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l'antiquité au cinéma
treu (l’empereur Titus [=Gratien ?]), Rufus Beck (le pré-
fet), Sylviane AissatouThiam (Saba), Manfred Lehmann
(Sejanus). –
Comédie parodique d’une lourdeur à toute
épreuve, interprétée par une vedette du cabaret bavarois et
tournée à Cinecittà à Rome, en Tunisie et à Munich. Les
mésaventures d’un Germain paresseux du village de Sum-
pfing (=marécages), devenu esclave à Rome en 374, puis
goûteur dans les cuisines impériales. Lorsque l’empereur
meurt empoisonné par un plat de champignons, Germa-
nikus est envoyé dans l’arène comme gladiateur. Il tue un
tigre et est proclamé empereur malgré lui. Son incompé-
tence provoque la chute de l’Empire romain.
2003
De Reditu / Il ritorno (Le retour)
(IT) Claudio Bondì ;
Alexandro Verdecchi-Misami Film, 100 min. – av. Elia
Schilton (Claudius Rutilius Namatianus), Rodolfo Cor-
sato (Minervius), Romuald Andrzej Klos (Socrate), Gio-
vanni Visentin (Albinus), Roberto Herlitzka (Protadius),
Alessandro Pess (Maximinien). –
En 417, Claudius Ru-
tilius Namatianus, préfet de la ville et dernier grand poète
païen de l’Empire, entreprend un périple aventureux de
Rome à Toulouse, dans sa Gaule natale dévastée par les
Goths. En route, il est chargé de convaincre l’empereur
Honorius, retranché à Ravenne, de retourner à Rome à la
tête d’une armée fraîchement recrutée et d’y restaurer l’or-
dre social et politique. Son périple idéaliste est un échec,
Claudius vit trahisons, mutinerie, tempêtes en mer, et dé-
crit ses mésaventures dans
De Reditu
, manuscrit retrouvé
mille ans plus tard. Film annoncé comme la réponse ita-
lienne à
The Passion of the Christ
de Mel Gibson.
2004 (tv)
Kampf umRom
(DE) Klaus Kafitz, Günther Klein ;
premier épisode de la série « Imperium», Parafilm-Image
Filmproduktion, rubrique «ZDF Expedition » (ZDF
2.5.04), 43 min. – av. Maximilian Schell (narration).
–
Docu-fiction tournée en Italie avec reconstitutions nu-
mériques et acteurs anonymes (rôles muets pour Romulus
Augustule, Odoacre et Valens) qui cherche à démontrer que
la fin de l’Empire au V
e
siècle ne fut pas suscitée par la dé-
cadence des mœurs (plutôt l’apanage des Julio-Claudiens
au I
er
siècle), mais par l’avènement du christianisme dès
Constantin, qui impliqua une nouvelle manière de conce-
voir l’Etat, le renoncement à une politique extérieure agres-
sive et l’accueil des Goths chrétiens.
2006
The Last Legion /The Enchanted Sword / La dernière
légion / L’ultima legione / Posledná légia
(US /GB /
FR / IT / SI /TN) Doug Lefler ; Dino, Martha & Raf-
faella De Laurentiis-Ingenious Film Partners-Quinta
Communications (Tarak Ben Ammar)-Zephyr Film-
Koliba Prod., 101 min. – av. Thomas Sangster (Romulus
Augustule), Colin Firth (Aurelius), Sir Ben Kingsley
(Ambrosinus), Aishwarya Rai (Mira), Peter Mullan
(Odoacre, roi des Goths), Alexander Siddig (Theodo-
rus Andronikos), Alexandra Thomas-Davies (Ygraine),
Harry Van Gorkum (Vortgyn), Kevin McKidd (Wul-
fila), Nonso Anozie (Batiatus), Iain Glen (Oreste),
Beatra Sonczuk-Ben Ammar (Flavia), Rupert Friend
(Demetrius), JohnHannah (Nestor), OwenTeale (Vatre-
nus), Mark Sangster (Metellus), James Cosmo (Hroth-
gar), Rory James (Arthur, le futur roi). –
En été 476,
l’Empire s’effondre sous la poussée des Goths d’Odoacre qui
revendiquent un tiers de la péninsule italienne. A Rome,
le général Oreste, ancien secrétaire d’Attila, fait couronner
empereur son jeune fils de 12 ans, Romulus Augustule, et
charge Aurelius, tribun de la IV
e
légion, de sa sécurité. Peu
après, les Goths s’emparent de la ville, Oreste et son épouse
Julia sont tués, Romulus est enfermé dans la citadelle de
Capri édifiée jadis par Tibère. Il parvient à s’enfuir avec
Le roi goth Odoacre (Peter Mullan) destitue le dernier empereur romain, le jeune Romulus (Thomas Sangster) (
The Last Legion
, 2006)