« W. S. Van Dyke »

Anthologie du Cinéma, tome IX, Editions de l'Avant-Scène, Paris 1976, pp. 185-240

« Woody S. Van Dyke (1889-1943) était un aventurier. Tout ce que cet homme entreprenait devenait une aventure. Le connaître et le fréquenter, c'était déjà vivre une aventure ! » Ces propos du doyen du cinéma D. W. Griffith résument la légende dorée de celui que la presse américaine avait surnommé « le d'Artagnan d'Hollywood » et qui, par bien des aspects, était proche des personnages de Jack London et d'Hemingway. N'était-ce pas, d'ailleurs, Hemingway qui disait que son amour de l'Afrique lui était venu de la vision de son film Trader Horn ? L'œuvre de Van Dyke n'en reste pas moins, en France, relativement méconnue. L'essai que lui consacre Hervé Dumont vient donc à son heure. L'analyse minutieusement l'itinéraire de ce cinéaste hors série, qui le conduisit de l'enchantement des mers du Sud (Ombres blanches/White Shadows in the South Seas, 1928) à la brousse africaine (Trader Horn, 1929-1931) et aux rigueurs de l'Alaska (Eskimo, 1933), pour finir, hélas ! dans la « prison dorée » d'Hollywood, orfèvre de succès internationaux de la Metro-Goldwyn-Mayer comme le premier Tarzan avec Johnny Weissmuller (1932), la série policière de L'introuvable (The Thin Man, 1934) avec William Powell et Myrna Loy, San Francisco (1936) avec Clark Gable ou Marie-Antoinette (1938) avec Norma Shearer.

(annonce pour le fascicule no. 84 de l'Anthologie du cinéma paru dans L'Avant-Scène du Cinéma no. 160/161, Paris, juillet-septembre 1975)

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« Woody S. Van Dyke et l'âge d'or de Hollywood »
Numéro spécial « Travelling » no. 37, Lausanne, été 1973, pp. 2-57
(avec filmographie et bibliographie)