (GB) e Maurice Elvey 
Stoll Film Co. – av. Langhorn Burton (Barnabas Barty [=George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Madge Stuart (Lady Cleone Meredith), Sydney Seaward (Sir Mortimer Carnaby), Gerald McCarthy (vicomte Horatio Devenham), Cecil Humphreys (Wilfred Chichester), Herbert Synott (John Barty), Pardoe Woodman (Ronald Barymaine), Alfred Paumier (George, prince de Galles et Régent).
Intrigue et rivalité amoureuse entre Barty, riche mais d’origine modeste, et Sir Mortimer Carnaby, un proche du Régent. D’après le roman de Jeffrey Farnol (1913).
1921® Lady Hamilton (DE) de Richard Oswald. – av. Georg Alexander (George, prince de Galles).
1921Corinthian Jack (GB) de Walter Courtenay Rowden 
Master Pictures, 5000 ft. – av. Victor McLaglen, Kathleen Vaughan, Warwick Ward, Dorothy Fane, Malcolm Todd. – Un boxeur sauve la fille d’un aristocrate kidnappeur.
1921® Kean (DE) de Rudolf Biebrach. – av. Alphons Fryland (George, prince de Galles), cf. (13.2).
1922® A Prince of Lovers (GB) de C. C. Calvert. – av. Bellenden Powell (George, prince de Galles), cf. bio du poète Lord Byron (13.1).
1922® A Stage Romance (US) de Herbert Brenon. – av. Holmes Herbert (George, prince de Galles), cf. bio du comédien Edmund Kean (13.2).
1923Königin Karoline von England (DE) de Rolf Raffé 
Indra-Film Rolf Raffé (München)-Union Film, 2754 m. – av. Carla Nelsen (Caroline de Braunschweig), Ernst Schrumpf (George III), Charles Willy Kayser (George, prince de Galles, Prince Régent, George IV), Julia Serda (reine Charlotte d’Angleterre), Erich Kaiser-Titz (Lord Brougham), Emmy Sturm (Lady Jersey).
La vie de Caroline de Braunschweig (1768-1821), reine de Grande-Bretagne, d'Irlande et de Hanovre, cousin de George, prince de Galles. Ce dernier est contraint de l'épouser en 1795 après l’annulation de son mariage morganatique avec Maria Fitzherbert. Les époux se détestent mutuellement (elle trouve le prince trop gras). La cor tourne le dos à Caroline qui se retire pendant dix ans à Blackheath, tandis que George retourne auprès de Mrs. Fitzherbert. En 1806/07, le prince ordonne une enquête sur l'infidélité supposée de Caroline. Elle est réhabilitée et s'installe en 1810 à Kensington Palace. A la chute de Napoléon, elle quitte l'Angleterre, visite l'Europe et s'établit en Italie du Nord. George, devenu Régent en 1811, intente neuf ans plus tard un scandaleux procès en adultère à son épouse (d'où elle sortira à nouveau innocentée), lui interdisant même la porte de l'abbaye de Westminster le jour de son couronnement, en 1821. La reine décède cette même année, des rumeurs d'empoisonnement persistent. Le film donne le point de vue de la princesse allemande sur ce mariage catastrophique, ignoré par le public britannique.
1923® Kean ou Désordre et génie (FR) d’Alexandre Volkoff. – av. Otto Detiefsen (George, prince de Galles), cf. bio du comédien Edmund Kean (13.2).
1924Beau Brummell (US) de Harry Beaumont 
Warner Bros., 135 min. – av. John Barrymore (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Mary Astor (Lady Margery Alvanley), Willard Louis (George, prince de Galles), Carmel Myers (Lady Hester Lucy Stanhope), André de Béranger (Lord Byron), Irene Rich (Frederica Charlotte, duchesse de York), Alec B. Francis (Mortimer), William Humphrey (Lord Alvanley), Richard Tucker (Lord Stanhope), Clarissa Selwyn (Mrs. Wertham).
Officier de l'armée britannique, Brummell (1778-1840) se met à mener une vie de débauché quand la femme qu'il aime, Lady Margery, est contrainte d'épouser Lord Alvanley. Il gagne l'amitié du prince de Galles, quitte son régiment et devient l'indispensable arbitre de la mode, de l'élégance et du bon goût à la cour royale. Mais son insolence et son indiscrétion avec les femmes lui font beaucoup d'ennemis. Il tombe en disgrâce et, endetté, s'enfuit en France où il meurt abandonné de tous, excepté de son valet Mortimer. - Le Don Juan cabotin du cinéma muet, John « The Profile » Barrymore, en dandy, d’après la pièce de Clyde Fitch (1890).
