122
 l'antiquité au cinéma
1909 Ø
La mort de Cambyse
(FR) Louis Feuillade ou Etienne
Arnaud. – av. des artistes de la Comédie-Française. –
522 : le roi de Perse Cambyse II, fils de Cyrus II le Grand,
se fait proclamer pharaon. Cf. Egypte 3.4.1.
1910 Ø
Esther / Esther et Mardochée
(FR) Louis Feuillade.
– av. Léonce Perret (Xerxès I
er
).
– cf. 2.5.3.
1911 Ø
Esther : A Biblical Episode
(GB) Theo Frenkel. – av.
Theo Frenkel (Xerxès I
er
). –
cf. 2.5.3.
1913 Ø
Esther
(FR) Henri Andreani. – av. Henri Andreani
(Xerxès I
er
). –
cf. 2.5.3.
1916 Ø
Esther
(GB) Maurice Elvey. – av. Franklin Dyall
(Xerxès I
er
).
– cf. 2.5.3.
1916 Ø
Intolerance
(US) David Wark Griffith. – av. George
Siegman (Cyrus II le Grand). –
cf. 4.1.
1919 Ø
Das Buch Esther oder Die Intrigen am Hofe des
Königs Achaschveros
(DE) Ernst Reicher et Uwe Jens
Krafft. – av. Ernst Reicher (Xerxès I
er
)
. – cf. 2.5.3.
1948 Ø
Queen Esther
(US) JohnT. Coyle. – av. Charles Evans
(Xerxès I
er
).
– cf. 2.5.3.
1950 Ø
Adventure Story
(GB) Michael Barry. – av. John Ga-
briel (Darius III). –
cf. 5c.6.
1953 Ø
Slaves of Babylon (Les esclaves de Babylone)
(US)
William Castle. – av. Terrance Kilburn (Cyrus II le
Grand)
. – cf. 4.1.
1956 Ø
Alexander the Great (Alexandre le Grand)
(US / ES)
Robert Rossen. – av. Harry Andrews (Darius III).
cf. 5c.6
1959 Ø
La battaglia di Maratona /La bataille de Marathon
(IT/FR) JacquesTourneur. – av.DanieleVarga (Darius I
er
)
.
– cf. 5c.2.
1960 Ø
Esther ed il re /Esther and the King (Esther et le roi)
(IT /US) Raoul Walsh. – av. Richard Egan (Xerxès I
er
),
Joan Collins (Esther). –
cf. 2.5.3.
1961 Ø
TheThree Hundred Spartans /The Battle of theTer-
mopyles /The Lion of Sparta (La bataille des Ther-
mopyles)
(US) Rudy Maté. – av. David Farrar (Xerxès
I
er
)
. – cf. 5c.2.
1961 Ø
Adventure Story
(GB) Rudolph Cartier. – av. Paul
Stassino (Darius III). –
cf. 5c.6.
1961 (tv)
Les Perses
(FR) Jean Prat [d’apr. Eschyle] (RTF
31.10.61), 69 min. – av. François Chaumette (cory-
phée), Maria Mériko (la reine Atossa, épouse de Xe-
rxès I
er
), Maurice Garel (messager), René Arrieu (Da-
rius), Claude Martin (Xerxès I
er
), Jean-Pierre Bernard.
Chargé de diriger l’empire en l’absence de Xerxès I
er
et
saisi d’un sombre pressentiment, le chœur attend des nou-
velles de l’armée mède en campagne. Un messager annonce
la défaite de la flotte dans la baie de Salamine (où l’Athé-
nien Eschyle a combattu, en 480 av. JC) et l’anéantisse-
ment de l’élite des troupes impériales dans l’île de Psyttalie.
