6b – la rome impériale
511
1913 [?]
La vengeance de Vitellius
(FR) Georges Denola et
Pierre Decourcelle ; SCAGL-Pathé. – av. Maria Fromet,
Henri Etiéviant, Georges Tréville.
1922 Ø
Nero
(US) J. Gordon Edwards. – av. Nero Carole-
nuto (Galba). –
cf. 6b.6.1.
1951 Ø
Quo Vadis
(US) Mervyn LeRoy. – av. Pietro Tordi
(Galba). –
cf. 6b.6.2.
1964
Maciste, gladiatore di Sparta / Il gladiatore di
Sparta / Le gladiateur de Sparte /Maciste et les 100
gladiateurs
(IT / FR) Mario Caiano ; Prometeo-J.Le-
tienne-Unicite, 103 min. – av. Mark Forest [=Lou De-
gni] (Maciste), Elisabeth Fanthi [=Elisabetta Fanti] (Syl-
via), Peter White (Vitellius), Livio Lorenzon (Silvas),
Claudio Undari, MarilùTolo (Eunice), Robert Hundar
[=Claudio Undari] (Siface), G. Addobbati. –
Champion
de l’empereur Vitellius, Maciste rejette les avances amou-
reuses de la courtisane Eunice pour Sylvie, une chrétienne
dont la fréquentation entraîne son arrestation. Maciste doit
se justifier en combattant un colosse déguisé en gorille dans
l’arène et sauve ainsi les chrétiens condamnés au martyre.
Tournage dans la carrière de Salone, bataille empruntée
à
Hannibal
(Bragaglia). US :
Maciste, Spartan Gladia-
tor
,
The Terror of Rome vs. The Son of Hercules
.
1969
Othon – Les yeux ne veulent pas en tout temps se
fermer, ou : Peut-être qu’un jour Rome se permettra
de choisir à son tour
(FR / IT) Jean-Marie Straub et
Danièle Huillet [d’apr. «Othon » de Pierre Corneille] ;
Janus Film, 88 min. – av. Adriano Aprà (Othon), Anne
Brumagne (Plautine), Olympia Carlisi (Camille), En-
nio Lauricella (Galba), Anthony Pensabene (Vinius),
Jubarite Samaran (Lacus), Jean-Claude Biette (Mar-
tian), Jean-Marie Straub (le préfet Lacus). –
Le séna-
teur Othon aime passionnément Plautine, lui qui vou-
lait d’abord l’épouser par calcul politique, pour gagner la
faveur de son père, le puissant consul Vinius. Mais Galba
veut lui donner sa nièce Camille, afin qu’il devienne ainsi
son successeur. Plautine tente de persuader Othon qu’il
doit, pour l’empire, épouser Camille, dilemme qu’Othon
résout par un coup d’Etat. – La tragédie de Pierre Cor-
neille (d’après Tacite, 1664) filmée en couleurs à Rome,
dans un décor naturel constitué de deux collines couvertes
de ruines antiques (le Capitole et le Palatin), avec, en
arrière-plan, la ville moderne où circulent les voitures.
Quelques comédiens en toge y récitent le texte original
(et intégral) de cette « tragédie de l’amour et du pouvoir
dans laquelle, utilisant le chantage, la menace et le cy-
nisme, une oligarchie décide sans que le pays soit jamais
consulté, travaillant ainsi à sa propre ruine comme à celle
de la planète » (Straub-Huillet). Une démonstration qui
se veut marxiste, élaborée dans la plus absolue pauvreté,
loin des modes tapageuses et de la publicité. Parmi les co-
médiens, le critique italien Adriano Aprà, futur direc-
teur de la Cineteca Nazionale. Première au festival de
Rapallo 1969. Pour puristes.
1976 Ø
Nerone
(IT) Mario Castellaci, Pier Francesco Pin-
gitore. – av. Aldo Fabrizi (Galba). –
cf. 6b.6.1.
LA DYNASTIE DES FLAVIENS
69 / 96
Du chaos provoqué par la chute de Néron et l’année terrible des « quatre empereurs » qui en suivit surgit avec Vespa-
sien l’homme providentiel qui stabilise l’Etat et restaure la paix tant au Proche-Orient qu’en Gaule. Après l’écrasement
de la sédition juive, les énormes richesses de la Judée renflouent les coffres vides de Rome. Issu de la classe moyenne,
Vespasien s’applique à renforcer le pouvoir impérial et essaie d’imposer l’hérédité de la succession en associant au
trône, de son vivant, son fils aîné Titus. Après la mort de ce dernier, l’assassinat du fils cadet Domitien met fin à la
dynastie. Les Flaviens procèdent à la réfection du Capitole, à la restauration du système d’aqueducs et à la construction
du Colisée, appelé « amphithéâtre Flavius » (inauguration sous Titus).
Vespasien, Titus et
la guerre juive
Titus Flavius Vespasianus, dit VESPASIEN, règne de 69
à 79. Né en 9 apr. JC. Epouse : Flavia Domitilla. Nommé
gouverneur de Judée par Néron en 67, il devient empereur
en plein soulèvement juif, à l’âge de 60 ans. Ses légions,
commandées par son fils Titus, s’emparent de Jérusalem
après un siège de cinq mois, incendient la cité et y détrui-
sent le Second Temple (70), provoquant la diaspora du
peuple juif. En 73, la dernière résistance des Zélotes est
écrasée avec la prise de la forteresse de Massada. Admi-
nistrateur pragmatique, habile et modeste, Vespasien est le
premier empereur depuis Auguste à mourir paisiblement
dans son lit.
Titus Flavius Vespasianus, dit TITUS, règne de 79 à 81.
Né en 40, fils du précédent et frère aîné de Domitien.
Epouses : Arrecina Tertulla, Marcia Furnilla. Titus assiste
son père lors de la guerre en Judée et, en 75, ramène à
Rome la princesse et reine juive Bérénice Hérode (28-?),
fille d’Hérode Agrippa I
er
dont il veut faire sa femme. Il
est cependant forcé de renvoyer sa maîtresse à Jérusalem
sur ordre de son père et du Sénat. Un personnage tout en
contrastes, à la fois un jeune militaire d’une extrême bru-
talité, soudard, grand massacreur en Palestine, et, une fois
s
6b.7
s
6b.7.1