1926The Amateur Gentleman (US) de Sidney Olcott 
Inspiration Pictures-First National, 7790 ft./8 bob./79 min. – av. Richard Barthelmess (Barnabas Barty [=George Bryan Brummell, dit Beau Brummell]), Dorothy Dunbar (Lady Cleone Meredith), Gardner James (Ronald Barrymaine), Nigel Barrie (Sir Mortimer Carnaby), Nigel Barrie, Gino Corrado (George, prince de Galles), Billie Bennett (duchesse de Camberhurst), John Miljan (vicomte John Devenham).
Deuxième version du roman de Jeffrey Farnol (cf. 1920), tournée aux studios Clune à Los Angeles.
1927One of the Best (GB) de T. Hayes Hunter 
Carlyle Blackwell Prod.-Gainsborough Pictures (Michael Balcon)-Piccadilly, 8271 ft. – av. Walter Byron (lieut. Dudley Keppel), Eve Gray (Mary Penrose), Carlyle Blackwell (Philip Ellsworth), Pauline Johnson.
En 1820, le vol de secrets militaires met l’académie militaire d’Adelphi en émoi (d’après la pièce de George Edwardes-Hall et Sir Arthur Seymour Hicks, 1895). Tournage en extérieurs à Hounslow Barracks.
1929The American Prisoner (GB) de Thomas Bentley 
British International Pictures, 76 min. – av. Carl Brisson (lieut. Stark), Madeleine Carroll (Grace Malherb), Cecil Barry (Cecil Barry), Carl Harbord, Reginald Fox.
Mélodrame impliquant un captif de la guerre d’Indépendance américaine et une Anglaise et se déroulant à la Dartmoor War Prison en 1815 (d’après le roman d’Eden Phillpotts, 1904). Filmé aux studios BIP à Elstree, Borehamwood.
1929® The Royal Box / Die Königsloge (US/DE) de Bryan Foy. – av. William F. Schoeller (George, prince de Galles), cf. bio Kean (13.2).
1936® Lloyds of London (US) de Henry King. – av. Hugh Huntley (George, prince de Galles).
1936*The Amateur Gentleman (GB) de Thornton Freeland 
Criterion Pictures (Douglas Fairbanks Jr.)-United Artists, 102 min. – av. Douglas Fairbanks Jr. (John Beverley alias Barnabas Barty), Elissa Landi (Lady Cleone Meredith), Basil Sydney (Louis Chichester), Gordon Harker (Natty Bell), Hugh Williams (Lord Ronald Meredith), Gilbert Davis (George, prince de Galles et Régent), Irene Browne (Lady Huntstanton), Athole Stewart (marquise de Comberhurst).
Remake sonore du roman de Jeffrey Farnol (cf. 1920 et 1926), filmé aux British International Pictures Studios à Borehamwood. Première production de Fairbanks Jr. en Grande-Bretagne. La vedette transforme le personnage de Barty (pris sur le modèle de Beau Brummel) en en faisant un justicier du peuple : son père, un aubergiste et ancien boxeur, a été injustement accusé de vol de perles et condamné au gibet. Eduqué comme un gentleman, Barty s’introduit dans la noblesse pour démasquer le véritable coupable (Chichester) tout en gagnant la confiance et l’amitié du Prince Régent. De la belle imagerie.
1940® Kean, genio e sregolatezza (IT) de Guido Brignone. – av. Filippo Scelzo (George, prince de Galles), cf. (13.2).
1943The Man in Grey (GB) de Leslie Arliss 
Gainsborough Pictures, 116 min. – av. Margaret Lockwood, Phyllis Calvert, James Mason, Stewart Granger, Raymond Lovell (George, prince de Galles). – Drame passionnel dans la lignée type des productions en costume de Gainsborough.
1947Mrs. Fitzherbert (GB) de Montgomery Tully 
British National, 99 min. – av. Peter Graves (George, prince de Galles), Joyce Howard (Maria Fitzherbert, son épouse), Leslie Banks (Charles James Fox), Wanda Rotha (princesse Caroline de Brunswick), Mary Claire (duchesse de Devonshire), Frederick Valk (George III), John Stuart (duc de Bedford), Lily Kann (reine Charlotte), Julian Dallas (prince William), Barry Morse (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Kynaston Reeves (Arthur Wellesley, Lord Wellington), Henry Oscar (William Pitt le Jeune), Arthur Dulac (Joseph Haydn), Margaretta Scott (Lady Jersey).
