2 – les hébreux 
63
récit de David et Goliath, l’amitié entre David et Jona-
than, fils du roi Saül, l’exil de David chez les Philistins,
enfin son retour, plébiscité par le peuple d’Israël après la
mort de Jonathan sur le champ de bataille et le suicide de
Saül.
1921
The Child Samuel
(US) Rev. Paul Smith ; International
Film Corporation (ICFC), San Francisco. –
L’enfance
de Samuel, film de la série «The Holy Bible » pour les cir-
cuits religieux méthodistes.
1923
The Shepherd King (Le roi des bergers)
(US) J. Gor-
don Edwards ; Fox Film, 9 bob. – av. Nero Bernardi
(David), Violet Marsereau (Mikal), Edy Darclea (prin-
cesse Herab), Virginia Luchetti (Adora), Guido Trento
(Saül), Ferrucio Biancini (Jonathan), Samuel Balestre
(Goliath), Adriano Bocanera (Samuel), Eduarno Bal-
sarno (Abimelech), ErnestoTranquili (Jessé, père de Da-
vid), Alessandro Salvini (Doeg), Enzo Di Felice (Ozem),
Mariano Bottino (Adriel). –
Le film, dont certaines sé-
quences sont colorées au pochoir, s’ouvre sur l’arrivée des Juifs
en «Terre promise », puis saute quelques siècles jusqu’au roi
Saül. Commence alors le récit de David et la victoire qu’il
remporte sur les Philistins après avoir tué Goliath et échappé
aux attentats fomentés par le roi Saül qui, lui, meurt au
combat avec son fils Jonathan. En guise de happy end, Da-
vid épouse la fille du roi défunt, la princesse Mikal. – Ins-
piré d’une pièce de Wright Lorimer et Arnold Reeves (qui
reprennent le titre d’un opéra de Mozart, « Il re pastore »).
Après le triomphe mondial de
The Queen of Sheba
(1921),
William Fox envoie J. Gordon Edwards réaliser cette mou-
ture de la vie de David en Italie, en Egypte et en Palestine
(Jérusalem), avec 1500 hommes de l’armée de l’Emir Ab-
dullah de Transjordanie pour les scènes de batailles. Des
voix se sont en effet élevées parmi le public américain pour
exiger plus d’authenticité en matière de paysages bibliques,
à présent que même diverses vies du Christ ont été tournées
au Proche-Orient. Mais le rythme traînant d’un récit en-
combré de citations du « Livre des Rois » et les interprètes
romains inconnus en Amérique ne séduisent pas les spec-
tateurs. Féru de gigantisme, Edwards confère à la cité de
Jérusalem (où David est recu en grande pompe, avec une
parade militaire) des dimensions – et une architecture –
carrément babyloniennes, alors que, selon les fouilles ar-
chéologiques, l’endroit n’était qu’un gros bourg de monta-
gne fortifié.
1924
David /The Seventh Commandment / Le temple de
David (Le septième commandement)
(BE /GB / AU)
Harry Southwell ; Belga-Anglo-Austrialian Films, 769
m. – av. Harry Southwell (David), Georgette de Nove
[=Georgette Desmond] (Bethsabée), Jimmy O’Kelly
(Urie), Madeleine Southerell, Albert Price, Peggy
Ford.
1926 Ø
Le Berceau de Dieu
(FR) Fred Leroy-Granville. –
av. Lucien Dalsace (David), Léon Mathot (Saül), Gina
Relly (Bethsabée), Jeanne Helbling (Mikal). –
cf. Ge-
nèse 2.1.1.
1950
David the Shepherd Boy
(GB) James B. Sloan ; Gre-
gory, Hake & Walker Prod., 20 min. – av. Andrew
Youdell (David). –
Film destiné aux circuits paroissiaux.
Le jeune David affronte Goliath (Walter Talun) dans le flash-back de
David and Bathsheba
d’Henry King (1951)
I...,53,54,55,56,57,58,59,60,61,62 64,65,66,67,68,69,70,71,72,73,...674