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b
– la rome impériale 
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(George Reid Andrews)-The Harmon Foundation, 4
bob. – av. Jean Del Val (Jésus-Christ). –
Le Christ et la
femme adultère, le Christ visite la maison de Simon le Pha-
risien, un serviteur perse refuse de pardonner après avoir
obtenu lui-même le pardon, un jeune homme riche de-
mande à Jésus comment aller au Paradis. – Illustration de
quatre passages de l’Evangile financée par les milieux épis-
copaliens et presbytériens et destinée à renforcer les sermons
à l’église. La réalisation est confiée à Herbert M. Dawley,
producteur et spécialiste de l’animation et des trucages à
Hollywood (le dinosaure dans les rues de Londres de
The
Lost World
en 1925), qui tourne ces œuvrettes avec des
amateurs dans un studio à Chatham, New Jersey.
1926 [épisode biblique :]
Le Berceau de Dieu
(FR) Fred Le-
roy-Granville; Stefan Markus Prod. – av. Jean Bradin
(Jésus-Christ), Eric Barclay (Jean-Baptiste), Stacia Na-
pierkowska (Salomé), Léon Mathot (Hérode Antipas),
Rachel Devirys (Hérodiade). –
cf. Hébreux 2.1.1.
1926
Kerstverhaal [Histoire de Noël]
(NL) Jos Huygen (et
prod.), 2 min. – av. Gertruide Huygen (Marie), Huub
Huygen (l’enfant Jésus). –
L’ingénieur catholique Huygen
met en scène la naissance du Christ (Marie lève ses bras
vers le ciel et reçoit un enfant nu qu’elle enveloppe dans
un tissu et couche dans la crèche), filmée avec une caméra
Pathé 9,5 mm. Du cinéma religieux amateur.
1926 [épisode biblique :]
L’Agonie de Jérusalem
(FR) Julien
Duvivier ; Le Film d’Art, 2800 m. – av. Lionel Salem (Jé-
sus-Christ), Paul Franceschi (Judas), Gransdet (Pierre),
Raymond Blot (Jean-Baptiste), Reggiani (l’Archange),
Léon Malavier. –
Après
Credo ou la tragédie de Lour-
des
(1924), Duvivier souhaite réaliser deux autres films à
thème religieux pour former un triptyque de la foi (le troi-
sième, intitulé « Jésus l’humanitaire » ne verra pas le jour
sinon, d’une certaine manière, avec
Golgotha
en 1935).
Un cadre moderne démontre la supériorité de la religion
sur la science et le matérialisme : à Paris, un étudiant, fils
de fervents catholiques établis en Palestine, se fait mili-
tant anarchiste, mais devient aveugle au cours d’un pugi-
lat contre des adversaires politiques. Ramené à Jérusalem,
il s’identifie au Christ le Vendredi Saint (d’où reconstitu-
tion de plusieurs passages de l’Evangile) et recouvre la vue
et la foi. – Cette redoutable bondieuserie, ouvertement pro-
sélyte et exploitée sous le haut patronage de l‘archevêque de
Paris, est tournée en Palestine (Jérusalem, Bethléem, Na-
zareth, Génézareth, Béthanie, Tibériade, Jéricho, vallée de
Josaphat, mont Tabor, etc.) et au studio du Film d’Art à
Neuilly. Un échec public.
1927
The King of Kings
(Le roi des rois)
(US) Cecil B.
DeMille ; Pathé Exchange-Paramount, 14 bob. / 13500
ft./155min./112min. – av. Henry BryanWarner (Jésus-
Christ), Dorothy Cumming (Marie), Ernest Torrence
(Pierre), Joseph Schildkraut (Judas), Joseph Striker (Jean),
Jacqueline Logan (Marie-Madeleine), Rudolph Schild-
kraut (Caïphe), Victor Varconi (Ponce Pilate), George
Siegmann (Barabbas), Robert Edeson (Matthieu),
James Neill (Jacques), Sidney D’Albrook (Thomas),
Un tableau très composé de Cecil B. DeMille : le Christ (H. B. Warner) au milieu de ses disciples, dans
King of Kings
(1927)
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