En 1785, après avoir menacé de se suicider, le prince de Galles épouse secrètement Maria Anne Fitzherbert (1756-1837), catholique et deux fois veuve, un mariage morganatique que la famille royale refuse de reconnaître. Dépensier, George s'endette jusqu'au cou et son père accepte d'éponger ses dettes faramineuses à condition que le prince renonce à Maria et épouse sa cousine Caroline de Brunswick, ce qu'il fait, la mort dans l'âme, en 1795, quand Lady Jersey lui fait erronément croire que Maria lui est infidèle. Le mariage du prince avec sa cousine est un désastre, et le prince, devenu Régent en 1811, retourne auprès de Maria. Il mourra avec son nom sur ses lèvres (le récit est conté en flash-back depuis son lit de mort). Gros mélo historique servi par des interprètes sans relief et tourné aux British National Studios à Elstree, Borehamwood.
1947/48*The First Gentleman / US : Affairs of a Rogue (GB) d’Alberto Cavalcanti 
Joseph Friedman/Columbia British, 111 min. – av. Jean-Pierre Aumont (prince Leopold de Saxe-Cobourg), Joan Hopkins (princesse Charlotte, fille du Prince Régent), Cecil Parker (George, prince de Galles), Margaretta Scott (Lady Hertford), Jack Livesey (duc de Kent), Betty Huntley-Wright (princesse Elizabeth), Tom Gill (prince Guillaume d’Orange), Lydia Sherwood (princesse Augusta), Frances Waring (reine Charlotte), Amy Frank (Caroline de Brunswick), Joan Carol (duchesse de Kent).
Jaloux de la popularité de sa fille Charlotte de Galles (1796-1817), héritière du trône, le Prince Régent tente en 1813 de la marier de force au prince d’Orange. Elle rompt ses fiançailles et s’enfuit après une année et demie de captivité à Windsor Castle pour épouser l’homme de son choix, le prince de Saxe-Cobourg. Elle décède en couches dix-huit mois plus tard, laissant veuf celui qui deviendra Léopold Ier, roi de Belgique. Un spectacle soigné mais ennuyeux, malgré la signature prestigieuse de Cavalcanti, auteur de l'inoubliable "Dead of Night (Au coeur de la nuit)" deux ans plus tôt. Tourné aux Nettlefold Studios à Walton-on-Thames, à Brighton, Oxshott Heath, Osterley Park, Claremont Hall, Esher et Clandon. La version américaine subit dix minutes de coupes (immoralité et excès du prince de Galles, seins féminins trop exposés, etc.).
1951El hermoso Brummell (AR) de Julio Saraceni
Estudios San Miguel, 92 min. – av. Fidel Pintos (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Delfy de Ortega, Amadeo Novoa, Susana Campos, Carlos Barbetti, Carlos Enriquez, Julia Sandoval, Lucio Deval, Alberto Terrones, Irma Roy.
Pitrerie avec le Fernandel du cinéma argentin: le valet de Brummell se fait passer pour son maître et doit affronter la gent féminine qui l'assaille.
1954*Beau Brummell / The Lives and Times of Beau Brummell (GB/US) de Curtiz Bernhardt 
Sam Zimbalist/Metro-Goldwyn-Mayer British, 113 min. – av. Stewart Granger (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Elizabeth Taylor (Lady Patricia Belham), Peter Ustinov (George, prince de Galles), Robert Morley (George III), James Donald (Lord Edwin Mercer), Paul Rogers (William Pitt), Noel Willman (Lord Byron), James Hayter (Mortimer), Rosemary Harris (Mrs. Maria Anne Fitzherbert), Ralph Truman (Sir Ralph Sidley), Peter Dyneley (Midger), Margaret Withers (comtesse Marie Duvarre).
