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 l'antiquité au cinéma
de Rome. La télésérie d'une durée de 20 heures, créée par
Ramón Campos, se tient dans les grandes lignes aux faits
rapportés par Diodore de Sicile et Appien. La réalisation
en est confiée à des hommes de cinéma (en non de télévi-
sion) qui tournent avec 500 figurants dans la région de La
Vera (Cáceres), Jaraíz et Dehesa Boyal de Torremenga en
Estrémadure, puis aux studios madrilènes de Boadilla del
Monte. Divers accessoires et meubles ayant servi dans la sé-
rie "Rome" sont importés de Cinecittà. "Hispania" récolte
plusieurs prix, dont le Premio Iris (Atv) 2012 pour Lluis
Homar, le Prix du Syndicat des comédiens 2013 pour Ro-
berto Enriquez, une nomination à l'ALMA du meilleur
scénario et au Fotograma de Plata 2011 pour Luis Homa.
Compte tenu de la matière peu connue du grand public, la
série obtient un score d'audimat plus qu'honorable en cap-
tivant 4,6 millions de téléspectateurs, ce qui incite Bambú
à se lancer dans une suite, "Imperium". - Episodes: 1. "El
nacimiento de una leyenda" - 2. "La liberación de los es-
clavos" - 3. "La muerte de Viriato" - 4. "El rescate de Bár-
bara" - 5. "Asesinos" - 6. "Sacrificios" - 7. "La traición"
- 8. "La derrota" - 9. "La batalla final" - 10."El regreso"
- 11. "Traidores" - 12. "Altea" - 13. "Caura" - 14. "In-
fectados" - 15. "Secretos" - 16."Hijos" - 17. "El intercam-
bio" - 18. "Victoria" - 19. "Paz romana" - 20. "El final
de la leyenda".
2012 (tv)
Imperium, poder de vida y muerte
(ES) de Carlos
Sedes, JorgeTorregrossa; Bambú Producciones-Antena 3
(A3 5.9.-11.10.12), 6 x 60 min. - av.Lluís Homar (Ser-
vius Sulpicius Galba), José/Pepe Sancho (Quintus Servi-
lius Caepio), Nathalie Poza (Claudia Fabia Mara), Jesús
Olmedo (Marcus), Antonio Mourelos (Octave, frère
de Galba), Elvira Mínguez (Antonia, sa femme), Belén
Fabra (Cordelia), Robert González (Decimus), Angela
Cremonte (Sabina), Javier Ríos (Tiktus), Aura Garrido
(Diana/Cora de Capua), Lucía Martínez (Aurora/Vis-
tilia), Paula Prendes (Vera), Fernando Andina (Dru-
sus), Thais Blume (Gaia), Carlos Alvarez Novoa (Tibe-
rius Lucius Varo), Nasser Saleh (Craso), Santi Marín
(Libo), Alicia González Laá (Messina), Manuel Sánchez
Ramos (Marius Terentius Ruga), José Angel Egido (Ca-
ton l'Ancien), Helio Pedregal (Appius Claudio), Elena
Furiase (Petra), Iván Sánchez (Fabius, fils de Galba).
- Quoique attaqué en justice à Rome pour avoir massacré
la population lusitanienne, notamment par Caton l'An-
cien, Galba est un homme puissant, soutenu par divers sé-
nateurs corrompus. Quintus Servilius Caepio, préteur de
Rome, le charge d'écraser la résistance dans la ville celtibère
de Numance qui repousse depuis vingt ans les assauts ro-
mains. Mal lui en prend: il revient défait, ses légions écra-
sées, Rome lui tourne le dos, sa famille est déshonorée. De
surcroît, il a perdu sa femme Claudia et son jeune fils qui
vivent à présent chez son pire ennemi, Quintus Servilius.