Xerxès s’est sauvé. L’ombre de Darius I
er
revient de l’au-delà,
conseillant à son peuple de se borner désormais à rester sur
le continent asiatique et de ne pas s’engager dans des com-
bats maritimes. Il stigmatise les délires orgueilleux et l’in-
capacité stratégique de son fils. De retour, Xerxès s’accuse
d’avoir mené l’empire à sa perte, et le chœur se lamente
avec lui ... Un des chefs-d’œuvre de l’ORTF, accueilli avec
enthousiasme par la critique et le public malgré l’austé-
rité du sujet. Jean Prat, également auteur de la traduc-
tion française d’Eschyle, règle une véritable orchestration
visuelle et sonore grâce à la lenteur calculée des longs tra-
vellings (qu’accompagne la musique de Jean Prodomidès),
les savantes prises de vues en plongée, enfin les costumes et
masques directement inspirés de l’art persan.
1967 (tv)
I Persiani
(IT) Dimitrios Rondiris (th), Alberto
Gagliardelli (tv) [d’apr. Eschyle] (RAI2 14.6.67). – av.
Elena Zareschi (la reine Atossa), Giulio Brogi, Adolfo
Geri, Timo Carraro, Augusto Bonardi.
1975 (tv)
I Persiani
(IT) Vittorio Cottafavi [d’apr. Eschyle]
(RAI-due 3.10.75), 84 min. – av. Roberto Herlitzka,
Lino Troisi, Gabriella Giacobbe (reine Atossa), Franco
Graziosi (Darius I
er
), Franco Branciaroli (Xerxès I
er
). –
Pour le brechtien Cottafavi, revenu à la télévision après
une suite très remarquée de péplums (
Le legioni di Cleo-
patra
,
Ercole alla conquista di Atlantide
,
Messalina
),
la tragédie d’Eschyle illustre un univers concentrationnaire
dominé par une statue parlante, la tombe de Darius I
er
. Le
cinéaste situe son action dans une cave inondée d’un petit
lac vert, avec une tour en son centre et une passerelle qui
mène vers la rive : une illustration frappante de la prison
dans laquelle vivent les puissants. Le pouvoir est prisonnier
de lui-même, car plus l’empire est vaste, plus le souverain
perd le contact avec les peuples qu’il domine. (Cf. version
de Jean Prat en 1961.)
1978 Ø (tv)
Daniel in the Lion’s Den
(US) James L. Conway;.
– av. Robert Vaughn (Darius I
er
). –
cf. 4.1.
1979 Ø (tv)
The Thirteenth Day : The Story of Esther
(US)
Leo Penn. – av. Tony Musante (Xerxès I
er
). –
cf. 2.5.3.
PERSES ET HITTITES
L’empire perse (VI
e
au IV 
e
siècle av. JC), qui s’étend de la Grèce à l’Inde, n’a d’unité que politique et
militaire, ses différents peuples conservant leur langue, leur religion et leur culture. CYRUS II le Grand
(557 / 530), fondateur de la dynastie des Achéménides, s’empare de Babylone presque sans combat en – 539
(cf. 4.1) et autorise les Juifs déportés à rentrer en Palestine, tandis que son fils CAMBYSE II conquiert
l’Egypte en – 525 (cf. 3.4.1). DARIUS I
er
(521 / 486) lui succède, un règne marqué par le début des désas-
treuses guerres médiques contre la Grèce (il est battu à Marathon). Son fils XERXÈS I
er
Khchayarcha (ou
ASSUÉRUS, 486 / 465) franchit de force les Thermopyles, mais il est défait dans les batailles navales de
Salamine et de Mycale (cf. 5c.2); il passe le reste de son règne à Persépolis et à Suse, sous l’influence gran-
dissante des intrigues de harem. Son petit-fils DARIUS III Codoman est vaincu par Alexandre le Grand et
assassiné par un de ses satrapes en 330 (cf. 5c.6).
s
4.2
s
4.2.1
I...,112,113,114,115,116,117,118,119,120,121 123,124,125,126,127,128,129,130,131,132,...674