Luxueux, divertissant, séduisant par son casting (Stewart très attachant en dandy et portant admirablement le costume, Liz Taylor aux irrésistibles yeux verts, Ustinov en formidable cabotin, Robert Morley saisi par la folie), le film relate une bonne dose de libertés l’ascension de Brummell, de la pauvreté (un fils de valet) à l’idolâtrie de la cour qu’il fascine par son goût, ses audaces vestimentaires, ses mots d'esprit, son insolence et l’admiration sans bornes que lui porte George, le prince de Galles. Brummell s'est fait remarquer en ridiculisant l'uniforme du régiment que le prince avait lui-même dessiné, puis critique en public les divers excès de conduite du rejeton royal. Mais lorsque William Pitt exige du futur roi qu'il mette fin à sa relation inacceptable avec Maria Fitzherbert, une veuve catholique, le dandy conseille au prince de ne pas céder face au Premier ministre. Le prince est touché, une amitié nait, Brummell devient son confident et ami. S'étant rendu indispensable, le dandy déclare imprudemment sa flamme à Lady Patricia Belham, promise à Lord Mercer, le conseiller militaire du roi. Quoique sensible à ses avances, l'excentricité de son soupirant la fait hésiter. Brummell révèle au prince que Pitt lui cache l'état de démence du roi Georges III et l'encourage à se faire nommer Prince Régent, ce qui lui permettra de tenir tête au Parlement quant à ses plans de mariage. Surpris en pleine crise de folie, le monarque est déclaré inapte à régner. Mais, persécuté par Pitt qui veut limiter ses pouvoirs, George supporte mal les pressions de sa nouvelle fonction et accuse son ami de toujours agir dans son propre intérêt. Intempestif, Brummell se moque de son obésité, puis refuse de s'excuser. Ruiné, banni de Londres, refusant fièrement toute aide de ses amis comme de Lady Patricia, il meurt en exil, mais le Régent, couronné George IV, lui rend visite dans sa mansarde en France et se réconcilie avec lui sur son lit de mort.
Une version ultra-romantique d’après un scénario de Karl Tunberg inspiré vaguement de la pièce à succès de Clyde Fitch (1890) et malmené par le Code Hays : la censure américaine (PCA) a exigé l’élimination de toute allusion trop directe à la liaison adultérine entre le prince de Galles et Mrs. Fitzherbert. Un rôle taillé sur mesure pour Stewart Granger : aventurier, joueur, séducteur et redoutable arbitre des élégances. En fait, l’authentique Brummell rompit avec le prince de Galles en 1813. Criblé de dettes, il dut fuir la Grande-Bretagne en 1816 pour échapper à la prison et s’établit à Calais, puis en 1830 à Caen, où, interné à l'asile du Bon Sauveur, souffrant de la syphilis et de démence, il mourut pitoyablement deux ans plus tard. Tournage en Eastmancolor aux studios MGM British d’Elstree à Borehamwood, en extérieurs à Brighton, Windsor Castle (salle du trône), Ockwells Manor et Maidenhead (Berkshire), Newmarket (Suffolk), Hatfield House (Hertfordshire) et Woolwich. Présenté à la famille royale d’Angleterre (« Royal Film Performance »), le film choque la reine Elizabeth, scandalisée par le portrait qu’il donne du prince de Galles sous les traits caricaturaux d’Ustinov (pourtant un personnage effectivement obèse, futile, égocentrique, capricieux, dépensier, narcissique et coureur de jupons invétéré !).
1954(tv) Beau Brummell (GB) de Campbell Logan 
« BBC Sunday-Night Theatre » (BBC 14.3.54), 90 min. – av. Peter Cushing (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Daphne Slater (Georgiana Seymour), Walter Fitzgerald (George, prince de Galles), Ferdy Mayne (prince Esterhazy), Peter Bathurst (duc de Dorset), Walter Hudd (Lord Alvanley), Peter Copley (Mr. « Poodle » Byng), Richard Caldicot (Robinson), David Peel (Lord Chester), Charles Maunsell (Weston, le tailleur), Prunella Scales (Prudence Buckland).
Biographie télévisée de Brummell d’après la pièce inédite d’Anatole de Grunwald, avec le jeune Peter Cushing, future star du cinéma fantastique à la Hammer.
1955® (tv) Kean (IT) de Vittorio Gassman, Luciano Lucignani (th), Franco Enriquez (tv). – av. Luigi Vannucchi (George, prince de Galles), cf. bio Kean (13.2).
1957*The Gypsy and the Gentleman (Gipsy) (GB) de Joseph Losey 
Maurice Cowan/Rank Film, 107 min. – av. Melina Mercouri (Belle), Keith Michell (Sir Paul Deverill), Flora Robson (Mrs. Haggard), Patrick McGoohan.
En 1815, un aristocrate débauché tombe sous la coupe d’une gitane vénale qui le ruine avant de périr dans un accident. Filmé aux studios de Pinewood. La déchéance vue par Losey, spécialiste du genre (« The Servant »). Un film-culte des cinéphiles macmahoniens, flamboyant et baroque.
1957® Kean (IT) de Vittorio Gassman. – av. Gérard Landry (George, prince de Galles), cf. (13.2).
1957(tv) The Lass of Richmond Hill (GB) de Rudolph Cartier
"BBC Sunday-Night Theatre" (BBC 9.6.57). - av. Tony Britton (George, prince de Galles), Annette Carell (la princesse Caroline de Brunswick), Jeanette Sterke (Maria Fitzherbert), George Woodbridge (George III), Margaret Diamond (Lady Jersey), Marius Goring (Richard Brinsley Sheridan), Lucie Mannheim (la reine Charlotte), Rose Power (Ellen), Angus Neill (Jack Smythe), Nicholas Grimshaw (Henry Errington), Graham Leaman (rév. Robert Burt).
