2 – les hébreux 
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1997 [(tv)
The Abraham File / Enquête sur Abraham
(FR
/ IL / PS) Abraham Segal ; 13 Production-La Cinq-
France 2-CDNP-Chaim Sharir-Palestinian National
Television, 101 min. –
Documentaire-enquête sur le rôle
d’Abraham chez les juifs, les chrétiens et les musulmans
.]
2000 Ø (tv)
In the Beginning
(US) Kevin Connor. – av.
Martin Landau (Abraham), Jacqueline Bisset (Sarah),
Sara Carver (Hagar), Sean Pertwee (Isaac). –
cf. Genèse
2.1.1.
2006 (tv)
EbrahimPayambar /Abraham, the Friend of God
[Abraham le prophète]
(IR) Mohammad-Reza Varzi
(+prod.) ; IRIB Channel 2, 118 min. – av. Mohammad
Sadeghi (Abraham), Changiz Voshoughi, Behzad Fara-
hani, Negin Sedgh Guya, HesamNavab-Safavi. –
La vie
d’Abraham (Ibrâhîm, en arabe) selon le Coran et les tra-
ditions arabes. La prédication monothéiste, l’intercession
pour le peuple de Loth, la lutte contre Nemrod et les idoles
à Babylone, le mariage avec Sarah et la servante égyptienne
Agar, la naissance et le sacrifice d’Ismaël (et non d’Isaac),
la fondation de la Kaaba à la Mecque. Fauché, maladroit
et très bavard.
née à battre le gigantisme italien et américain, en reprenant
le schéma à la mode du récit contemporain « illustré » par
une fable antique. Mélodrame d’une singulière noirceur au
début (photo : Gustav Ucicky), avec une alternance subtile
entre songes, visions et imaginaire, puis spectacle total pour
les scènes de Gomorrhe, où Curtiz reconstruit – avant de la
détruire dans un déluge de feu – une cité sur le Laaerberg
(Sascha-Filmstadt) animée par 3000 figurants, dans un
complexe de décors titanesques, dont celui du temple d’As-
tarté (6 étages, 70 mètres de haut) très Art déco, qui peu-
vent rivaliser, le souci archéologique mis à part (inexistant
ici), avec ceux du Babylone d’
Intolerance
. L’ensemble est
handicapé par le peu de magnétisme de sa star, Lucy Do-
raine (Mme Curtiz). 18 mois de tournage, notamment à
Schönbrunn, Hermesvilla, Laxenburg bei Wien et dans le
Steiermark (Erzberg). Parmi la figuration, des célébrités
de demain : Willi Forst, Paula Wessely et Béla Balázs. Un
projet mégalomane de la Sascha, qui sera suivi des péplums
viennois
Samson und Delila
(1922),
Die Sklavenköni-
gin
et
Salammbô
(1924). La censure française refuse le
titre original de
Sodome et Gomorrhe
, trop prometteur et
suggestif à ses yeux, et impose celui, plus moralisateur, de
Le Sixième Commandement
. US :
The Queen of Sin
.
1933
Lot in Sodom
(US) James SibleyWatson, MelvilleWeb-
ber (+ prod.), 27 min. – av. Frederick Haak (Loth), Hil-
degarde Watson (sa femme), Dorothea Haus (sa fille),
Lewis Whitbeck (l’Ange). –
Film expérimental new-yor-
kais acclamé à la Mostra de Venise en 1934 qui se tient as-
sez rigoureusement au texte de la Genèse (mais avec une fille
de Loth au lieu de deux, et un seul ange). Les auteurs, un
médecin proche de l’avant-garde littéraire (Watson) et un
poète et historien de l’art (Webber) ont déjà signé le court
métrage
The Fall of the House of Usher
d’après Edgar Poe
en 1928. Ils utilisent maquettes, objectifs déformants, sur-
impressions et éclairages expressionnistes pour évoquer les
derniers instants de la cité maudite, avec des images « sym-
Loth à Sodome
Loth, fils d’Harân et neveu d’Abraham, et ses deux filles
fuient Sodome et Gomorrhe, deux des cinq villes de la Pen-
tapole de la mer Morte (v. 2000 av. JC ?), lieux de perdi-
tion anéantis sur ordre de Jahvé. En fuyant, l’épouse de
Loth désobéit aux injonctions de l’Ange, se retourne pour
contempler la destruction des cités et est transformée en sta-
tue de sel («Genèse » 18).
La ville maudite de
Sodom und Gomorrha
(M. Curtiz, 1922)
1920 Ø
La sacra Bibbia – 1. La sacra Bibbia
(IT) Pier An-
tonio Gariazzo et Armando Vay. – av. Gabrielli (Loth).
Suite de films bibliques. Episode de Loth à Sodome. –
cf. Genèse 2.1.1.
1921 / 22 
Sodom und Gomorrha. Die Legende von Sünde
und Strafe – 1. Die Sünde – 2. Die Strafe (Le sixième
commandement – Luxurieux point ne seras)
(AT)
Michael Curtiz [=Kertesz Mihály] ; Arnold Pressbur-
ger / Sascha-FilmWien, 3945 m. / 145 min. (2 parties).
– av. Lucy Doraine (Sarah, femme de Loth / Lia, reine
d’Assyrie/MaryConway), Kurt Ehrle (Loth/Harry Ligh-
ton), Victor Varconi [=Michael Varkonyi] (l’Ange / le
prêtre), Walter Slezak, Paul Askonas, Julius Szoreghi,
Franz Herterich, Willy Forst, PaulaWessely, Georg Rei-
mers (Harber), Walter Slezak (Eduard / orfèvre de Gali-
lée). –
Première partie moderne : Mary Conway est sur le
point d’épouser un riche financier qui pourrait être son père.
Les fiançailles dégénèrent en orgie, Marie rit des menaces
de suicide de son amoureux Harry Lighton, un sculpteur, et
séduit le propre fils de son futur mari. En rêve, elle l’ima-
gine parricide et condamné, comme elle, à mort. Dans sa
cellule, un prêtre lui raconte la chute de Sodome : elle se voit
alors alternativement en femme de Loth et en reine d’Assy-
rie, au cœur cruel et toujours inassouvi, mêlée aux pratiques
immorales de la cité, puis à sa destruction... Lorsqu’elle se
réveille de ce cauchemar, Mary fuit la villa où elle a semé
la discorde et implore le pardon de son sculpteur.
Une des plus grosses productions du cinéma autrichien,
conçue par le comte Alexander (Sascha) Kolowrat et desti-
s
2.1.3
I...,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34 36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,...674