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l’antiquité au cinéma
1923
Dancer of the Nile
(US) Ferdinand Pinney ; William
P.S. Earle Prod., 6 bob. / 5787 ft. – av. Carmel Myers
(Arvia), Malcolm McGregor (Karmet), Sam De Grasse
(Pasheri), Bertram Grassby (le prince Tout), June El-
dridge (la princesse), Iris Ashton (Mimitta). –
Une prin-
cesse égyptienne s’éprend de Karmet, prince d’un royaume
voisin qui, lui, aime la danseuse Arvia. Jalouse, la prin-
cesse décrète la mort de sa rivale, mais le père d’Arvia, un
grand prêtre, la sauve pour Karmet. Titre de travail :
Tut-
ankhamun
.
1950 (tv)
The Secret of Nefertiti
(US) série « Believe It Or
Not » nº 11 (NBC 22.3.50), 30 min. – av. Rita Gam
(Néfertiti), Ralph Bunker (Akhénaton), Stewart Brad-
ley, Romola Robb.
1952 (tv)
Nefretiti, Queen of Egypt
(US) William Corri-
gan ; série «The Hallmark Hall of Fame » (NBC 8.6.52),
60 min. – av. Sarah Churchill (Néfertiti), Robert Pas-
tene (Akhénaton), Gavin Gordon (grand-prêtre), John
Straub (sculpteur), Clem Fowler, Betty Lou Keim (Nefe-
ret), KemDibbs (Thoutmosis), Richard Midgley, Frank
Daly. –
La vie de Néfertiti (interprétée par la fille de Sir
Winston Churchill) avec son époux, son influence sur l’his-
toire et la culture égyptienne.
1954
The Egyptian (Sinouhé l’Egyptien)
(US) Michael Cur-
tiz [d’apr.
Sinuhe Egyptiläinen
de MikaWaltari] ; Darryl
F. Zanuck-20th Century-Fox, 139 min. – av. Victor Ma-
ture (général Horemheb), Jean Simmons (Merit), Ed-
mund Purdom (Sinouhé, le médecin), Gene Tierney
(Baketamon, sœur d’Akhénaton), Bella Darvi (Nefer),
Michael Wilding (Akhénaton), Anita Stevens (Néfer-
titi), John Carradine (pilleur de tombes), Peter Usti-
nov (Kaptah), Henry Daniell (Mikere), Judith Evelyn
(reine-mère Tiyi), Carl Benton Reid (Senmuth, père de
Sinouhé), Tommy Rettig (Toutankhamon enfant). –
En
1358 av. JC, Sinouhé, enfant perdu devenu médecin, et
son ami Horemheb, un guerrier ambitieux, sauvent la vie
du pharaon mystique Akhénaton au cours d’une chasse au
lion. Admis à la cour de Thèbes, Sinouhé délaisse son amie
Merit pour Nefer, l’envoûtante courtisane de Babylone qui
le ruine physiquement et matériellement. Pour ses beaux
yeux, il va jusqu’à vendre la tombe de ses parents, entraî-
nant leur suicide, puis travaille avec les embaumeurs pour
leur assurer une sépulture dans la Vallée des Rois. Exilé, le
médecin royal revient quelques années plus tard avec le se-
cret du métal volé aux Hittites, et découvre qu’il est le frère
de la princesse Baketamon, et par conséquent le demi-frère
du pharaon. Pacifique et ayant instauré le nouveau culte
monothéiste d’Aton (le Dieu-Soleil), le souverain malade
est haï par l’aristocratie et les prêtres d’Amon. Les fidèles
d’Aton sont secrètement persécutés dans la cité d’Akhet-
Aten / Akhétaton, Merit est tuée par une flèche. Meurtri,
Sinouhé cède aux pressions des prêtres et empoisonne Akhé-
naton. Horemheb, général victorieux contre les Hittites, et
la cupide Baketamon qu’il épouse s’emparent du trône et
bannissent Sinouhé d’Egypte à vie. Le médecin, vieillissant
et seul, se console dans sa foi en le dieu unique Aton.
Avec
Sinuhe egyptiläinen
(Sinouhé l’Egyptien)
, roman
paru en 1945 à Helsinki, l’écrivain finlandais MikaWaltari
a pensé au protagoniste du fameux
Conte de Sinhoué
(un
personnage authentique, contemporain d’Amménèmes I
er
)
pour décrire les pérégrinations de son physicien-philosophe.
Ce Sinhoué-là erre à la vaine recherche d’une réponse aux
tourments de l’homme, séjournant à Thèbes, à Babylone,
en Syrie, chez les Hittites et chez les Crétois que terrorise le
Les fastes de la cour de Néfertiti (Gene Tierney) selon Hollywood (
The Egyptian
de Michael Curtiz, 1954)