La pièce de W. P. Lipscomb: le prince de Galles s'éprend de Maria Fitzherbert et l'épouse malgré l'opposition du roi, son père.
1963® (tv) Kean (DE) de Gerhard Klingenberg. – av. Manfred Heidmann (George, prince de Galles), cf. (13.2).
1967(tv) So war Herr Brummell (DE) de Fritz Umgelter 
Süddeutscher Rundfunk (ARD 26.12.67), 108 min. – av. Boy Gobert (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Al Hoosman (Robinson), Hans Mahnke (George III), Edith Heerdegen (reine Charlotte), Heinrich Schweiger (George, prince de Galles), Hedda Rinneberg (princesse Augusta), Stephan Schwartz (prince William), Heidi Leupolt (duchesse Friederike de York), Karin Eickelbaum (Maria, Lady Fitzherbert).
Biographie de Beau Brummell, dandy et confident du Prince Régent, d’après un scénario d’Ernst Penzoldt.
1968® (tv) Kean (FR) de Marcel Moussy. – av. Jean-François Remy (prince de Galles), cf. (13.2).
1972® Lady Caroline Lamb (Lady Caroline) (GB/IT) de Robert Bolt. – av. Sir Laurence Olivier (duc de Wellington), Ralph Richardson (George IV), cf. bio Lord Byron (13.1).
1979(tv) Prince Regent (GB) de Michael Simpson 
BBCtv (BBC1 4.9.-30.10.79), 8 x 45 min. – av. Peter Egan (George, prince de Galles), Nigel Davenport (George III), Susannah York (Mrs. Maria Fitzherbert), Frances White (la reine Charlotte), Dinah Stabb (Caroline de Brunswick), Keith Barron (Charles James Fox), David Collins (William Pitt), Rupert Frazer (prince Leopold), Bosco Hogan (Frederick, duc de York).
La vie débauchée du Régent dès sa 21ème année en 1782. Son père Georges III, désapprouvant son style de vie et ses dépenses, lui interdit de rejoindre l’armée à Hannovre. Seul son autre fils, Frederick, duc de York, a l’autorisation de revêtir l’uniforme. Le prince de Galles fait la cour à une riche veuve, Maria Fitzherbert qui le repousse, mais accepte de l’épouser secrètement après une tentative de suicide de son amoureux. Episodes : 1. « Mad for Love » – 2. « Put not Your Trust in Princes » – 3. « The Bride from Brunswick » – 4. « The Trouble with Women » – 5. « Father and Son » – 6. « God Save the King » – 7. « Milk and Honey » – 8. « Defeat and Victory ».
1979® (tv) Kean (US) de James Cellan Jones. – av. Robert Stephens (George, prince de Galles).
1979(tv) The Duke of Wellington at Home / The Duke of Wellington at Stratfield Saye (Wellington) (GB) de Hugh David 
série « Blue Peter Special Assignment (Une maison, une histoire) » (BBC1 28.1.79), 40 min. – av. Tom Bell (le duc de Wellington), Cheryl Campbell (la duchesse de Wellington), Alan Penn (Horatio Nelson), Paul Beech (Sir Robert Peel), Olwen Hugues (la reine Victoria), Peter Kenvyn (prince Albert).
Après Waterloo, la nation reconnaissante offre au duc de Wellington une somme lui permettant d’acquérir le domaine de Stratfield Saye.
1981(tv) Bread or Blood (GB) de Peter Smith ; BBCtv (BBC-2 5.4.81), 5 x 40 min. – av. Malcolm Storry (Isaac Bawcombe), Ian Redford (Ben Jarvis), Milton Johns, Carolyn Pickles, Sandra Voe. – 1816-1830, le Wiltshire souffre de la famine, les paysans s’insurgent.
1983(tv) The Iron Duke (GB) de John Glenister 
série « Number 10 » no. 4, Margaret Bottomley/London Weekend Television-Yorkshire Television (ITV 6.3.83), 52 min. – av. Bernard Archard (duc de Wellington), Peter Gale (Sir Robert Peel), David King (George IV), Gabrielle Drake (Harriet Arbuthnot), Philip Latham (Charles Arbuthnot), Debra Langerman (la reine Caroline), Janie Atcheson (Lady Anne Blake), Michael Barrington (William Huskisson), Peter Harlowe (Lord Wichilsea), Richard Kay (Sir Henry Hardinge), Arnold Peters (gén. Sir George Murray), Michael Syers (Lord Falmouth).