Les deux clans se livrent un combat mafieux pour le pou-
voir, Galba devant de surcroît affronter Cora de Capua,
fille du vieux sénateur Tibère, emprisonné pour avoir dé-
noncé la corruption des oligarques. Cora veut venger cet
affront, mais aussi la mort de sa mère et de son frère. Dans
le conflit, Galba perd son fils Fabius et se voit trahi par
son propre frère, Octave, qui passe dans le camp de Quin-
tus. - Cette série "low cost", mais très soignée, faisant suite
à "Hispania, la leyenda", est produite pour 20 millions
VIa ROME: MONARCHIE ET
RÉPUBLIQUE
2010
Coriolanus
(GB) de Ralph Fiennes ; Artemis Films. – av.
Ralph Fiennes (Coriolan), Gerard Butler (Tullius Au-
fidius), Brian Cox (Menenius), Vanessa Redgrave (Vo-
lumnia), Dragan Micanovic (Titus), Paul Jesson (Bru-
tus), Jessica Chastain, James Nesbitt, Ashraf Barhom,
Slavko Stimac, Lubna Azabal, John Kani, Mrko Zi-
vic, Danijela Vranjes, Slobodan Ninkovic.
– Shakespeare
adapté par John Logan (en costumes modernes), en tour-
nage à Belgrade (Serbie).
1958 (tv)
Man of Principle
(US) de Peter Tewksbury; série
«Telephone Time», Hal Roach Studios (ABC 25.3.58),
30 min. – av. Jonathan Harris (Archimède), Neil Ha-
milton (Hiéron II, tyran de Syracuse), Barbara Baxley
(Cléone), Edward Binns (le chaudronnier), Lionel
Ames, Bek Nelson, Frank Baxter (présentateur).
– Le
tyran de Syracuse, Hiéron II, ordonne la création d’une
couronne d’or en offrande aux dieux. Archimède, que le
tyran suspicieux a appelé au secours, découvre que l’orfèvre
a mélangé de l’argent avec l’or pour se remplir les poches
(scénario de David Duncan).
2010-12 – (tv)
Hispania, la leyenda
(ES) de Carlos Sedes,
Alberto Rodríoguez Librero, Santiago Amodeo, Jorge
Sánchez-Cabezudo, PabloMalo, Félix Viscarret; Bambú
Producciones-Antena 3 (A3 25.10.10-25.6.12), 20 x
60 min. - av. Roberto Enríquez (Viriatus/Viriato),
Lluís Homar (Servius Sulpicius Galba), Nathalie Poza
(Claudia, son épouse), Iván Sánchez (Fabius, leur fils),
Juan José Ballesta (Paulo), Jesús Olmedo (Marco), Ma-
nuela Vellés (Helena), Alfonso Bassave (Darius), Hovik
Keuchkerian (Sandro), Angela Cremonte (Sabina), Sergi
Méndez (Tirso), Javier Rey (Alejo), Ana de Armas (Ne-
rea), Pblo Derqui(Hector), Antonio Gil (Theodorus),
Lily Morett (Altea, fille de Viriatus).
-
En 150 av. JC,
tandis que la guerre contre Carthage a repris pour la troi-
sième et dernière fois, le préteur Servius Sulpicius Galba re-
çoit l'Hispanie en tant que province où il poursuit la guerre
contre les Celtibères. En Lusitanie, dans l'ouest de la pénin-
sule ibérique, il désobéit au Sénat en massacrant sans pi-
tié la population désarmée après avoir rompu tous les trai-
tés. Le berger Viriatus, un des rares survivants du village
de Caura, prend les armes contre l'envahisseur. Entouré de
son neveu Sandro, de Dario (fils du chef du village) et de
Paulo, il commence une guérilla sanglante dans les mon-
tagnes. Teodorus, un riche propriétaire de la région, colla-
bore avec les Romains, mais l'armée lusitanienne prend de
l'ampleur et écrase les légions fraîchement arrivées de Car-
thage. Viriatus se rend secrètement à Rome pour retrouver
sa fille Altea, vendue comme esclave à Fabius, le rejeton
de Galba, puis reprend la guerre en Lusitanie. Après de
nombreuses victoires, Viriatus, surnommé "terror Roma-
norum", est assassiné en -139 par trois traîtres à la solde
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