590 pages grand format (24 x 33 cm) comportant la présentation de 318 films (fiches techniques complètes, résumés des scénarios, commentaires détaillés alliant l'historique de production à l'analyse) : « L'histoire du cinéma et du spectacle en Suisse. Un éclairage neuf sur la chronique nationale du XXe siècle. Tous les classiques du cinéma national, quelques chefs-d'œuvre, des ouvrages ambitieux, critiques, originaux, mais aussi des ratages mémorables et les fleurons du kitsch. Des films perdus ou sauvés in extremis de la destruction… Tous les genres sont au rendez-vous, de la tragédie au burlesque, du film à thèse au mélodrame, de la fresque historique à la propagande patriotique et même au « porno » ! » (dépliant publicitaire).

30 études spéciales portant sur des sujets qui éclairent le contexte culturel, politique, socio-économique ainsi que les développements techniques de la première moitié du XX^e siècle.

270 notices biographiques su cinéastes, comédiens, producteurs, techniciens, musiciens et décorateurs suisses. Les artistes du cinéma provenant en majeure partie du théâtre, du cabaret et de la radio, c'est l'héritage culturel helvétique dans son ensemble qui est reconstitué.

Un index de 6000 entrées.
930 illustrations en noir et blanc et en couleurs.

Coordination générale, editing et index : Jacqueline Dumont

Écrits annexes :

Préface pour : « Cinéma suisse muet. Lumières et ombres », ouvrage collectif sous la direction de Rémy Pithon, coll. Médias & Histoire, Editions Antipodes et Cinémathèque suisse, Lausanne, 2002.

« Das Kind im Schweizer Film » (pp. 482-490), in : « Kind sein in der Schweiz. Eine Kulturgeschichte der frühen Jahre », ouvrage collectif sous la direction de Paul Hugger, Offizin Zürich Verlag, Zurich 1998 (528 p.).

Echo critiques

« Sensationnel ? Le mot est faible… Des archives, vouées au néant, furent sauvées in extremis par un historien de haute qualité, d'inlassable engagement, qui les a dépouillées, analysées, et nous en donne la substance dans un livre éblouissant. »
Bertil Galland, 24 Heures (Lausanne), 8. 9. 1987

« S'il existait des Oscars internationaux pour le meilleur livre de cinéma, pour le plus utile, pour le mieux illustré, pour le mieux documenté, pour le mieux imprimé, cet extraordinaire tome les mériterait tous. L'Histoire du cinéma suisse défie par sa rigueur et son caractère exhaustif tous les autres catalogues filmographiques consacrés à des cinémas nationaux dans le reste du monde. »
Lorenzo Codelli, Script (Paris), octobre 1988

« Dumont est non seulement un grand érudit, mais un merveilleux conteur, un historien passionné par son pays et par son époque à travers le cinéma. »
Marcel Ophuls, cinéaste

« Autant le dire d'entrée, cette Histoire du cinéma suisse est un de ces ouvrages admirables, monumentaux et définitifs, comme il n'en est paru que quelques-uns depuis que le cinéma existe. »
Jean Roy, L'Humanité (Paris), 21. 12. 1987

« Chaque film, quel que soit le genre qu'il manifeste, même s'il ne vise que le divertissement, même lorsqu'il ne se donne pas, au moment de sa fabrication, la prétentieuse mission de participer à l'expression culturelle d'une communauté, d'un lieu, d'un temps, finit toujours plus tôt qu'on ne croit, par en témoigner culturellement et, généralement, de manière plus véridique, plus profondément saisissante que les créations issues de la culture des cultivés. Nous savons qu'une imperceptible nuance des mœurs, que la forme passagère d'une mode, que les façons de vivre et de sentir dans le climat d'un moment singulier, se déposent, à l'insu même des auteurs, des opérateurs, au détour d'un cadrage d'apparence anodine, d'une fiction banalement dramatisée. Trop longtemps, les historiens n'ont interrogé que les films dont les sujets, de manière directe, semblaient en rapport visible avec les thèmes de leurs études. Puis, ils ont compris que leur discipline avait à se préoccuper des itinéraires balisés par la psychanalyse, par l'ethnologie ou par d'autres sciences parallèles, car les silences et les refoulements parlent au travers des séquences les moins explicitement chargées de seconds sens : et pour les décrypter, il convient de pouvoir disposer d'un lexique offrant le plus grand nombre de repères, ce que donne, superbement, magistralement articulé, celui d'Hervé Dumont. A partir de là, grâce à lui, chacun pourra tracer le dessin de constellations inconnues qui permettront de voir autrement certains aspects de la chronique nationale suisse du XXème siècle. »
Freddy Buache (préface du livre)

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