Le bref séjour du duc de Wellington à Downing Street 10 en tant que Premier ministre (1828 à 1830). Malgré son immense popularité après sa victoire sur Napoléon, il encourt la colère de la nation en raison de son apparente sympathie pour la cause des Irlandais catholiques et sa liaison probable avec Harriet Arbuthnot.
1985® (tv) Kean ou désordre et génie (FR) de Jean-Claude Drouot, Luc Godevais. – av. Jacques Zabar (George, prince de Galles).
1987(tv) Blackadder the Third (La Vipère noire) (GB) de Mandie Fletcher 
BBCtv (BBC 17.9.-22.10.87), 6 x 30 min. – av. Rowan Atkinson (Edmund Blackadder, butler du Prince régent), Hugh Laurie (George, le Prince régent), Gertan Kleuber (George III), Stephen Fry (le duc de Wellington), Simon Osborne (William Pitt the Younger), Dominic Martelli (Pitt the even Younger), Lee Cornes (Percy B. Shelley), Steve Steen (Lord Byron), Jim Sweeney (Samuel Taylor Coleridge), Robbie Coltrane (Dr. Samuel Johnson).
Parodie & dérision généralisée : d’origine noble mais ruiné, le cynique Blackadder tente de préserver le pays du désastre en servant de butler personnel au prince de Galles, un régent imbécile, vulgaire et dépensier.
1987® (tv) Vanity Fair (GB) de Diarmuid Lawrence et Michael Owen-Morris. - av. Paul Scofield (George IV). - cf. Napoléon: Angleterre.
1988® (tv) Black Adder’s Christmas Carol (GB) de Richard Boden. – av. Hugh Laurie (George, prince de Galles).
1988® (tv) Kean (FR) de Robert Hossein, Pierre Badel (tv), Didier Albert (tv). – av. Pierre Vernier (George, prince de Galles).
1991® (tv) The Ghosts of Oxford Street (GB) de Malcolm McLaren. – av. Leigh Bowery (George IV).
1992® (tv) Haggard (GB) de Vernon Lawrence, Catherine Morshead. – av. James Saxon (George, prince de Galles). [épisode « Beau Haggard »]
1993-97® (tv) Sharpe (GB) de Tom Clegg etc. – av. Julian Fellowes (George, prince de Galles).
1994® The Madness of King George (La folie du roi Georges) (GB) de Nicholas Hytner. – av. Nigel Hawthorne (George III), Helen Mirren (la reine Charlotte), Ian Holm, Rupert Everett (George, prince de Galles). – La folie intermittente du roi désempare la cour (période 1788-1811), cf. Absolutisme (9)..
1995Princess Caraboo (Princesse Caraboo) (GB) de Michael Austin 
Longfellow-Artisan, 95 min. – av. Phoebe Cates (Princesse Caraboo [=Mary Becker]), Jim Broadbent (Mr. Worrall), Wendy Hughes (Mrs. Worrall), Stephen Rea (Gutch), John Sessions (George, prince de Galles).
Bath en 1817 : une mendiante se fait passer pour une princesse orientale et séduit le Prince Régent.
1997(tv) A Royal Scandal (GB) de Sheree Folkson
(BBC 10.10.97). - av. Richard E. Grant (George IV), Susan Lynch (Caroline de Brunswick), Michael Kitchen (Lord Malmesbury), Denis Lawson (Henry Brougham), Frances Barber (Frances Villiers, comtesse de Jersey), Irene Richard (Maria Fitzherbert), Oliver Ford Davies (Lord Liverpool), Stephen Boxer (Lord Hood), George Antoni (Teodoro Majocchi), John Bardon (William Cole), Alec Bregonzi (Rastelli), Amanda Elwes (Lady Charlotte Douglas), Ian Richardson (narration).
Couvert de dettes, George, le Prince de Galles est contraint par son père d'accepter le mariage avec Caroline de Brunswick, sa cousine, femme vulgaire et grossière. Le mariage est un désastre, George maintient sa liaison avec le comtesse de Jersey jusqu'à la naissance de sa fille Charlotte. George se tourne alors vers Maria Fitzherbert qu'il avait épousée auparavant, contre l'avis paternel. Caroline est bannie dans sa résidence de Blackheath, où elle mêne une vie de débauche; on lui attribue plusieurs enfants illégitimes. Lorsque George monte sur le trône, elle devient automatiquement reine consort, malgré l'opposition de son époux et sa liaison avec le compositeur italien Bartolomeo Pergami. Westminster Abbey lui ferme ses portes. Elle décède peu après le couronnement de George IV. - Le téléfilm écrit par Stanley Price établit des parallèles avec le mariage du prince de Galles et de la princesse Diana, chaque partie cherchant à humilier l'autre. Filmé à Marble Hill House (Twickenham), Penshurst Place (Kent), Syon House (Brentford, Middlesex).
2000® (tv) Jack of all Trades (US/NZ) de Josh Becker etc. – av. Mark Hadlow (George III), cf. Absolutisme : France (8.10).
2004(tv) The Badness of King George IV (GB) de Tim Kirby 
Flashback Televison-Channel Four TV (C4 28.2.04), 90 min. – av. Oliver Ford Davies (George IV), Robert Glenister (Wellington), Geoffrey Bateman (George III), Laura Macaulay (Caroline de Brunswick), Frances Ward (Lady Conyngham), Jamie Coates (prince George jeune), Tim Ball (Dr. Henry Halford), Catherine Lewendon (bonne).
2004® Vanity Fair (GB/US) de Mira Nair. - av Richard McCabe (George IV). - cf. Napoléon: Angleterre.
2005(tv) Fire at York (GB) d’Isabel Tang 
série « Cathedral », BBC Manchester (BBC2 31.1.05), 55 min. – av. Mike Rogers (Jonathan Martin), William Gaunt (John Browne), Paul Leonard (James Butler), David Lyon (Dr. Caleb Williams), Ashley Gunstock, Peter Symonds. – Le 2 février 1829, Jonathan Martin, un non-conformiste, met délibérément le feu à la cathédrale d’York.
2006(tv) Beau Brummell : This Charming Man (GB) de Philippa Lowthorpe 
David Edgar/Flashback Television-BBCtv (BBC4 19.6.06), 78 min. – av. James Purefoy (George Bryan Brummell, dit Beau Brummell), Hugh Bonneville (George, prince de Galles), Philip Davis (Robinson), Elliot Levey (tailleur), Zoe Telford (Julia), Justin Salinger (Richard Meyler), Nicholas Rowe (Lord Charles Manners), Ian Kelly (Lord Robert Manners), Jonathan Aris (marquis de Worcester), Anthony Calf (duc de York), Matthew Rhys (Lord Byron), Rebecca Johnson (duchesse de York).
Tiré de la biographie Beau Brummell: The Ultimate Dandy de Ian Kelly (2005) et filmé à Bath, le scénario de Simon Bent cherche à donner une image véridique de Brummell. On le montre festoyant sans compter dans les pubs de Londres avec le Prince Régent, la jalousie de ce dernier à mesure où la réputation de son protégé croit, l'attirance homosexuelle de Brummell pour Lord Byron qui fâche la cour, sa passion dévorante du jeu, ses dettes considérables qui le poussent même à voler son propre domestique, Robinson. Celui-ci le quitte, Brummell est contraint de s'enfuir en France en 1816. De l'honnête illustration.
2018*Peterloo (GB) de Mike Leigh
Georgina Lowe/BFI Film Fund-Film4-Thin Man Films, 154 min. - av. Rory Kinnear (Henry Hunt), Alastair Mackenzie (le gén. Sir John Byng, comte de Strafford), Leo Bill (John Tyas), Nico Mirallegro (Tom), Kieran O'Brien (Peter Wilkes), Maxine Peake (Nellie), Pearce Quigley (Joshua), David Moorst (Joseph), Rachel Finnegan (Mary), Tom Meredith (Robert), Simona Bitmate (Esther), Philip Martin Brown (le propriétaire du moulin), Robert Wilfort (Lord Liverpool, Premier Ministre), Karl Johnson (Lord Sidmouth, Home Secretary), Tim McInnerny (le Prince Régent), Marion Bailey (Lady Conyngham).
Le 16 août 1819 à Manchester, une manifestation pacifique contre la pauvreté - cautionnée par le célèbre orateur Henry Hunt - réunit 60'000 personnes. L'armée charge sabre au clair et tue une quinzaine de manifestants, femmes et enfants compris. Chronique d'un massacre annoncé, le film de Mike Leigh séduit par la justesse et le soin de sa reconstitution, mais finit par lasser, étiré qu'il est sur plus de deux heures et demi d'inlassables et répétitifs débats idéologiques. Mention spéciale au Festival de Venise, 4 nominations aux British Independent Film Awards.
2020(tv) Bridgerton (La Chronique des Bridgerton) (GB) série de Sheree Folkson, Alrick Riley, Julie Anne Robinson et Tom Verica
Holden Chang, Sarada McDermott, Sarah Dollard/Shondaland-Netflix Productions (Netflix 25.12.20), 8 x 55 min. - av. Phoebe Dynevor (Daphne Bridgerton), Jonathan Bailey (Anthony Bridgerton) Ruth Gemmell (Lady Violet Bridgerton), Claudia Jessie (Eloise Bridgerton), Florence Hunt (Hyacinthe Bridgerton), Luke Newton (Colin Bridgerton), Luke Thompson (Benedict Bridgerton), Ruby Stokes (Francesca Bridgerton), Will Tilston (Gregory Bridgerton), Nicola Cooughlan (Penelope Featherington), Harriet Cains (Philippa Featherington), Bessie Carter (Prudence Featherington), Ben Miller (Lord Featherington), Polly Walker (Lady Portia Featherington), Julie Andrews (Lady Whistledown), Regé-Jean Page (Simon Basset, duc de Hastings), Adjoa Andoh (Lady Danbury), Golda Rosheuvel (Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, reine d'Angleterre, 1744-1818, épouse de George III).
Romance historique et grande chronique familiale du temps de la Régence, en 1813, imaginée par Julia Quinn. Un soap opera de pacotille quoique assez coûteux, fade série historique "anglaise" conçue par les Américains (Shonda Rhimes), du sous-sous-sous-Jane Austen télévisé dont l'historicité prête au fou-rire: le duc de Hastings. un des célibataires les plus courtisé de Londres, est interprété par un acteur anglo-zimbabwéen. Or l'abolition de l'esclavage au Royaume-Uni date de 1833 et le racisme si profondément ancré dans la société (et la cour) anglaise n'a pas disparu comme par enchantement!

1.1. Brigands, naufrageurs et contrebandiers au début du XIXe siècle

1939Jamaica Inn (L’Auberge de la Jamaïque) (GB) d’Alfred Hitchcock 
Mayflower Pictures (Erich Pommer, Charles Laughton), 98 min. – av. Charles Laughton (Sir Humphrey Pengallan), Maureen O’Hara (Mary Yellan), Leslie Banks (Joss Merlyn), Robert Newton (James Treharne), Marie Ney (Patience Merlyn).
Une bande de naufrageurs à la solde d’un aristocrate sévit en Cornouailles vers 1820 (adapté librement d’après le roman de Daphné Du Maurier, 1936). Co-producteur, Laughton a introduit le personnage de Pengallan, qui devait à l’origine être un homme d’Église, ce à quoi la censure américaine s’opposa. Un film que ni Daphné du Maurier ni Hitchcock ont apprécié, mais qui est un succès au box office. Premier rôle de Maureen O’Hara.
1946The Man Within (Les Pirates de la Manche) (GB) de Bernard Knowles 
Eagle-Lion, 90 min. – av. Michael Redgrave, Jean Kent, Joan Greenwood, Richard Attenborough.
Sussex 1820, des pirates sévissent. D’après « Brighton Rock » (« Le rocher de Brighton ») de Graham Greene.
1969Sinful Davey (Davey des grands chemins) (US/GB) de John Huston 
Walter Mirisch-Webb-United Artists, 95 min. – av. John Hurt (David Haggart, 1801-1821), Pamela Franklin, Nigel Davenport, Ronald Fraser, Robert Morley.
En 1821 en Ecosse, un déserteur devient brigand et finit pendu, d’après l’autobiographie « The Life of David Haggart ». Tourné en Irlande (studios Ardmore à Bray), le film est entièrement remonté par le producteur Mirisch et renié par Huston. Un échec retentissant.
1981® (tv) Smuggler (GB/CA) de Dennis Abey, Jim Goddard et Charles Crichton. – av. Oliver Tobias (Jack Vincent), cf. Napoléon : Angleterre.
1983(tv) Jamaica Inn (L’Auberge de la Jamaïque) (GB) de Lawrence Gordon Clarke
[d’apr. Daphné Du Maurier] ; HTV (ITV 9.+10.5.83), 3 x 60 min. – av. Jane Seymour (Mary), Patrick McGoohan (Joss Merlyn), Trevor Eve, John McEnery, Billie Whitelaw, Peter Vaughan. – Remake du film de Hitchcock (cf. 1939), mais plus fidèle à la trame du roman de Daphné Du Maurier.
1995(tv) L’Auberge de la Jamaïque (FR) de Gilles Béhart
(F2 6.11.95), 105 min. – av. Alice Béat (Mary), Harry Cleven (Joss Merlyn), Isabelle Roelandt, Bernard Yerles, Bernard Verley, André Jarril. – D’après Daphné Du Maurier (cf. 1939 et 1983).